Nouveau message Expéditeur: Unknown Destinataire: Olivia Lyn J. Owens Message reçu, aujourd'hui. ____________________________ Tu comptes piquer les petits fours aussi ? Ah non, ils sont déjà gratuit. -W

SALLE À MANGER
Fort heureusement le groupe se dissipa tout d’un coup, enfin elle pouvait respirer un peu, ce qu’elle fit. Cette robe avait beau être jolie, un petit ventre de mère se laissait paraitre au travers et en présence d’inconnus, Oli avait tendance à retenir son poids…enfin, elle se relâcha et sourit paisiblement. T’en fait pas, c’est comme ça les ados! Dit-elle à sa patronne, sachant qu’elle devait se sentir plutôt mal par rapport à la copine de Sebastian.

BAR
« Tu vas prendre quoi ? » Olivia haussa les épaules. J’en sais rien…y’a du champagne dans ce genre de soirée? Je n’ai jamais eu l’occasion de goûter à ça! Lui dit-elle en riant, sentant au même moment son téléphone vibrer. Se demandant qui cela pouvait être, elle fouilla dans son petit sac à main et lis le message…qu’est-ce que ça voulait dire?? La brunette fronça les sourcils et remit son téléphone dans son sac.

SALLE A MANGER AVEC IAN ET SEBASTIAN

Dalia ne savait pas vraiment penser de tout cela. Elle était heureuse d’être à cette soirée et d’avoir enfin rencontré la maman de Sebastian, mais ce dernier avait une attitude étrange. Alors que cela se passait plus ou moins bien, il décida subitement de partir. Puis, d’un air mélancolique, il lui parla d’Ian, son meilleur ami. Soit disant qu’il lui aurait piqué une copine. Mais dans ce cas pourquoi être resté ami avec lui ? La jeune fille était perdue et demanda ce qu’il en était à son chéri. Mais ce dernier se contenta de hocher la tête et de lui répondre qu’il était d’accord pour aller jusqu’au buffet. Le manque d’entrain du garçon inquiéta la jeune fille. Pourquoi semblait il si contrarié tout d’un coup ?

Mais alors que la jeune fille s’apprêtait à lui poser quelques questions, histoire d’avoir le fin mot de l’histoire et une explication sur son attitude, un intrus fit son entrée. Ainsi Ian s’approcha du couple. Il sembla d’abord s’adresser à Sebastian, mais Dalia n’entendit pas ce qu’il lui dit. Puis Ian vint aux côtés de l’adolescente et lui quelques paroles très intrigantes. Ainsi, il lui informa que Sebastian n’était pas ce qu’il prétendait être et qu’il pouvait affirmer cela car il était son meilleur ami. Pourquoi tenir de tels propos ? Dalia aimait Sebastian, mais il est vrai qu’elle ne connaissait pas tout de lui pour l’instant. Elle essayer donc cacher un peu sa surprise, mais ce fut difficile. Puis du ton le plus calme possible elle répondit :

A IAN : Pourquoi me dis tu cela, insinue tu que Sebastian me ment sur quelque chose ?

Puis se tournant vers Sebastian, elle lui demanda :

A SEBASTIAN : Chéri, peux-tu me dire ce que cela veut dire je suis un peu perdue.

Dalia avait confiance en son petit ami, mais elle était curieuse. Elle voulait savoir ce qu’il en était vraiment.

AVEC DALIA & SEBASTIAN

Ian regarda en l'air. Sebastian ? Mentir ? Noon, pas possible. Comme quoi, il y avait encore des gens sur cette planète qui pensait que tout le monde était franche. Il haussa les épaules et remua un peu son verre, pas le moins du monde gêné par la situation.  « Ian, tu vas bientôt avoir un nouveau surnom... "briseur de rêves & se soirée", tu y crois ? ». Il s'adressa à nouveau vers la jeune femme. 

Tout le monde cache des choses à tout le monde. Mais t'en fais pas, Seb' est très... gentil.

Il avait bien appuyé sur le dernier mot, gentil. Sebastian était loin d'être un méchant et en même temps, même si Ian l'avait mis dans l'embarras, il ne voulait pas que sa nouvelle copine pense qu'il trempait dans des affaires pas nette. Son sourire perdit un peu de son éclat et il regarda autour d'eux. Il était encore étonné que -W n'est pas fait des sienne, provoquant la honte chez quelqu'un, l'embarras chez u autre... Peut être que pour une fois il ou elle avait décidé de les laisser tranquille ?

SALLE A MANGER AVEC SEBASTIAN ET IAN

Dalia attendait avec impatience la réaction de son petit ami pour enfin comprendre ce qui se passait, mais ce dernier tardait à répondre. Alors que la jeune fille, de plus en plus mal à l'aise à mesure que le temps s'écoulait, Ian reprit la parole et s'adressa à nouveau à elle. Ainsi il lui rétorqua que tout le monde avait des secrets envers tout le monde. Mais il la rassura en lui indiquant qu'elle ne devait se préoccuper de Sebastian qui était très gentil. Dalia fut encore plus perdu à l'écoute de ces paroles? Que devait elle penser de tout cela? Sebastian avait il tant de secret que cela? Sûrement quelques uns, comme tout le monde après tout... Dalia elle même en avait.... Ne voulant d'avantage penser à ses propres secrets, la jeune fille reprit un peu de contenance avant de répondre:

A IAN : Je suppose que oui.Quant à la gentillesse de Sebastian je n'en doute pas. Par contre j'avoue être intriguée par ces propos. N'êtes vous pas meilleurs amis tous les deux?

La jeune fille regardait tour à tour Ian et Sebastian, scrutant leurs réactions. Attendant que l'un des deux répondre à ses interrogations...

BAR

Amy Wellington regardait face à elle, elle admirait la soirée qu’elle avait réussis à organiser comme à chaque année, bien que cela semble différent cette fois sans les Warren. Oui, Amy n’était pas une grande amie de ceux-ci, elle les détestait même en cachette, mais ça n’empêchait que depuis des lustres, cette soirée était une création de cette famille. Elle fixa les gens jusqu’à ce qu’elle constata une légère tension vers son fils, elle fronça les sourcils, mais tacha de ne pas s’en préoccuper. « Ouais… il en a, tu vas voir, c’est excellent ! » Elle sourit bêtement un peu préoccupé par ce qui se passe au loin et fit le tour du comptoir pour se mettre à ouvrir une bouteille et tendit le tout à son amie.

Je commençais à m'ennuyer. Heureusement, la pendule avançait rapidement et je savais qu'il était bientôt temps. J'esquissais un sourire à l'encontre de l'autre qui regardait sûrement de son point de contrôle dehors. Je le vis recevoir un message. C'était l'heure. Il se dirigea vers la salle de réception, il ferma la porte sans se presser comme si tout était naturel et repartit se poster près des voitures. Une fois la porte close et verrouillée, j'envoyais un « Ok pour la première porte. » à celle qui quitta les autres invités pour verrouiller la seconde porte. Tout était parfait. Les barres de fer étaient en place. Au smiley que j'aperçus sur mon écran, je compris que c'était à moi d'agir. Je me dirigeais vers les toilettes et remplissais ma mission. Il allait faire chaud, très chaud. Les flammèches me dévorèrent les doigts et je m'empressais de ressortir des toilettes en baissant la tête. Je souriais. Tout se déroulait comme prévu.

Sebastian était assez gêné par la situation ... Il venait de mentir à sa petite amie, lui qui voulait commencer une nouvelle vie sans mensonge ! C'était bien partit ! Le jeune garçon murmura tout de même quelques mots que la jeune Dalia n'entendu pas. Seulement, Ian Hutson le meilleur ami de Seb' avait entendu ... Il s'approcha du couple et, dévoile au grand jour ce qu'il tentait de cacher : W- était à ses trousses ... Il dit ensuite à la petite amie du serveur qu'elle devait se méfier de lui. Cette dernière l'interrogea sur ses propos avant de demander plus d'explication à son petit ami. Wellington ne dit rien, il se contenta de fixer Ian tout en ce retenant de lui sauter à la gorge. Il aurait facilement pu lui faire mal, il l'avait déjà fait ! Une fois. Les deux c'étaient battus, une seule fois ! Et, c'était un match nul, il avait force égal mais, si Seb' le prenait par surprise il n'aurait pas le temps de réagir et, il serait KO ! 
Ensuite, Ian répondit à Dalia qu'elle n'avait pas à s'inquiéter car, Seb' était un gentil garçon. Le brun prit enfin la parole : 

-Au revoir Ian. 

A DALIA - Bon Chérie, si on allez faire un tour ailleurs ? Comme ça on pourra parler... 

Il saisi la main de Dalia. Il tremblait légèrement mais, il tenta de ne pas y prêter attention. Il s'avança vers la porte qu'il tenta d'ouvrir, en vain : elle était coincé sûrement de l'extérieur ... 

SALLE A MANGER

Alors que Ian insinuait de plus en plus de doute dans la tête de Dalia, son petit ami Sebastian restait toujours sans réaction. Elle ne savait pas vraiment comment analyser la situation. Est ce qu'il lui couchait des choses vraiment comme le lui laissait supposé Ian? Ou simplement ne voulait il pas rentrer dans le jeu de ce dernier? Par ailleurs, Dalia ne comprenait pas pourquoi Ian cherchait des poux à Sebastian dans la mesure où il était meilleurs amis...

Enfin la jeune fille n'eut pas le temps vraiment d'y penser d'avantage car son petit ami prit les choses en mains alors qu'elle ne s'y attendait pas Ainsi, il s'adressa à Ian en lui disant au revoir et coupa court à la situation Puis s'adressant à l'adolescente, il lui demanda de bouger afin d'être plus tranquille pour discuter.La jeune fille salua Ian avant de répondre à Sebastian:

- D'accord, je pense que discuter nous ferait du bien.

Ainsi, il la saisit par la main et tenta de sortir de la pièce en vain. La porte était vraisemblablement bloquer de l'extérieur. Mais que ce passait il?La jeune fille commença à être inquiète et serra d'avantage la main du garçon.

- J'ai peur Sebastian, qu'est ce qui se passe?

La jeune fille ne comprenait déjà pas grand chose aux derniers évènements, mais là c'était pire. Elle avait un mauvais pressentiment.

SALLE A MANGER - Sebastian & Dalia

Ian regarda tour de lui, voilà que es deux tourteaux le quittait à présent ! Il haussa les épaules et les suivit du regard, un léger sourire sur les lèvres. Oui, Sebastian et lui était amis, meilleurs amis, mais il arrivait de temps en temps que les deux hommes se cherche des embrouilles. Ils étaient comme ça, un point c'est tout. Il vit son meilleur ami essayait d'ouvrir la porte, mais en vain. Ian plissa des yeux et le vit réessayer. En vain. Il soupira et se dirigea vers eux à grand pas. Il les poussa légèrement et essaya à son tour, loupé, la porte était bel et bien fermé à clef.

C'est quoi cette histoire ? Sebastian... C'était ouvert tout à l'heure non ?


Il regarda autour d'eux, les invités commençaient eux aussi à se rendre compte qu'ils étaient enfermé dans leur salle de réception. C'était quoi encore ? Une blague débile d'un es invités qui s'ennuyait ? Même Ian n'aurait pas fait ça et pourtant, en farce du genre il était plutôt doué. Ian renifla un coup. Une odeur de brûlé. Ça sentait le brûler et lui connaissait bien cette odeur... Et donc cela voulait dire que...


Merde, Seb', ça sent le roussit, je crois que... Tu sens pas cette odeur ?

Amy regardait Olivia en souriant, elle jeta un coup d’œil au loin vers son fils qui quitta la salle en compagnie de sa nouvelle copine puis aussitôt, elle sentit une forte odeur. « Dit-moi pas qu’ils ont fait bruler les hors d’œuvres ! » Lança-t-elle à Olivia. Wellington fronça en colère les sourcils, elle ne souhaitait pas voir sa petite soirée complètement détruite, elle s’empressa d’atteindre les cuisines lorsqu’elle vit Ian au loin et entendit son commentaire. Une grande vague de fumée noire se dessina sous l’encadrement de la porte des toilettes. Amy posa une main sur sa bouche et hurla. « Oh mon dieu, il y a le feu ! » Dit-elle en s’empressant d’avancer vers la porte, elle toucha la poigner, mais se brula.

Au bar : avec Peter

Les deux amis discutaient. C'était un moment vraiment agréable pour Haley qui avait un mal fou à voir du positif dans les choses qu'elle vivait. Avec le bel homme elle commençait à comprendre ce qu'était l'expression "Carpe Diem". Avec lui, elle profitait et ne pensait pas aux mauvais souvenirs. Elle ne se broyait pas le moral.
Soudain, a bout de quelques minutes une sale odeur se fit sentir : du brûlé ! Il y avait le feu ? Ou alors quelqu'un s'amusait avec des pétards dans la salle ? Hal' qui avait un peu bu n'était pas certaine de ce quelle ressentait mais apparemment, elle n'était pas la seule, ce qui l’inquiéta... La belle emporta son ami dans la foule pour l'amener vers la porte d'entrée. Ils tenteraient de sortir mais le monde affluait.

SALLE A MANGER : Andrea

Les deux soeurs profitaient de la soirée. Lauren avait même invité sa petite frangine à boire un verre alors que souvent elle la sur-protégeaient plus qu'autre chose. La soirée promettait d'être sympathique. Le monde était présent. Une réussite en somme !

- Tu sais quoi, je suis contente car ce soir je me sens mieux. Tu vois j'ai envie de m'amuser, de rencontrer des gens et de ne plus penser à ce que tu sais ... Ça faisait longtemps. Elle se stoppa car en parler n'était déjà pas facile. La grande blonde resterait simple dans son discours. Merci.


Lau' serra sa soeur et la relâcha aussi vite.

- Si on tentait de parler aux organisateurs ? Tu me connais, j'adore voir du beau monde. Allez suis moi ! Une odeur se profila dans la salle ; des personnes parlaient de feu. Tu entends ? On va rester prudentes. Ne bougeons pas trop ... Sait-on jamais. Les deux restèrent dans la grande salle en attendant de comprendre le pourquoi de cette annonce.

SALLE DES VENTES

J'étais avec Adrian dans la salle des ventes quand je vis au loin de la fumée. Levant un sourcil je m'avançais doucement pour voir si c'était bien de la fumée ou bien si je rêvais peut être. Non hélas je ne rêvais pas, je voyais bien de la fumée s'approcher. Instinctivement je pris la main de Adrian. Regarde ce qui a la bas ? lui dis je en montrant de la main en direction de la fumée. Je restais près de lui pour ne pas me retrouver seule. A deux c'était moins flippant que toute seule. Mais qu'est ce qu'il se passe enfin ? dis je sans vraiment m'adresser à quelqu'un. J'espère qu'on m'annonce que c'était une blague, mais c'était loin d'être marrant.

SALLE A MANGER, bar avec Haley

J'entendais rire Haley. Un doux son pour moi qui tentais de lui redonner le plaisir de vivre, la joie d'être en vie. Je ne savais jamais vraiment comment faire et comment m'y prendre mais apparemment, me dénigrer était une façon comme une autre de lui faire apparaître un charmant sourire sur les lèvres. Je fus interrompu dans ma conversation par un message. J'espérais et priais même pour que ce ne soit pas le poste qui me demande de reprendre du service. S'ils m'avaient contacté quelques minutes plus tôt je n'aurai rien dit mais maintenant que j'étais avec Haley, je n'avais aucune envie d'aller travailler et encore moins sur un homicide. Sans entrain j'ouvrai le message qui ne venait finalement pas du département de police et ressentis un accès de colère. Quel était l'abruti qui se croyait suffisamment malin pour me perturber ? Ce W de malheur. Je posais mon téléphone sur le bar d'un  geste rageur.
Je fus d'autant plus en colère lorsqu'Haley me montra son propre appareil ou apparaissait tout autant un message malveillant. C'était plus que de la simple moquerie ou du simple amusement, la personne qui se cachait derrière la lettre W voulait semer le trouble. Il valait mieux que je tente de rassurer Haley. « Un jeune crétin qui veut seulement te gêner. Si je le retrouve il va entendre parler du pays, c'est moi qui te le dit. Parce que ça commence à m'énerver tous ces messages. » Je sous-entendais en avoir reçu même si de mon côté, je préférais ne rien lui montrer pour ne pas ternir l'image qu'elle avait de moi.
Puis, c'est là que j'aperçus une femme -Olivia- avec son portable, non loin de nous, suffisamment proche pour avoir pu entendre notre conversation et donc commenter mes dires. « Eh vous ! » Trop tard pour analyser mieux la situation, je l'accostais avec véhémence. « Vous croyez pas que vous avez passé l'âge d'envoyer des messages crétin à ceux qui ne vous ont rien fait. » J'hurlais presque ça avant de continuer beaucoup plus bas. « Je vous préviens que si W continue à embêter mon amie, vous aurez affaire à moi. »
Puis ce fut là que je repérais que les gens commençait à paniquer. J'en cherchais la raison et la fumée me sauta aux yeux. Je n'eus pas le temps d'esquisser un mouvement que je sentais Haley nous diriger vers la porte d'entrée. Il y avait foule et tout le monde cherchait à sortir d'ici. Les portes bougèrent mais la personne devant ne semblait pas parvenir à l'ouvrir. « Bon sang ! » Je lançais un regard à Haley. « T'éloignes pas. » J'avançais ensuite vers le devant. « Je suis policier, que tout le monde garde son calme. Toi ! Viens avec moi ! » J'abordais Sebastian que je connaissais de quelques affaires de délit. « On va aller voir s'il n'y a pas une autre sortie près des toilettes. On a pas le choix. T'es avec moi ? » Je saisissais ce que je pouvais pour me couvrir le visage et tendais la même chose à Sebastian.

Sebastian sentit la main de Dalia se resserrer sur la sienne. Pour la rassurer, il lui glissa à son oreille :
-Ne t'en fais pas ma puce. Tout ira bien !
Ian approcha et fit remarquer à Seb' que ça sentait le roussi il hocha la tête. La foule commença à s'inquiéter. Sebastian poussa un gros soupir, retira sa veste et réessaya d'ouvrir la porte. Sans succès. La fumée commençait à se propager...

Le jeune brun se tourna et vu que Peter s'approcha de lui. Il lui expliqua son "plan". Et ensuite, il lui demanda si il était avec lui. Seb´ saisit ce que le flic lui donnait et répliqua :

A DALIA : Tu reste ici et tu ne bouge pas.

Il lui tend ce que le policier lui avait donné et s'éloigne avec lui.

L'ENTREE, avec Sebastian

Je regardais Sebastian rassurer celle qui devait être sa petite-amie. Je souriais un instant à celle-ci pouvant signifier que je prendrais soin de Sebastian et j'entraînais celui-ci jusque dans l'entrée. « On va essayer d'ouvrir cette porte. Si la fumée commence à t'atteindre surtout tu me fais signe et on recule. Fais pas le brave, ta copine aura besoin de toi en vie. » Je lui tapotais l'épaule et vérifiais qu'il était couvert. J'allais ensuite trouver deux bouteilles d'eau que je vidais sur lui. « Désolé, c'est de l'eau froide. Mouillé tu risqueras moins de t'enflammer s'il y a du feu. On est parti. » Plus déterminé encore que tout à l'heure, je vérifiais au loin qu'Haley était toujours avec les autres et tentais d'ouvrir la porte menant aux environs des toilettes. Elle ne s'ouvrit pas mais c'était une petite porte, pas comme la porte d'entrée et après un regard à Sebastian je sortais mon arme, que je n'aurais pas du avoir sur moi. Je tirais tout autour de la poignée et la porte finie par céder.
La fumée redoubla dès qu'elle fut ouverte et je me dépêchais d'entrer, comme si cela pouvait l'empêcher de se propager dans toute la salle de réception.

Au bar : avec Peter

Les deux amis finirent par parler des sms envoyés par un inconnu, ça devenait privé et trop prenant. Hal' s'était expressément permise de montrer ce qu'elle avait reçu. W : un trouble fait bien établi, bien discret aussi. Il en savait des choses, des trucs qui ne le regardaient vraiment pas... Le brunet réagit instantanément. Ses mots furent forts. La jeune femme se sentait en sécurité avec cet être unique. Elle posa sa main sur son bras, une forme de merci.

- Merci … Je me demande qui s'amuse à ça... C'est complètement mal. Enfin … On doit m'en vouloir. Tu as déjà eu ce genre de sms ? W ça revient souvent j'ai l'impression.

Le bel homme s'énerva sur une femme au téléphone. Il avait pensé que ça pouvait être elle, on aurait dit de la rage qui le consumait un petit peu. Shelton le laissa faire. Il était si avenant et très intelligent. Il avait eu là une piste hâtive mais pas forcément un mauvais réflexe de capter la première personne avec son téléphone.

Par la suite, un feu se déclara. La panique s'empara de tous. Haley avait emporté Peter près de la porte d'entrée. Elle pensait trouvé le lieu accessible mais pas du tout … Le flic choisi d'aller trouver une autre issue. Il laissa Hal' seule et demanda à un autre homme de l'aider. La belle stressait pour Pete qui faisait de son mieux. Elle ne changea pas de places, ne sachant que faire et l'ayant certifié à son ami.

- Je ne bouge pas. Fais attention à toi Peter...

SALLE A MANGER: :

Lauren Winston se sentait mieux. Pour une fois, elle acceptait le monde. Elle ne se terrait pas chez elle. Elle ne passait pas son temps à trembler car le manque de ses cachets pour la douleur se faisait : une réelle drogue, une vraie addiction. Andy avait chaud au cœur de voir sa sœur ainsi, surtout de l'entendre dire qu'elle allait bien. Le sourire ne la quittait pas.

- Je suis ravie d'entendre ces aveux de ta part. Ne t'en fais pas, on est présentes pour cela. Je suis avec toi. Tout se passera bien. Donc profite ! Profitons ensemble ! Andy eut le droit à un câlin rapide de sa frangine. Elle en rit, la joie l'emportait. Verre à la main, comme sa grande-soeur, Andy en but une gorgée. Bon choix ! Voilà que Lauren se mit en tête de converser avec les organisateurs. Il s’agissait bien de son genre. La gérante du Biolife la suivrait sans soucis. Je veux bien ! Soudainement, une panique s'installa dans la salle. L'ancienne chirurgienne préconisa la discrétion et l'attente. Ok, je ne bouge pas d'ici et toi non plus, on va attendre de voir ce qu'il se passe. Les gens semblent agités. Vive la fête ! Andy pensait sincèrement que les personnes se prenaient au jeu de la folie enivrante qu'imposait le terme « soirée ». Andrea choisit d'écouter sa sœur.
 

Le feu se propage peu à peu dans l'espace des toilettes. La fumée pique les yeux des invités et leur gorge commence à les brûler, des quintes de toux se font entendre. Personne n'arrive plus vraiment à identifier son voisin, la fumée progresse à travers le couloirs, jusque dans la salle à manger qui commence à sentir le brûler. L'inquiétude grandit chez chacun, tous sont pris au piège.

SALLE A MANGER

Finalement la conversation tourna court avec sa nouvelle amie, elle décida de se rendre à nouveau au bar pour se reprendre un verre quand de la fumée parvint dans la salle à manger.
Déborah ne sut pas quoi faire, elle avait bien envie de prendre ses jambes à son coup, mais il était impossible pour elle de partir parce que la fumée avait tellement progresser qu'elle ne parvenait même plus à voir ses pieds.
Elle entendait bien des gens autour d'elle, certain était paniqué et le faisait comprendre à ceux qui était près d'eux. Déborah quant à elle, resta silencieuse cramponnée à la table des boissons pour sentir encore quelque chose, un contact qui lui permettait de rester à peu près calme.

Elle finit par se faire bousculer par un inconnu, Déborah ne sut pas qui c'était, elle toussait à en cracher les poumons à présent et finit par tomber parterre trébuchant sur une personne qui était assise. Elle ne put lâcher un pardon à cause de sa gorge qui lui brûlait et de toute façon, vu la situation les formules de politesse peuvent bien rester au placard.

SALLE A MANGER: :

Comme convenu avec Lauren Winston, sa petite-soeur ne bougea pas de place. Elle restait sur le même emplacement pour observer la situation. Rien ne demeurait clair. Les gens étaient agités, plus qu'en début de soirée, il fallait dire qu'Andy avait eu un retard monstre à cause du travail. Pour une soirée caritative, les invités ne se tenaient pas particulièrement. Quelque chose clochait. Une odeur de brûlé s'invita dans la salle à manger. Que se passait-il?

- Lauren, il y a le feu je crois. C'est pour cela que les personnes autour de nous perdent patience et qu'elles se ruent tous vers la sortie. Tu préconises toujours d'attendre? Andrea attrapa la main de sa frangine pour ne pas la perdre de vue. Elle tremblait quelque peu. La situation était alarmante.
 

Salle à manger avec Andrea :

Lauren s’inquiéta de la tournure étrange des choses. Ils étaient tous sensés passer une bonne soirée et pas finir dans ce chaos là. Qu'est ce qui avait fait qu'une certaine odeur de feu se déclare ? Un incident criminel ? Un hasard ? Que se passait-il ? La grande blonde n'était plus rassurée. Les gens s'activaient. Lau' avait dit à sa sœur de ne pas bouger mais elle regretta presque aussi vite sa décision. Tout était en train d'empirer.

- Non ma chérie, Andy semblait être apeurée. Lauren Winston n'aimait pas cette vision. On va vers la sortie viens. Elle l’entraîna sans lui lâcher la main. Elle ne tenait pas à perdre sa petite sœur. C'est trop inquiétant, y a trop de monde … Faudrait aller vers la sortie arrière. Penses-tu qu'il y en ai une ? Protéger sa soeur était son but n°1.

LES TOILETTES, L’ENTRÉE.

L'air était de plus en plus irrespirable. Mes yeux commençaient à ne plus rien voir et à pleurer sans que je ne m'y attende. Tout était vague et flou. J'avais l'impression de suffoquer. Désagréable impression que j'allais y rester. Je me retournais, vérifiant que le jeune Sebastian ne soit pas dans le même état. Je ne le voyais plus. Je regardais au sol, des fois qu'il soit tombé, rien. Il était sans doute plus en arrière que me permettait de voir la fumée. Le feu enfin, je le voyais. Les flammes dévoraient tout sur leur passage. Il était trop tard même un tapis ou un saut d'eau n'y changerai rien. Ils allaient devoir sortir au plus vite. Je revins sur mes pas, notant qu'il n'y avait toujours pas le moindre signe de la présence de Sebastian. Je n'avais plus le temps de regarder plus, je me sentais déjà tomber et je donnais le dernier élan de force en atteignant l'entrée. Je voyais encore tout ce monde amassé devant la porte, avec l'envie de sortir. Je tombais à genoux et disait simplement : « Il est trop tard. » Après quoi je décidais de me reposer un instant, me couchant sur le sol peu à peu envahi de fumée à son tour. Un éclair de lucidité avant l'inconscience, j'hurlais presque : « Les fenêtres ! Cassez tout ! »

Le feu. Non, Ian était loin d'être un fanatique du feu, mais il fallait avouer qu'il avait déjà déconner une fois avec et que maintenant, tout commençait à remonter à la surface. Bientôt, les quintes de toux se furent entendre lui comprit. Il vit son meilleur ami partir avec un certain Peter et il avança vers Dalia, lui attrapant l'épaule. Il lui glissa quelques paroles rassurantes, essayant d'être le plus rassurant possible. Puis, la panique commenca à prendre de l'ampleur. Il suivit des yeux la jeune femme qui fini par s'écouler par terre. Il l'aida à se relever quand Peter hurla qu'il fallait commencait à briser les vitres. Pour une fois qu'il avait l’autorisation de faire quelque de chose de mal.... Il en se fit pas prier deux fois. Il bondit vers les fenêtre et se mit à l'oeuvre. Ian ignora les bouts de verres qui s’enfonçait dans ses paumes et fit signe à Sebastian et à Peter qu'il était avec eux.