Shirley & Juliet

Il y a peu de monde qui sont au courant de mon enquête personnel,  je préfère que personne ne sache rien. Je sais que la tentative de meurtre de mes parents est loin, mais tellement insupportable quand je sais que celui ou celle qui a voulu les tuer est encore en liberté. Je n’arrive pas à me faire une idée, me dire que je dois abandonner et que je dois laisser faire les choses. L’affaire n’a jamais été classée, elle dort et tout le monde me répond d’arrêter un petit peu et que de toute façon il n’y avait rien ! Pourquoi s’embêter à ressortir les vieux démons ? Mais ais-je le caractère de me laisser dicter les choses ? Non ! Je ne peux pas, c’est juste insupportable, alors je travaille personnellement de mon côté. J’ai fait des copies des rapports, j’ai pris en photos certaine chose qui pourrait m’aider à avancer.

J’ai un endroit bien à moi dans ma maison, situé au garage j’y ai entreposé toutes mes affaires qui pourront m’aider pour l’enquête. Je suis assise sur le tabouret, sur le bureau son étalé les nombreuses photos et les rapports d’enquête. Je ne dors pas depuis deux jours, je suis certaine que je vais trouver…après tout je suis étudiante en criminologie. Autant faire travailler mes ménines dans une affaire qui me touche, peut-être pas la meilleure idée, mais si je résous l’enquête je prouverais à certaine que je ne suis pas une bleue ! Dans le fond, personne n’aura le doute sur le fait que j’ai choisi en partie ce milieu pour la vengeance de mes parents. Je soupire, mon portable émie une sonnerie que je connais bien. Je ne décroche pas, par contre je viens d’avoir une idée. Je me lève rapidement, je range tout mon fouillis dans l’armoire fermé d’un cadenas. Je ne veux pas que l’on tombe là-dessus, je monte directement au salon. Je suis vêtu d’une petite robe blanche, une paire de chaussure plate et mes cheveux longs balayent mon dos. J’attrape au vol les clés d’une de mes voitures,  je regarde et souris.

Sans attendre, je me retrouve au garage à bord de ma voiture rouge, je trace direction Atlanta ! Je regarde l’heure, tempi pour l’émission Juliet ! Je m’ai un peu moins de temps que d’habitude, mais là j’ai quelque chose d’important à demander à ma cousine. J’arrive devant l’immeuble de Stark TV, je vigile me demande qui je suis et si j’ai rendez-vous. Je lui donne mon identité, je suis flic et je viens voir Juliet Stark ! Peut-être pas très sympa, mais je mens fou royalement, je dois la voir. Je me gare dans un coin à l’ombre, je ne veux pas que la peinture neuve morfle. Je range mes clés dans mon sac et monte direction le plateau TV, on me dire de ne pas faire de bruit, qui je suis ?! Ils me saouls tous à me poser des questions, je leur demande moi qu’ils sont eux ?! Non, alors la ferme ! J’entends Ju’ dire que l’émission reviens après une courte page de publicité, je pousse le mec devant moi et me dirige vers ma cousine assise sur le canapé en train de parler avec cette fille qui m’a l’air déprimer, comment elle fait pour bosser avec des boulet pareil ? Je m’arrête devant ma cousine, sourire aux lèvres.

Je vous enlève Juliet un quart heure.

Je regarde ma cousine, oui je suis bien sérieuse tu vas te lever et tu viens avec moi. Enfin, je lui fais comprendre et je ne lui dis pas oralement. On me regarde avec de grands yeux, ils n’ont jamais vu une fille comme moi ? Ils sont étranges dans ce milieu. J’embrasse Juliet sur la joue, dans mon sac se trouve un petit dossier que j’avais préparé.

Désolé Juliet, mais je devais venir à tout prix te voir maintenant ! Il va falloir que tu m’aide sérieusement…Tu vas me dire que ce n’est pas le meilleur moment, mais sérieusement mon affaire va t’intéresser comparer à la leur ! Puis, sérieusement, elle a perdu son chien ou quoi elle ?! On dirait une déprimée.

Je suis vraiment une petite peste parfois.


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Ft. Shirley Wilkinson

Enquête en famille.

Stark TV Tower

« Merci beaucoup mademoiselle Hadler. Quant à nous, nous nous retrouvons après une bref page de publicité pour parler de ce qui fâche cette semaine au cœur de la Géorgie. » 

Coupé ! Fait, dans la boîte. La tête un peu en vrac, l'esprit ailleurs, la jeune femme sourit vaguement à son invitée avant de voir débouler une tête brune juste devant elle. Surprise de voir sa cousine venir fouler le plateau et surtout ne pas manquer de se faire remarquer, Juliet mit un instant avant de fixer son regard sur elle. Shirley s'était arrêtée juste devant elle. Après avoir bousculé l'assistant directeur de l'emission. Le regard qu'il lança à Shirley faillit lui déclencher un rire mais il valait mieux pour elle qu'elle ne se moque pas ouvertement de l'homme qui s'était malheureusement fait bousculé par la furie. D'ailleurs, que fait-elle là ? Un problème ? Un démêlé avec la justice pour son émission ? Toutes les hypothèses étaient bonnes et Juliet supposa que pour qu'elle vienne directement sur le plateau, en plein dans le champ des caméras, il devait y avoir quelque chose d'important. Une chose importante qu'elle devait lui dire. Le fait, toutefois, qu'elle ait un sourire aux lèvres la rassura partiellement. Ce n'était pas quelque chose de grave juste important. Ginny grimaça en entendant Shirley prévenir qu'elle l'empruntait pour une certaine durée. Elle avait une émission à faire tourner et ne pouvait pas partir comme ça. C'était du direct et disparaître un quart d'heure était plus qu'impossible. Le présentateur de l'émission cuisine qui suivait « la vérité sinon rien » n'était pas encore arrivé ou en tout cas, pas encore prêt, elle ne pouvait pas se permettre de partir comme ça. Mais au regard de sa cousine, Juliet ne  trouva rien à répliquer. Pour tout dire, elle n'aurait pas su quoi répliquer. Elle n'était pas de nature à répondre et surtout pas à s'imposer. Shirley avait beau avoir nombre d'années de moins qu'elle, ce n'était pas pour autant que Juliet savait dire non et pouvait aussi donner son opinion. Elle était bloquée, c'était comme une maladie.

D'un vague hochement de tête, tout en souriant, elle se lève pour suivre sa cousine. La jeune femme prit tout de même le temps de prévenir la régit et de leur conseiller quoi faire.

« Passez le spot préparé pour après l'émission, je serais revenue entre temps. Et prévenez Tom que son émission suivra la publicité et non plus le clip. A tout de suite. »

Le plateau, le seul endroit où Juliet avait de l'autorité, ce n'était plus elle cette personne timide et sans répondant. Sur son lieu de travail, elle devenait un maître en affaire et en organisation, dirigeant tout le monde avec bonne humeur mais néanmoins fermeté. Un contraste étrange qui étonnait souvent.

Elle sourit en sentant le geste d'affection de Shirley et l'écouta. Sa réplique la fit sourire. Elle n'était pas partisane de la vulgarité mais venant de Shirley et connaissant son caractère, elle trouvait ça presque charmant. Et sans cette façon bien à elle d'aborder les choses … ce ne serait pas Shirley.

« C'est presque ça. Elle a perdu son petit-ami mais c'était pas si désintéressant que ça de savoir « comment » elle l'avait perdu. » Elle hocha la tête vigoureusement comme pour essayer de se convaincre. « Allez, parle-moi de ton affaire, je suis là et je suis prête à t'aider, si je le peux. »

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Shirley & Juliet

Je suis le genre de personne qui n’a pas de limite, j’arrive comme une fleur sur le plateau de ma cousine. Je m’incruste en lui disant de venir avec moi, que sait du sérieux. Mais, je ne mâche pas mes mots en lui disant que ça sera plus sympa que ses personnes, la fille a l’air tellement déprimer. C’est bien plus sympa de passer du temps sur mes affaires, que d’entendre des gens se plaindre et pleurer, se montrer en public est le pire à mes yeux. Comment peut-on déballer sa vie, s’ouvrir aux mondes ? Je ne pourrais jamais parler de ma vie au public, c’est privé, c’est comme violer sa vie à ce moment-là. Les gens te regardent comme si tu leur fait peine, comme s'il te comprenne alors que ce n'est pas le cas. Je soupire, et vois Juliet qui s’approche de moi. Sa cliente on va dire ça se nomme Mademoiselle Hadler, maintenant fini de discuter je dois lui parler.

J’avais poussé ce gars près de moi, j’ignore qui sait et je n’ai pas envie de savoir. Par contre, s’il pouvait m’assassiné d’un simple regard, il n’hésiterait pas. Je m’occuperais de son cas plus tard, j’ai quelque chose d’important à demander à ma chère cousine. Je vois Ju’ qui regarde l’homme, ça doit-être un supérieur, j’ai mis en colère l’homme brun mais il est le dernier cadet de mes souci celui-là. Je sais que la publicité ne durent pas longtemps, pourtant Juliet n’allait pas reprendre l’antenne dessuite, cela n’est pas possible. Je connais la chaine télé, j’y jette un œil parfois, il on cas envoyer le cuisinier, ouah passionnant ! Ils vont adorer pour patienter un petit peu. Ma cousine ordonné à l’équipe technique de passer le spot prévu après l’émission, entre temps elle sera de retour. Normalement avais-je envie de dire, mais je me tus cette fois-ci.

Je regardais ma cousine, j’étais impressionnée de la voir parler ainsi à l’équipe, elle qui est si réservé, je vois sure ce plateau une vraie femme de caractère et qui sait se faire comprendre. Je pouvais entendre certains râlé, mais je mens fiche, je souris et embarquas Juliet. Puis, après ma petite réflexion, je la vis sourire amusé car elle me connait avec le temps. Il faut avouer que j’ai vraiment une façon de dire les choses, que parfois ça surprend mais pas à ma cousine. Apparemment ce n’était pas son chien, mais son petit ami, j’arquais un sourcil et elle parle de ça à la télé ? Selon ma cousine, ce n’était pas si désintéressant de savoir comment il était décédé.

Oh, faut être timbré pour venir parler de sa vie privée en public. Une chose est sûr, je ne parlerais jamais de ma vie en public, c’est privé ses choses-là !

Je suis franche et direct, après tout je pense que cette fille est folle ! Bref, je devais parler de mon affaire avec Juliet, prête à m’écouter et à m’aider. Je souris, sortant le dossier de mon sac et lui tendu.

Tient regarde, ça fait deux jours que je ne dors pas et que je bosse sur ça. Tu es la seule à savoir que j’ai tout ce dont j’ai besoin à la maison, pour bosser sur la tentative d’assassinat de mes parents. Justement, en retournant les choses j’ai peut-être quelque chose. Mais, je n’en suis pas encore certaine. Les flics qui étaient sur l’affaire, je me demande s’ils n’ont pas étouffé les choses pour cacher la personne…Un collègue ? Une personne de leur famille ?


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Ft. Shirley Wilkinson

Enquête en famille.

Stark TV Tower

Dans cette famille, beaucoup de choses pouvaient paraître désorganisées, pas bien agencées mais certainement pas les liens entre eux. Ils leur avaient fallu peu de temps pour se rapprocher de l'autre branche de la famille et aujourd'hui, Juliet n'imaginait plus sa vie de famille sans cette partie-ci, sans les Wilkinson. C'était étonnant à voir. Pour beaucoup c'était même étrange. Un rapprochement si soudain, ça devait cacher quelque chose. Mais aucune personne de la famille ne prêtait attention à ce qu'on disait, encore moins sur les ragots du voisinage dont ils faisaient parfois l'objet. Shirley était sa cousine et n'en déplaise à tout ce beau monde, ça resterait ainsi. Et sa cousine passerait avant l'émission télévisée. De toute façon, ce n'était pas en arrivant en retard que cela changerait l'audience, les téléspectateurs aimaient trop les ragots, les rumeurs et dévoiler la vérité pour s'offusquer pour si peu. Sans doute même ne s'en rendraient-ils pas compte, grâce au spot. Cela étant dit, la jeune femme s'éclipsa en compagnie de Shirley non sans bien faire sentir à l'équipe que peu importait leur avis, elle s'en irait et qu'ils avaient bien intérêt de ne pas faire de vagues.

Elle la laissa défendre son avis sur la télévision et sur le fait de raconter sa vie en public. D'un côté, elle avait tout à fait raison mais d'un autre, bien des fois l'émission avait permis de résoudre certains problèmes, par la vérité, rien que la vérité. Et aujourd'hui, Juliet avait espéré avertir sur certains problèmes au sein même des services de santé, ce n'était pas si vain.

« Même si ça pouvait t'aider à résoudre un grave problème ou à avertir la population. Rassure-toi je ne te demanderai jamais de venir sur le plateau, j'ai compris. Mais ça peut servir, même si ces gens sont timbrés. » Petit sourire de celle qui plaisante mais reste sincère, Juliet interrogea Shirley.

Elle la regarda sortir des feuillets de son sac et se questionna un instant sur son contenu avant de se dire que Shirley le lui expliquerait bien. Il ne servait à rien de se torturer l'esprit pour essayer de deviner alors qu'on allait la mettre dans la confidence. Ginny s'empara du dossier que lui tendait sa cousine et commença à le feuilleter, un froncement de sourcil bien visible.

« Tu as regardé du côté des opposants à la politique de ton père ? Ça fait une bonne quantité de suspects. »

Elle continua à feuilleter et l'écouta parler.

« A ce que j'en sais, les flics de la ville ne sont pas corrompus, pas encore tout du moins. Mais s'ils ont étouffé un truc, il doit rester une piste non ?  Tu as regardé dans les archives du poste, ou même les pièces à conviction ? Ils adorent entreposer des indices non négligeables là-bas. » Juliet commença à lire en diagonale. « Tu aurais besoin de moi pour quoi ? »

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Shirley & Juliet

C’est surprenant de voir ma complicité avec Juliet, moi qui ne suis pas une femme facile et qui accorde facilement sa confiance. Jamais, je n’aurais pensé que ma voisine n’était autre que ma cousine éloignée. Depuis la nouvelle et notre rencontre, notre facile est liez comme les deux doigts de la main. Inséparable et toujours proche l’un de l’autre pour le moindre problème. Nous avons même une maison secondaire près du lac, Juliet est une personne à qui je fais entièrement confiance et surtout avec qui je peux parler de mes problèmes. Elle est la personne à qui j’ai confié, que j’enquêtais personnellement sur la tentative de meurtre de mes parents.

Je suis franche quand je suis avec elle, pas du genre à être toute sage et jouer les jeunes femmes modèles. Non, je dis haut et fort ce que je pense, alors je lançais avec l’air charmant que j’ai habituellement. Que les gens étaient timbrés de venir s’ouvrir aux public devant toutes ses caméras, le regard que me porté Juliet me fit comprendre ce qu’elle pensait. Elle ajoutait que même si cela pouvait résoudre de grave problème, une chose st sur jamais elle ne me fera venir sur son plateau télé. Mais tout de même, cela pouvait servir, même si les gens son timbrés. Je souris amusé.

Tu as parfaitement compris chère cousine ! Moi et les camera c’est une grande histoire, tout comme les journalistes. Mais, j’avoue que peut-être ça pourrait résoudre certains problèmes.

Je ne m’éternisai pas plus sur le sujet, je sortis alors le petit dossier que j’avais préparé pour en faire part à Juliet. Je pouvais d’ailleurs lui laisser, j’avais le double à la maison. Je me mis à lui expliquer ce que j’avais fait, mes idées et mes envies. Je suis très professionnelle quand ça concerne les enquêtes et encore plus quand ça me touche personnellement. Ju’ me demandé si j’avais regardé de mon côté, au niveau des opposant de mon père à la politique. Ça pouvait être une piste, elle n’avait pas tort et je n’y avais pas pensé. Je sais qu’il a eu des conflits à plusieurs reprises, mais jamais je n’ai eu idée de cherché de ce côté.  

Ah tu n’as pas tort, je n’y ai absolument pas pensé…Ça pourrait être une bonne piste, je me souviens d’un conflit. Mais, ça date et je ne me souviens pas de cette personne. J’étais encore gamine et je n’avais pas la maturité que j’ai aujourd’hui…

Dis-je avec une petite moue déçue, il faut dire qu’avant que le drame arrive. J’étais une gamine assez particulière, fêtarde, je sortais avec les copines et Drew durant des nuits entières sans me soucier une seconde de mon futur. Je me disais que j’allais vivre sur le compte de maman et papa, les conneries d’ado tout simplement. J’étais sur la piste du pourquoi un flic ? Une personne de la famille d’un flic ? Je sais que parfois j’ai des idées complètements folle, mais je ne suis pas si bête. A ce qu’elle savait, aucun flic jusqu’à aujourd’hui était corrompu. Mais, si on avait étouffé l’affaire il devait rester des preuves ? Elle me proposer d’aller voir aux archives, ce que j’avais déjà commencé à faire. Mais, ce n’est pas facile, on me demande toujours pourquoi je veux voir les archives.

Je sais que je suis passé à côté de quelque chose, j’en suis certaine…mais aux archives, ce n’est pas tout à fait facile d’y entrer. Je vais essayais d’y retourner, avec mon statut de stagiaire, je trouverais le moyen dis entrer.

Bon à présent, ma cousine voulait savoir en quoi elle pouvait m’aider maintenant. Je souris, un air malin et sur d’elle, après tout JE ne veux pas passer devant les caméras. Mais, après faire parler d’une ancienne affaire dans l’émission serait peut-être intéressant.

J’ai dit que JE ne voulais pas passer à la télé ! Mais, la tentative d’assassinat de mes parents à fait la une des journaux et la télé à parler de ça durant des semaines. Durant une émission à toi, tu pourrais en parler. Comment je n’en sais rien encore, mais ça pourrait faire sortir celui qui a fait ça… ?  Faire remonter les vieux démons, aide parfois.  

Dis-je en haussant les épaules.

(c) fiche par ocean lounge

Nouveau message Expéditeur: Unknown Destinataire: Shirley Wilkinson Message reçu, aujourd'hui. ____________________________ Prépare-toi à perdre un à un ceux auxquels tu tiens, honneur aux dames bien sûr. Sauras-tu les protéger ? Le compte à rebours est lancé petite inconsciente. -W

Ft. Shirley Wilkinson

Enquête en famille.

Stark TV Tower

Contente d'avoir réussie à faire un peu voir les choses autrement à Shirley sur l'utilité des émissions télévisées telles que la siennes, Juliet sourit, de très bonne humeur. Bien sûr, voir un membre de sa famille rajoutait bien souvent à son humeur et elle en était un peu moins maussade. Elle la regarda sortir son dossier et comprit qu'il s'agissait là d'un sujet sérieux. Sans doute une affaire à laquelle tenait Shirley. Quoiqu'il en soit, Juliet ne s'attendait pas vraiment à ce qu'il s'agisse de l'affaire Wilkinson en elle-même. Cela étant, elle aurait du être moins surprise que cela, elle aurait du s'y attendre, se douter que Shirley ne laisserait jamais la chose passer.

Ginny se fit alors un devoir de l'aider. C'était une chose normale pour elle. La jeune femme espérait simplement pouvoir quelque chose dans ce sens. Des hypothèses et idées censées lui vinrent. Connaissant ce genre d'affaire touchant un personnage influant au sein de l'un ou l'autre des services, la journaliste chercha au plus simple. La raison, le mobile de l'acte n'était pas obligatoirement lié directement à Wilkinson père mais c'était toujours une piste à suivre. Shirey avoua ne pas avoir trop cherché de ce côté, mais être incapable de mettre des noms ou peut-être aussi, des visages sur ces ennemis de son père.

« Je connais quelqu'un qui me doit un service du côté des services de l'Etat. Je peux très bien aller voir s'il ne se souviendrait pas d'un conflit quelconque concernant Mikaël ou s'il n'y a aucun papier de conserver là-dessus ? »

C'était encore le moyen le plus simple d'être fixé.

« Et c'était normal que tu profites de ta jeunesse Shirley … tu n'as pas à te reprocher de ne pas avoir prêté attention à tout ce qui concernait le boulot de ton père. A ton âge, on a d'autres choses en tête et certainement pas des affaires gouvernementales. »

Quant à penser à un flic, c'était aussi censé que peu réaliste. Sauf si le flic en question était parti en retraite avant que Juliet n'obtienne plus de contacts et surtout entre dans le monde des sources et du journalisme, tout était possible mais en ce qui concernait ceux en service, malheureusement, elle n'en connaissait pas de ripou ou en tout cas de corrompu. Tous refusaient même d'être informateur. Intègre, c'était le mot pour ceux-là.

Shirley parla des archives et de sa difficulté à entrer. Ce à quoi Juliet répondit par une moue. Elle hésita. Devait-elle ? … C'était le seul moyen pour sa cousine d'être fixé mais malgré tout, objectivement, ça signerait peut-être la fin de son moyen d'information privilégié. Tant pis. La famille d'abord. Elle sourit. Mais n'eut pas le temps de répondre que la jeune policière poursuivait. Juliet hocha la tête.

« Bien sûr, j'arriverai sans mal à caser ça. Mais c'est peut-être un pari risqué. Si l'auteur de la tentative de meurtre venait à croire qu'on en sait plus maintenant qu'auparavant, il risque d'intervenir … et de faire du mal. Je t'avoue que je n'ai aucune envie qu'il aille s'en prendre à Matthew ni même à n'importe lequel d'entre-nous. Mais je le ferais. »

Inquiète pour sa famille et peut-être surtout pour le plus petit de tous, Juliet n'oublia cependant pas ce qu'elle s'apprêtait à confier à Shirley.

« Suis-moi. »

Elle la conduisit dans son bureau et en ferma la porte. Leur offrant la tranquillité nécessaire. Ginny s'empara d'un cadre représentant sa sœur et en retira l'arrière, entre la photo et le fermoir se trouvait une carte. Un pass.

« Pour les archives. Ça pourrait te servir. Juste … ne poses pas de questions là-dessus … et ne te fais pas prendre avec. »

« Bonjour,
Nous avons constaté que le sujet suivant n'a pas reçu de réponse depuis un moment, nous vous laissons jusqu'au 13 octobre sinon, le sujet sera verrouillé.
Merci de votre compréhension. »

Abandonné & verrouillé.