Sinon mon perso traîne dans les mauvaises combines depuis toujours, elle aurait pu te croiser Smile.
Je ne sais pas: effectuer une mission à tes côtés par exemple si ton personnage ne fait pas que prendre en flagrant délit les maris infidèles. Tu en penses quoi?
Elles seraient camarades pour les mauvaises combines, elles pourraient en rouler des gens ainsi.

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W

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UN Scientific Committee on the Effects of Atomic Radiation (UNSCEAR)

Rien   

Rien non plus, je viens de redémarrer l'ordi^^

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fuck la perverse que je fais... u_u

C'ÉTAIT LA COMMANDE D'UNE AMIE u_u

« Comment vas-tu ? »

Effectivement. La machine affichait que le détenteur du cellulaire de -W se trouvait dans la pièce. Et Matthias scruta la machine comme si elle allait soudainement annoncer autre chose. Quelque chose de plus sensé. Mais rien. Il passa un regard déconcerté dans la foule. Franchement, Haley et lui avait souvent pensé que -W serait de la partie, mais jamais il n'aurait crut avoir la preuve sous le nez. Ainsi.

Une jeune femme à la chevelure brune parut enchanté de voir de l'action. Matthias ne fit pas trop attention à son commentaire. Se contenta d'approuver à la demande de la mère:

Oui... Je confirme...

Et surgit Maya de son coin. En coup de vent. Matthias écarquilla les yeux et laissa la machine à son amie avant de s'approcher d'elle pour l'arrêter dans son élan rageur.

Maya, c'est pas une manière de parler, merde! Je ne me «défends pas», comme tu dis, parce qu'il faudrait pas tomber dans la dispute! Coopère, s'il te plaît.

Et il lui fit un sourire complaisant. Sur les nerfs, qu'il était? Un peu. Et il ne voulait certainement pas que Maya dérape et devienne tornade comme il la savait très bien capable de faire.

Il se tourna vers le groupe et lança:

Tout le monde a leur cellulaire? Je propose qu'on les sorte de nos poches et les dépose sur la table le temps de la réunion. Non?

Matthias Cleveland préféra s'approcha de sa cousine pour l'arrêter dans son action. Quand Maya Standfield agissait avec colère, elle se faisait assurément des ennemis et parfois elle réussissait à provoquer des « minis coups d’État ». Avec la jeune brune, elle aurait pu en venir aux mains selon la réponse de cette dernière. Ivy s'était montrée irrespectueuse, elle usait d'ironie en plus : une vraie gamine inutile que Maya devait recadrer. En même temps, elle profita pour reprendre la foule entière notamment son cousin. La lycéenne le défendait quelque part. Apparemment, elle s'y prenait mal car il n'affichait pas de contentement. La blondinette avoua ses propres impressions : la réunion possédait un thème douteux. Or, elle croyait fermement qu'il fallait écouter les organisateurs. Ils avaient agi de la sorte pour une bonne raison. Si les gens n'étaient pas d'accord, s'ils venaient pour critiquer, il n'avait qu'à partir. Présentement, le livreur de pizzas affirma sa déception. Il ne souhaitait pas que sa réunion capote. C'était normal, Maya devait représenter un élément perturbateur à l'instant. Alors elle fixa son cousin avec un air mauvais. Elle ne répondit pas. Matt reprit la parole pour proposer un plan. Maya coopéra comme demander, elle alla poser son cellulaire sur la table. Si ce geste pouvait entraîner les autres... autant débuter les hostilités. La jeune fille alla se rasseoir.

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Et rien, again

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l'oeil ne se voit pas lui-même...

En espérant qu'elle prenne mon air stoïque en mystique figure et qu'elle entre dans mon jeu.

Mais à voir ses airs suppliants, à constater sa joie de se trouver devant sa jumelle, à comprendre ses impulsions affectives envers moi, je me doutais qu'elle tombait. Dans mon jeu. Elle me portait la parole, attentionnée et intéressée. Comme je me devais de lui faire.

J'avais deviné qu'elle se piquait souvent. Elle me compta même dans les détails de ses planages la sensation si merveilleuse de s'injecter le chimique à la veine puis à la tête. Elle était emballée. White Rabbit était comme une mignonne poupée qui recevait maîtresse gamine à Noël. Et malgré cette pureté gentille que je savais lui combler, je ne répondis qu'à son éloge sur la drogue un «hum» sans plus. Un «hum» avec un retroussement de museau. Et un regard fuyant en coin. Un dédain et un mécontentement sans cachette. Je n'aimais pas la seringue. En aucune façon. Qu'elle donne des ailes ou des tombes. Bénophobe jusqu'à la peau.

Ce qui me fit reprendre contact des yeux avec la petite sosie était le «Mais tu le sais». Je clignai les paupière. Étincelle dans l'iris. Elle comprenait. J'étais aux anges. Elle comprenait que je jouais son double. Que j'étais son fond d'elle-même. J'avais les mots assez pointus et elle était assez décollée pour que je puisse être, aujourd'hui et à jamais, une partie d'elle-même projetée sur Terre. Elle ne vit peut-être pas l'éclair sur mon visage, la satisfaction et le bonheur. Elle avait les yeux clos sur l'expression de la joie. Sa manie de se mâchouiller les cheveux me faisait penser à un louveteau qui aiguise ses molaire. Elle était adorable.

- Si tu vas bien, alors je vais bien.

À ma question, elle devint papillon rose - toujours rose! si rose! - et s'exalta de bien aller. Alla même bafouiller ma truffe, et je secouai mon nez. Je détestais habituellement les contact physique. Les siens, étrangement, me paraissaient comme jamais dérangeants. Comme si je m'étais déjà accoutumée. Mes doigts pianotèrent le vide. Et je souris, de mes yeux. Elle était certes facilement manipulable, mais aussi très agréable à converser. Elle comprenait de la vie ce que certain ne verraient jamais. Par exemple, la férocité de ce monde. Ce qu'elle témoigna en annonçant comment chacune de nous allaient mourir. C'était une vision qui accentuait les gargouillis de mon estomac. C'était un festin, un art en soi, que de réciter de telles histoires. Une question, adressée à moi. Puis une deuxième. Oui c'était merveilleux. Non je n'étais pas en retard. Je battis des cils.

- C'est une histoire bien appétissante, je répondis bien calmement. Et je penchai ma tête vers le côté. Si je suis en retard? Peut-être. Je préfère pas prendre de risque. Mais qu'est-ce que le temps de toute façon?

Je me léchai les babines. J'étais satisfaite. Très. Et s'écoulait mon plan hors de mes lèvres, encore plus:

- Bien sûre que nous sommes jolies. Moi c'est White Rabbit. Toi, tu es celle qui porte le nom de ton baptême. Tu le sais, nous sommes une seule personne à nous deux. J'ignore tout de toi mais je sais tout de ta personne.

Je me penchai sur elle, comme si j'avais le secret à lui dire. Et je laissai mes yeux immenses, globes pétrifiés, l'absorber à l'infini. Je gagnais avec maladresse le ton de la confidence. Qu'on m'avait appris. Que je récitais.

- C'est moi, ta petite voix intérieure. Ton subconscient. Les gens peuvent me voir. Mais ils ne peuvent pas me comprendre. Comme ils ne te comprennent pas toujours. Toi seule peut me comprendre. Tu es Moi. Je suis ton Surmoi.

Freud. L'Allemand parfait. Je me léchai les lèvres, avide. Ne bougeai pas un moment, restai silencieuse. Puis pris son visage dans mes mains. D'un geste qui se voulait tendre. Mais j'aplatis de peu ses joues contre sa mâchoire à lui faire une gueule d'écureuil.

- Tu dois m'écouter! Je te donne de précieux conseils. J'ai toujours été là pour toi, mais cette fois, tu peux m'entendre, je continuai en posant un doigt sur sa bouche. Mais chut! N'en parle à personne. Ils voudront nous séparer. Tu ne veux pas devenir une moitié de toi. M'écouteras-tu, toi?

J'ignorais toujours son véritable nom. Mais il n'en était pas de grande importance. Je comprimai son visage toujours entre mes mains à lui faire mal. C'est certain.

Je lui tordais un peu le bras, sans doute, pour que sa réponse ressorte positive.

C'est une adresse mail, je la mets pas pour une histoire de confidentialité

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Nothing