Sujet: JULIET ✙ when nothing goes right, go left. Sam 25 Mai 2013 - 19:07
V. Juliet C. Stark
ft. Anna Torv
prénoms : Pas la peine de sortir vos yeux de merlans, c'est pas exceptionnel trois prénoms et encore moins quand on déteste le premier de ceux-là. Virginia, nom gentiment donné par deux parents aimants. Mais ne l'appelez jamais comme ça où elle vous arrache les oreilles, Ginny passe encore mais couramment depuis ces vingt ans, elle est nommée Juliet de son deuxième prénom. Le troisième ne lui fait, quant à lui, ni chaud ni froid, Cameron lui paraît convenable. nom : Ah et le nom ... le nom, tout une lignée de Stark et un nom devenu célèbre par un héros inexistant. Moquerie ou simplement envie, chacun choisit ce qu'il préfère mais une chose est sûre, la demoiselle peut se transformer en Iron Lady si on pousse trop loin la plaisanterie. âge : Une bonne blague qu'elle était ... « Poisson d'avril papa maman, aujourd'hui j'ai 32 ans. » Cela le sera moins quand elle atteindra les quatre-vingt. né(e) : Choisir sa date de naissance, c'est cool hein ? Et bien c'est pas son cas. Elle est née le 01 avril de l'an 1981. à : Natalité, qu'est-ce donc ? Ginny est née à Singapour mais pour ce qu'elle a vécu là-bas ... elle était vraiment la petite farce durant les vacances de ses parents la demoiselle ! nationalité : Américaine sexualité : Mariée ... à un homme ... ça vous inspire quoi ? En amour avec le sexe masculin très cher ! civilité : Si on te demande, tu diras que tu ne sais pas ? Prise les enfants et à son doigt brille un joli bijou. Mariée et épanouie en ménage, à ce qu'il paraît. métier ou études : Non, dites-moi que je rêve ?! Vous ne l'avez jamais vu en passant à la télé ? Celle qu'on nomme la prochaine Ellen Degeneres ?! Laissez-moi être choquée ! Et bien oui, célébrité d'un jour, présentatrice d'un show télévisé reconnu et apprécié dans tout le pays que demander de mieux. situation financière : Bande de petits fouineurs... vous arrivez trop tard, elle a déjà rangé sa cave et ses lingots d'or... Sincèrement, d'après vous, c'est riche une femme célèbre dans le show business ? lieu de vie : Les petits curieux ... ça vous plaît d'espionner les gens chez eux ? Et bien cherchez encore ... dans Sunrise Street, vous serez bien accueilli les petits loups.
Caractère
On me voit. On me voit plus.
Juliet souffre d'hypersensibilité depuis toujours et c'est donc ce qui l'a façonnée. C'est là qu'elle tire sa créativité et son imagination, ce qu'elle chéri par-dessus tout puisqu'elle sait très bien que sans ça, elle ne serait pas une aussi bonne présentatrice et ne prendrait pas autant de plaisir en jouant de son instrument favoris. Mais c'est aussi de là que découle sa timidité. En effet, si la demoiselle semble très à l'aise un violon à la main ou une caméra devant les yeux, retirez lui son instrument, coupez le film et vous aurez face à vous une personne timide et facilement impressionnable.
Choses à savoir
On a tous des trucs dont on évite de parler.
(+) Juliet est le genre de personne à se ronger les ongles si quelque chose la tracasse ou l'empêche d'aller de l'avant, elle est soucieuse et redoute qu'un jour son mari la quitte pour une autre. Si elle savait ... (+) Juliet a pour habitude, lorsque qu'il pleut légèrement, de s'asseoir sur un banc et de simplement attendre, la pluie a toujours eu la faculté de la calmer et de la raisonner. (+) Juliet aime les chapeaux et en possède en grand nombre dans une pièce quasiment remplie que de cartons contenant casquettes, chapeaux, bonnets et autres couvre-chefs. (+) Elle déteste le café et se moque de son frère, Josh, qui lui en raffole. Pour tout un tas de sujets d'ailleurs, Juliet adore charrier son frère mais elle l'adore ô combien très fort et ne saurait ce qu'elle ferait sans lui. (+) Juliet a vécu une très mauvaise passe lorsque son frère se retrouva trois ans dans le coma et elle s'éloigne tout juste de l'alcool mais ne renonce finalement pas à la cigarette. (+) Une petite manie de Juliet est sans doute de punir ou de sévir sur sa petite soeur, Serah, en lui pinçant l'oreille, tirant doucement jusqu'à ce qu'elle demande grâce. (+) Juliet est tombée amoureuse du meilleur ami de son frère, Henri et a fini par l'épouser il y a moins d'un ans. (+) Juliet vit un deuxième amour complet et total avec la musique sous toutes ses formes. Elle commença le piano très jeune et suivit avec le violon. (+) Son premier amour de lycée se solda par un échec et son frère se chargea de punir le garçon qui avait osé profiter de sa soeur, une nuit, une seule avant de la plaquer.
theme violin
Conservatoire, Atlanta.25.11.2009.
« Tu es bizarre. ». Juliet posa son violon sur ses genoux avant de tourner la tête vers le jeune homme qui venait de lui parler. Elle le reconnaissait, c'était Javier, il était grand à la chevelure très claire, mais surtout, il se dégageait toujours de lui, une assurance à la limite de l'arrogance. « Parce que je sais accorder mon violon sur le bon octave et toi non ? ». Il ne faisait aucun doute que de tous les élèves de sa classe, il était le plus médiocre. Chaque fois qu'il jouait, c'était comme une torture pour ses sens. Malheureusement, il semblait qu'elle soit la seule à être consciente de ce manque de justesse. Seulement, ce qui aurait pu être qu'un petit détail pour certains, était pour elle quelque chose de perturbant et qui l'empêchait de jouer correctement chaque fois. C'est pourquoi elle avait pris les devants et lui avait demandé de la rejoindre à l'auditorium après les cours. « Mon violon est parfaitement accordé. ». Elle nota aussitôt son changement d'attitude, cachant derrière son arrogance une insécurité qu'elle jugea nouvelle. Elle avait déjà remarqué combien tout le monde semblait toujours aller dans son sens, se confronter à une personne qui agissait différemment devait sans doute le maître mal à l'aise. « Non. Il est une octave trop haute à chaque fois. ». Il soupira, visiblement agacé par ses propos. Cette nouvelle attitude ne lui échappa pas et elle se sentit légèrement mal à l'aise. Son but n'avait jamais été de le blesser, simplement de l'aider à s'améliorer. « Et même si c'était vrai, en quoi cela te dérange ? Au pire des cas, tu as raison et c'est tout bon pour toi, parce que tu seras indéniablement la meilleure. ». L'agressivité dans la voix du jeune homme poussa Juliet à se refermer un peu sur elle-même, croisant les bras sans vraiment y penser. Son moyen à elle de se protéger de ses propres ressenties et réactions. « Non. Parce que je t'entendais jouer faux et ça m'empêche de me concentrer. ». Être hypersensible tout en possédant l'oreille absolue n'était pas quelque chose de simple tous les jours pour la jeune Stark. En particulier depuis qu'elle avait rejoint le conservatoire et qu'elle devait jouer en compagnie de parfaits étrangers. « T'es vraiment trop bizarre toi. ». Malgré tout, il lui adressa un sourire avant de monter sur la scène et de venir s'asseoir près d'elle. Elle prit alors son archet, le faisant tourner doucement entre ses doigts, son autre main se baladant sur les cordes de son violon. Il avait sûrement raison, elle était sûrement extrêmement bizarre. Ce n'était pas la première fois qu'on le lui disait. Seulement, elle ne pouvait pas faire grand-chose à ce sujet. Sauf peut-être s'enfermer à double tour dans sa chambre et vivre avec pour seule compagnie la douce mélodie de son instrument. « Admettons que tu aies raison, comment je fais pour bien l'accorder? ». Sortie de ses pensées par le jeune homme, elle sursauta malgré elle. Elle lut aisément la surprise sur son visage. Il la trouvait déjà étrange, ce n'était pas ainsi qu'elle allait lui prouver le contraire. Elle le regarda sortir son violon en silence, hésitant quant au comportement qu'elle devait avoir avec lui. Il n'avait pas l'air hostile, mais il ne semblait visiblement pas à l'aise avec elle et cela se ressentait donc sur sa propre attitude. Elle resta alors un instant à observer le violon du jeune homme avant de se lever et de le lui prendre. « Tu utilises trop les tendeurs et pas assez les chevilles pour l'accorder. Tu perds en justesse. ». Après avoir posé son propre violon sur un tabouret, elle observa de nouveau le violon de Javier, faisant vibrer chacune des cordes de ses doigts avant d'ajuster leur réglage. Parfois, il ne manquait pas grand-chose, une subtilité qu'elle était la seule à entendre mais qui lui simplifierait sans aucun doute la vie. Reprenant son archet, elle porta l'instrument à sa gorge et ne tarda pas à jouer quelques notes, souriante. Elle croisa le regard du jeune homme, qui semblait ravis et se laissa alors emportée. L'archet glissa alors sur les cordes avec grâce pendant quelques minutes. « Tu vois, ainsi c'est beaucoup mieux. ». Elle lui redonna alors son instrument qu'il prit en la regardant avant de froncer les sourcils. « Tu avoueras quand même que la nuance est subtile. ». Elle n'avait pas besoin de dictionnaire pour comprendre qu'il n'entendait pas vraiment la différence d'octave qui semblait tant la gêner. Mais il souriait et il n'avait plus l'air aussi agacé qu'il ne l'était au début de leur échange, alors elle s'apaisa, consciente que même s'il la trouvait étrange, il l'appréciait.
« Qu’est-ce qui se passe ? » Juliet leva les yeux vers la maquilleuse qui la questionnait gentiment du regard. Elle devait passer à l'antenne dans peu de temps, c'était l'heure de son émission : « La vérité sinon rien. » En bonne présentatrice, elle ne pouvait pas repousser mais Juliet n'avait plus le cœur à l'ouvrage. Elle serra le téléphone qu’elle avait encore en main. Les larmes tombaient sans qu’elle ne puisse les retenir. Elle avait l’impression que son monde s’écroulait. Plus rien ne serait pareil, c’était ce que la jeune femme pensait à présent. Sans un mot, elle se releva et sortit de du plateau, laissant là son si précieux show. Ce n’était pas possible. C’était une erreur et on allait la rappeler d’une minute à l’autre pour s’excuser de ce quiproquo. Elle courut jusqu’à la sortie de secours et respira l’air frais qui lui parut pourtant chargé de mauvaises ondes. Appuyée contre le mur, elle réalisa qu’il n’y aurait aucun nouvel appel. Que c’était bien vrai. Qu’il s’était véritablement passé des choses horribles en Irak. Ses larmes redoublèrent et elle se laissa glisser au sol. Plus rien ne semblait avoir d’utilité, tout paraissait avoir perdu de sa saveur comme un monde pâle et terne dans lequel son frère ne serait plus. Il fallait qu’elle réagisse, qu’elle se rende à l’hôpital militaire d'Atlanta où on allait le rapatrier. Il fallait qu’elle contacte Serah et Matthew. Il fallait … Elle ne voulait pas être seule, elle ne voulait pas le voir seule. La jeune femme rechercha dans ses contacts et finit par trouver le bon numéro. « Henri … Henri, c’est Juliet … Josh, il est … ». Des sanglots dans la voix, elle savait qu’en ne finissant pas sa phrase, le meilleur ami de son frère imaginerait la pire chose possible. Elle allait devoir le rassurer, partiellement. « Ils le rapatrient à Atlanta … Il faut que j’aille le voir … Henri … Je … Je ne veux pas y aller seule … ». Une demande voilée qu’il comprendrait bien. Juliet savait qu’il viendrait. Elle souffla un long moment pour tenter de retrouver une voix normale et raccrocha simplement sur ces quelques mots. « On se retrouve là-bas. ». Elle n’avait pas la force d’en dire plus et pensait que Henri ne lui en tiendrait pas rigueur, depuis le temps qu’ils se connaissaient. Nerveuse de voir dans quel état se trouvait son frère. Triste de le savoir mal en point. Juliet vit ressortir des oubliettes de vieilles amies, ennemies qui ne l’avaient pas oubliées depuis ses années lycée, rebelles. Une bouffée et elle se sentit apaisée, avant que les tremblements ne reviennent. Deux bouffées, trois bouffées … ses vieux défauts revenaient bien vite. Il fallait que son frère revienne parmi eux. Rien ne serait plus pareil. Elle ressentit comme une solitude pesante que seule la cigarette entre ses doigts pouvait désépaissir un instant. Une solitude qui se soignerait peut-être avec le temps mais que seul le regard de Joshua posé sur elle pourrait faire disparaître à jamais. Elle voulait son frère, c’était aussi simple que cela.
Hôpital militaire d'Atlanta. 23.12.2009.
« Vous êtes encore là ? Vous devriez rentrer, il sera encore là à votre retour. » Juliet laissa échapper un petit sourire mélancolique et hocha la tête à la phrase du médecin. « Mais … et s’il se réveille ? » Cela faisait déjà un mois que Joshua était là, dans ce lit, relié à des machines qui l’aidait à rester du côté des vivants. Un mois que la jeune femme avait appris la nouvelle et s’était remise à la cigarette. Un long mois qu’elle mangeait mal et avait arrêté son émission ne s'occupant plus que de Matthew et un peu aussi de Serah qui le vivait presque encore plus mal qu'elle. Juliet espérait qu’il se réveille à chaque instant et ne vivait plus que dans l’expectative. « Ne vous inquiétez pas, vous serez la première qu’on appellera. » Elle lança un nouveau sourire triste au médecin et se releva, embrassant son frère sur le front avant d’enfin le lâcher du regard. Les épaules plus voûtées que normalement, le moral bas, c’était son quotidien depuis l’annonce du coma de Josh. Elle avait tellement peur qu’il ne se réveille jamais. Ça aurait été insoutenable pour Juliet. Son frère c’était … c’était tout et vivre sans lui était bien dur finalement. Joshua, Serah ou Matthew, peut-être aussi Henri, s'ils venaient à disparaître elle ne s'en remettrait pas. Lorsque déjà, il était parti en Irak, elle avait eu peur, elle avait pleuré et finalement accepté qu’il s’éloigne à l’autre bout du monde mais là … la situation était plus mortelle et elle ne voulait surtout pas cette fin pour son frère. Ce n’était pas une vie que de parcourir l’Irak comme le militaire qu’il était. Il avait encore à fonder sa famille, aimer quelqu’un … tant de choses et c’est pour cela que Ginny n’abandonnerait pas ! Son frère avait besoin d’elle et elle ne le laisserait pas tomber, s’il le fallait, elle établirait un campement devant la porte de sa chambre mais elle ferait tout pour qu’il ne soit pas seul et la voit à son réveil car oui, il allait se réveiller ! Elle se souvenait alors de tous ces moments où son frère la surveillait, où ils avaient de longues conversations, où il lui apprenait des choses, où ils partageaient mille choses. Elle se souvenait de l’époque où …
▬ flashback « Josh ! Joshua ! Attends-moi ! Attendez-moi ! » La petite fille courrait à la suite des deux garçons qui avaient pour projets de se rendre en lisière de forêt pour jouer les aventuriers et construire leur cabane de l’amitié. Ni l’un ni l’autre ne fit attention à elle mais la petite fille n’avait pas l’intention de lâcher l’affaire. Elle ne voulait pas rester seule à la maison avec sa mère qui faisait la lessive alors que son frère allait s’amuser avec son super copain, Henri. « Cours plus vite Ginny ! » Son frère qui rigolait de sa petite sœur mais qui ralentit tout de même l’allure, faisant stopper la course des deux garçons. Juliet arriva enfin à leur hauteur, les joues complètement rosies de sa course. « Allez viens princesse, ton preux chevalier t’emmène dans ton nouveau château. » La petite fille rigola pendant que son frère tentait de la porter et qu’elle reculait à chaque fois. « Josh, j’suis plus un bébé. » Et elle fit semblant de bouder avant que son frère ne vienne la chatouiller. Il la prit ensuite par la main, haussa les épaules face aux mots silencieux de Henri et il entraîna tout le petit monde jusqu’à leur futur château, un lieu de jeu idéal. flashback ▬
… où elle comptait sur son frère pour s’occuper d’elle, où elle s’incrustait auprès des deux amis et pouvait se montrer capricieuse. Avec le temps, les choses avaient changé et ses préoccupations avaient été tout autres. Il y avait d'abord eu Serah. La petite brune qui avait rejoint la famille bien rapidement et que Juliet s'était jurée de protéger. Toutes les deux, ça avait vite été la complicité mais aussi les chamaillerie. Serah était de celles qui fonçaient et vivaient pleinement leur vie. Juliet était plus calme et posée. La plus petite embêtant la plus grande. La blonde jurant de lui arracher l'oreille si la brune n'arrêtait pas ses pitreries. Un geste qui était presque devenu affectueux avec le temps. Un code entre sœurs. Et puis finalement, il y avait eu le lycée et son coup de foudre pour un des gars populaires du bahut. Une année avant qu’ils ne sortent ensemble, trois mois avant qu’elle n’ose l’embrasser, quatre autre mois avant qu’elle n’accepte de passer la nuit avec lui … Des erreurs de jeunesse qui l’avaient éloignée un temps de ses amis et embrouillée avec son frère qui ne voulait pas qu’elle sorte le soir et qui la surveillait trop. Puis Joshua était parti était parti sans donner de nouvelles à qui que ce soit. Puis il y avait eu la faculté. Les Stark avaient appris que l'aînée avait fini par rejoindre l'armée, Juliet et Serah n'avaient plus qu'à accepter la nouvelle et continuer à vivre. La première des sœurs s'éloigna un peu, préférant ses amis de faculté à sa famille. Mais rapidement, à ses vingt ans, une autre nouvelle chamboula la famille Stark et perturba beaucoup le voisinage. Leur mère attendait un nouvel enfant. Un petit Matthew qui vint à naître en octobre. Serah adopta tout de suite le nouveau-né, prenant son rôle de grand sœur au sérieux, appréciant de ne plus être la petite dernière. Pour Juliet, l'affaire avait été plus complexe et jamais vraiment, elle n'avait pris le temps de se rapprocher de lui. Elle aimait son petit frère mais les choses étaient faites de manière à ce qu'elle s'isole un peu du reste de la famille. Joshua avait été son point d'ancrage, son grand frère avec qui elle entretenait une correspondance assidue et qu'elle espérait revoir, plus longtemps que durant une permanence au moment des fêtes. Le temps passait, leur jeunesse et leur innocence disparaissaient sans qu’ils en aient l’impression. Le temps avait fusé. Le temps passé avec son frère aussi. Jamais assez long disait-on ! Juliet jeta un dernier regard sur Josh et rentra chez elle. Elle reviendrait demain et après-demain. Et tous les jours après ! C’était bientôt noël, son cadeau, elle comptait bien l’avoir et ce qu’elle voulait, c’était son frère.
Bar d'Atlanta.12.08.2010.
« Ginny, viens. On y va. » Juliet hocha négativement la tête et s’affala sur le comptoir, les yeux clos et la tête vide. Elle ne voulait plus avoir à penser et elle était vraiment bien ici. Personne ne la jugeait, personne ne la regardait avec pitié, personne ne cherchait à se mettre à sa place parce qu’ils étaient tous dans le même état qu’elle, parce qu’ils ne connaissaient plus la pitié, parce qu’ils ne pouvaient pas se mettre à sa place. Personne ne le pouvait. « Chui bien là, rentre-toi et trouve-toi une femme à dorloter, chui pas candidate ! » Bouche pâteuse, voix aiguë et mouvement circulaire de la salle. Les verres de tequilas parlaient pour elle et elle le regretterait sans doute plus tard. Affaiblie, triste et prête à perdre le contrôle, elle s’enfuit dans les toilettes aussi vite que ses jambes pouvaient la porter. Elle voulait que Henri s’en aille. Qu’il la laisse. Elle était bien là. Elle n’avait plus à penser à son frère qu’elle ne reverrait sans doute pas. Rien ne s’était produit à noël, aucune amélioration, aucun signe, rien. Il était resté étendu là sans réaction. Juliet s’était énervée et lui avait ordonné de se réveiller, elle l’avait bousculé … avant que l’on vienne la sortir de la chambre. Henri était alors venu, il devait passer de toute façon. Ils étaient restés tous les deux et elle avait pleuré jusqu’à ce qu’il la ramène chez elle. Juliet n’avait pas voulu resté seule mais ne lui avait rien demandé … elle avait vidé la bouteille de whisky qu’elle gardait pour les occasions ce soir-là. Elle avait commencé la descente aux enfers. Il y avait maintenant cinq mois de ça qu’elle oubliait sa peine et sa peur dans l’alcool. Cinq longs mois que rien ne se passait, rien ne changeait. Cinq mois que Henri la forçait à rentrer chez elle le soir. Toujours là pour l’aider alors que lui-même allait mal. Ils fumaient tous les deux, ils se déglinguaient tous les deux. Juliet en oubliait son père, qui vivait maintenant seul après la mort de sa mère, quelques temps auparavant, et ne prenait plus de nouvelles. Elle pensait seulement à reprendre contact avec la réalité, difficilement. Mais ce soir, elle voulait juste sombrer et ne plus se rappeler de rien. Elle n’était même pas passée voir Josh. Bon sang, elle n’était même pas passée le voir. Prête à tomber à tout instant, elle ressortit en trombe des toilettes et fonça sur Henri. « J’veux voir Josh, Henri. J’veux le voir. » Ses mots étaient décousus et elle était ivre. Elle l’avait sans doute blessée par ce qu’elle avait dit avant et pourtant il était toujours là. Henri. Elle se rendait compte qu’elle l’aimait mais elle n’était pas sûre d’avoir la force de se donner comme elle voudrait à la relation. Elle avait peur aussi, qu’il ne la quitte comme Joshua, qu’il soit là sans être là. Pour le moment, elle profitait du réconfort et de l’amitié que lui offrait Henri, demain peut-être … elle lui dirait. « Henri … Josh … » Ce n’était même plus une phrase, des mots, entrecoupés de sanglots. Juliet pleurait maintenant face à Henri, cramponnée à lui. « On y va Ginny. » Il l’entraînait jusqu’à la voiture. Trop enivrée pour se rendre compte que l’hôpital était à côté, pour voir que Henri ne l’y conduisait pas, elle réussit l’exploit de s’asseoir sur le siège passager, attendant patiemment que le pilote fasse démarrer son bolide. Ils roulèrent jusqu’à Lakeview. Henri l’entraîna jusqu’à chez elle. Il s’occupa d’elle alors que seuls les mots « Josh » et « Henri » transparaissait de son demi-sommeil.
« Ginny, qu’est-ce que tu fais ?! » Vêtue de son pyjama, un chapeau d’aventurier vissé sur la tête, Juliet regarda Henri, les yeux aussi ouverts que ceux d’une chouette en pleine nuit, surprise dans sa chasse. « J’vais voir Josh. » Marmonnement à peine audible, elle continua à avancer dans le jardin, à la recherche de la sortie qui se trouvait bien sûr à l’opposée. « Juliet… » Elle fit un demi-tour forcé, les mains de Henri posées sur ses épaules, ses yeux ancrés dans les siens. Maintenant qu’elle le voyait, il avait un air fatigué. Elle était tellement désolée de lui faire vivre ça. Mais c’était lui qui restait et elle voulait voir son frère. Butée et particulièrement irréaliste à l’instant précis, Juliet chercha à se dégager mais il la maintenait fermement. « Tu as vu l’heure ? Juliet, tu iras demain, les visites sont interdites à cette heure. » Il avait vraiment l’air désolée pour elle mais elle s’en fichait, elle voulait y aller et son obstination fit sourire Henri. « Tu croyais que je ne te verrais pas sortir en douce ? Tu es aussi discrète qu’une mouette flairant du poisson ! » Juliet se stoppa net dans son mouvement et sourit alors. Cette conversation lui en rappelait une autre …
▬ flashback « J’te jure, laisse-moi passer ou tu vas le regretter. » Énervée, Juliet jaugea son frère qui faisait bien une tête de plus qu’elle. Il n’allait quand même pas lui dire quoi faire ?! Surtout pas lui alors qu’il faisait n’importe quoi de son côté ! « Et tu comptes me faire quoi p’tite sœur ?! Tu n’iras pas, point. Tu as mieux à faire que d’aller traîner avec ce lourdaud ! » Il croisa les bras sur sa poitrine en signe complet de désaccord. Ce qu’il pouvait exaspérer Juliet quand il jouait les grands frères ultra-protecteurs. « Josh … c’est mon copain, j’ai le droit de le voir, en plus il est absent depuis une semaine. S’il te plaît. Tu devrais le connaître mieux, il est vraiment gentil. » Elle n’avait pas d’autre solution que de convaincre son frère. Impossible de passer par l’entrée principale à cette heure, son père serait sûrement lui aussi sur son dos et elle avait bien assez à faire d’un frère. « Ah ouai ? Je suis pourtant sûr que ce n’est pas pour tes beaux yeux qu’il te collait une main au derrière dans le parc l’autre jour ! Tu n’iras pas à cette heure et surtout pas dans cette tenue, ce n’est pas discutable. Tu croyais vraiment que je ne t’entendrais pas sortir ? On dirait un buffle quand tu respires. » Il était moqueur et Juliet savait qu’il essayait tant bien que mal de l’énerver pour qu’elle ameute leurs parents et soit privée de toute sortie hypothétique et ça marchait presque … « Tu n’es pas mon père ! » Elle avait grogné ces mots avec haine. C’était une évidence qu’il n’était pas son père. Il était tout juste plus mature qu’elle de certains points de vue, il n’avait pas à donner son accord ou non. « Non mais je suis ton frère et en tant que frère … » Il fut interrompu par une Juliet qui venait de faire un rapprochement. « Et tu allais où toi ? Ne me dis pas que c’était pour m’empêcher de partir que tu as enfilé cette tenue et que tu t’es brossé les cheveux ! » Josh semblait pris au dépourvu et Juliet savoura sa victoire en imitant la posture de son frère, bras croisés, signe qu’elle attendait une explication. « Je … ça ne te regarde pas. » Mauvais point pour lui. « Ah ! Alors tu allais aussi faire le mur ! Tu me laisses aller rejoindre Bryan et je te laisse aller où tu voudras. C’est ça où j’avertis les parents pour nous deux et tu seras punis tout comme moi ! » Pris à son propre jeu, Josh marmonna un instant et finit par sortir un : « Ok ! ». Agrémenté d’une tape dans la main que lui tendait sa sœur. « A plus tard Josh ! » Juliet fanfaronna un instant puis disparut dans la nuit, rejoignant Bryan qui l’attendait plus loin. flashback ▬
… une autre conversation bien commune entre frère et sœur à leurs années lycée. Une complicité jusque dans leurs divergences. Le pire dans tout ça était que Joshua avait raison, comme bien souvent. Bryan était un sale type qui s’était joué de Juliet et avait simplement voulu la mettre dans son lit. Serah l'avait prévenu pourtant au même titre que Josh mais elle n'avait pas écouté. Il fallait quand même reconnaître à Bryan sa patience et autant dire que pour dérider et dévergonder un peu Juliet il en fallait ! Il avait attendu un peu moins de deux ans avant qu’elle n’accepte de passer la nuit avec lui … et pour quel résultat ?! Des soirées de pleurs chez Juliet, des menaces de la part de Serah et un nez cassé par Joshua du côté de Bryan. En pensant à ça, son frère lui manqua d’autant plus. Elle finit par réaliser où elle était, dans quelles conditions. Dehors, en petite tenue, face à Henri. Elle tenta un pâle sourire à son protecteur et finalement à la personne la plus proche d’elle ces derniers temps. « Je suis … désolée Henri. Pour tout ça.. Je veux simplement … » Elle avait la gorge nouée et de nouveau envie de pleurer. Elle se serra contre Henri et reposa sa tête sur son épaule. « Il me manque. Je voudrais tellement qu’il soit là avec nous … »
Hôpital militaire d'Atlanta.20.08.2012.
« J'te jure que si … si ... » Juliet chercha à s'appuyer sur le seul siège de disponible dans la pièce. Les haut le cœur la reprenait et elle voyait une Serah dédoublée. Il devait être vingt-et-une heure et aucun bruit n'émanait du couloir. Seule preuve de leur présence dans un hôpital était le bip régulier de la machine qui ne faisait plus qu'un avec Joshua. « Tu as intérêt à ... » Totalement désorientée, elle parvint juste à s'asseoir avant que la pièce ne se mette à tourner. « Rentres. » Un sifflement, un chuchotement. Juliet savait ce qu'elle allait trouver en venant à l'hôpital. Sa sœur y était à coup sûr. Il n'y avait pas un jour où Serah ne venait pas voir son frère. Pas un, où elle acceptait de partir et le laisser. Juliet avait Henri mais sa sœur lui manquait. Toute leur vie de famille lui manquait. Matthew pleurait le fossé qui se creusait entre lui et les adultes. Entre lui et Juliet surtout. Mais celle-ci voulait juste retrouver sa petite sœur et qu'elle rentre avec elle. Une décision prise sur un coup de tête après être passé au bar en face de l'hôpital. Toutes ses pensées étaient tournées vers sa sœur. Plus de Josh, plus de Matthew,plus de Henri. Serah devait être reconduite chez elle. Juliet ne voulait pas qu'elle reste une fois de plus ici, à veiller sur leur frère qui ne connaissait aucune évolution. Elle la voulait auprès d'elle même si ça voulait dire s'éloigner de Joshua. Elle commençait à accepter le fait qu'il ne puisse pas revenir. Que jamais elle ne puisse parler de nouveau avec lui. C'était un réalisation suffisamment insupportable pour que la tequila soit son unique soutien. Mais à l'instant précis, elle voulait être avec sa sœur, la soutenir et jouer son rôle d'aînée. De quoi esquisser un sourire car à cette heure-ci, Serah serait plus apte à s'occuper de sa sœur que l'inverse, ce que Juliet ne voyait pas. Elle voulait croire en son rôle de grande sœur, comme elle y avait cru lorsque ...
▬ flashback « Virginia, Joshua ! Elle arrive. » Les deux enfants s'étaient jetés en bas des marches, se ruant sur les fenêtres qui menaient sur la cour. De leur onze et neuf ans, la patience leur était inconnue et la semaine avait été plus qu'insupportable pour les deux parents. Ils voulaient leur petite sœur. Serah qu'elle s'appelait. « Je la vois pas ! » Joshua trépignait. Sa sœur avait le nez collé à la vitre dans une posture des plus amusantes. « La voilà ! » Juliet s'était aussitôt précipitée vers la porte d'entrée pour l'ouvrir en grand et attendit calmement sur le pas de la porte que les adultes entament la conversation. Elle sourit à l'enfant brune qui lui faisait face et lui tendit la main, dans une réplique parfaite de ses parents vis à vis de l'autre dame. « Moi c'est Virginia mais tu peux m'appeler Ginny. » La petite ne parlait pas mais à son regard, on put dire qu'elle avait compris. Aussitôt, Joshua poussa sa sœur pour se retrouver face à Serah et montrer qu'il existait. « Joshua. Tu es bizarre, toi ? » Une façon sympathique de dire à la petite brune qu'elle avait le regard vague et l'air perdue. Juliet roula des yeux et écouta une petite minute ce que disait les grands. Puis n'y tenant plus, elle saisit la main de Serah et l'entraîna vers le salon. « On va bien s'amuser tu vas voir. » A cet âge, la notion d'amusement résidait dans les histoires qu'ils s'inventaient mais peu importait, Juliet était contente d'avoir une petite sœur et tout comme Joshua, ils l'acceptèrent immédiatement. « Ginny, je devais d'abord lui montrer ma chambre ! » Et la vie repartait comme elle était habituellement, un Joshua surexcité, une Juliet plus calme que d'accoutumée et une petite Serah, nouvelle et qui ne tarderait pas à s'habituer à son nouveau chez elle, comme si elle y avait toujours vécu. flashback ▬
… lorsque Serah était arrivée dans la famille. Tout avait été tellement parfait. Juliet voulait revenir à cette époque, tout recommencer. Ne pas perdre Joshua, ne pas s'éloigner de sa famille, ne pas faire les mêmes erreurs. « Rentres. » Sa voix montait dans les aigües et elle suppliait sa sœur du regard. Serah céda sans doute et saisissant son manteau, pris sa sœur sous le bras et l'entraîna jusqu'à la voiture. Elles étaient sœurs et par ce temps, en cette période dévastée, mieux valait se soutenir jusqu'au bout.
Hôpital militaire d'Atlanta. de nos jours.
Ses doigts glissaient sur les cordes avec douceur et justesse. L’archet se baladait avec aisance tandis que les larmes coulaient sur son visage. Elle imaginait son frère qui l’accompagnait au piano et qui lui souriait alors qu’elle faisait ses arpèges. Mais il était là, allongé sur ce lit depuis plus de trois années, aussi pâle qu’un mort, aussi menu qu’un enfant. Il paraissait se reposer, dormir d’un sommeil d’où le réveil était difficile, presque impossible. Elle trembla et l’archet perdit de sa souplesse. La note glissa en un trémolo mélodieux et mélancolique. Elle avait l’impression de jouer dans le vide, que ça n’avait pas véritablement de sens sans son frère. Bien sûr, Juliet avait recommencé sa vie, retournant à son show télévisé, donnait des cours au conservatoire à ses heures creuses mais elle ne touchait pratiquement plus au violon, ni même au piano qui était devenu un élément synonyme de Josh. Elle ferma les yeux, évitant de penser. Seulement jouer. Mélodie agréable, triste, pleine d’émotion. Un piano imaginaire suivait rendant le morceau beaucoup plus beau encore. Juliet se laissa transporter par les notes juxtaposée les unes aux autres. Elle se perdit dans l’imaginaire d’un monde calme, blanc et où son frère régnait en maître. Josh qui lui souriait et rigolait, Juliet qui le suivait son violon à la main. Un monde si paisible que cela aurait pu être un paradis terrestre. Elle se laissa bercer par la musique et en oublia jusqu’au lieu où elle était. Elle oublia ce qui la reliait au présent. Finalement, Henri avait eu raison de l’inciter à ramener son violon. Cela ferait plaisir à Josh, c’était ce qu’il lui avait dit. Il l’avait laissé dans le couloir avec Serah pour aller s’occuper de patient. Son mari et son confident. Henri était devenu tout cela. Sans lui, Juliet n’en serait pas là. Elle venait d’obtenir le jeton des cinq mois d’abstinence. Pas une seule goutte d’alcool. Henri avait su être présent comme elle l’avait été pour lui. Un soutien qui allait au-delà de l’amitié. Elle pensa tristement à son mariage, auquel Josh n’avait pu assister. Serah et Matthew avait été présent bien sûr, mais il manquait toujours quelqu'un. Si seulement …
Ses doigts glissaient sur les cordes avec douceur et justesse. L’archet se baladait avec aisance tandis qu’un sourire naissait sur son visage. Les dernières notes furent jouées dans un silence total. Il était l’heure qu’elle parte et rejoigne son mari. Il était l'heure de laisser Serah seule avec leur aîné pour aller récupérer Matthew à un cours. Juliet rangea précautionneusement son violon et l’archet. Un faible sourire triste sur le visage. Son regard balaya la chambre et le lit sur lequel reposait Josh. Elle fit quelques pas vers la sortie, se stoppa net. « Ce n’est pas vrai … » un chuchotement. Comme si elle n’y croyait pas, n’y croyait plus. Ou au contraire, y croyait trop, avait trop espéré pour s’assurer que ces espérances se soient réalisées. « Josh ? » Son regard se posa de nouveau sur son frère. Oui. Il avait bel et bien les yeux ouverts. Il était de retour. « Josh ! ».
Et toi alors ?
pseudo/prénom : Mais mais, on s'est déjà vu les copains, si si je vous jure ... je suis celle qui passe inaperçue ! Je vous autorise à m'appeler dieu mais uniquement parce que je vous aime bien. âge : Vous avez mal lu ou quoi ?! dieu ... dieu est éternel et est donc sans âge. fille ou garçon ? et sans couleur, sans sexe. Pays : Egalement , sans pays. Je suis partout et nul part. Je suis votre pire cauchemar. comment tu nous as trouvé ? Tu en as d'autres des questions comme ça. Je suis dieu bon sang de bon soir ! Je connais TOUT. tu penses quoi de notre petit coin tranquille ? c'est ça qui t'a poussé à nous rejoindre ? eheh, t'a le sens de l'humour mon petit. Si je suis là c'est parce que l'une des œuvres de ma création me plaît et d'avantage parce je suis là depuis le tout début. tu es plutôt flood, jeux ou cb ? jeux pardi. Venez jouez mes petits ! sinon tu aimes des séries tv en particulier ? et tu as des chouchous parmi les célébrités ? sais-tu au moins jusqu'à combien de largeur tu as le droit lorsque tu postes une fiche ou un rp avec un codage particulier ? c'est combien ? bien sûr que je sais, je suis omniscient tsé ! tu seras présent combien de temps par semaine ? H24 deary ! I'm GOD ! on n'a pas déjà vu ta tête blonde quelque part à Lakeview ? Bien sûr, mais cherchez pas, jamais vous pourrez avoir ma photo ! tu as pris un être cher de l'un de nos habitants ou tu te la joues solitaire ? Tu poses trop de question, tu veux que je te retire ta langue ? Je suis source de ma propre imagination, bien sûr. un dernier mot pendant que tu tiens le micro ? Prenez-moi, choisissez-moi, aimez-moi !
crédit images : tumblr
Dernière édition par V. Juliet C. Stark le Ven 29 Nov 2013 - 15:32, édité 17 fois
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Sasha E. Savannah
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Sujet: Re: JULIET ✙ when nothing goes right, go left. Sam 25 Mai 2013 - 19:09
☇ ÂGE RÉEL : 36 ☇ DATE D'ANNIVERSAIRE : 09/01/1988 ☇ A EMMÉNAGÉ LE : 25/05/2013 ☇ MENSONGES : 60 ☇ JEU A LA : première ☇ AVATAR : Jenna-Louise Coleman
Sujet: Re: JULIET ✙ when nothing goes right, go left. Sam 25 Mai 2013 - 19:18
mais pourquoi y'a fallu que tu choisisses ce gif lààààààààààà ?! *coeur brisé*
Big sistaaaaaaaa !
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Sujet: Re: JULIET ✙ when nothing goes right, go left. Sam 25 Mai 2013 - 19:21
Welcome , bonne chance pour ta fiche.
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Sujet: Re: JULIET ✙ when nothing goes right, go left. Sam 25 Mai 2013 - 19:49
L'est chou Sasha sur ton vava !
Parce qu'elle a le coeur brisée ma Juju. Attends, leur frère est ... est ... 'fin voilà quoi. Tu sais de quoi je parle. (je laisse le suspens pour les autres ... )
Merci Violet.
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Emily C. Grams
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Sujet: Re: JULIET ✙ when nothing goes right, go left. Dim 26 Mai 2013 - 7:35
Bienvenue sur le forum !
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Sujet: Re: JULIET ✙ when nothing goes right, go left. Dim 26 Mai 2013 - 9:53
Merci Emily.
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Serah H. Stark
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☇ ÂGE RÉEL : 36 ☇ DATE D'ANNIVERSAIRE : 09/01/1988 ☇ A EMMÉNAGÉ LE : 25/05/2013 ☇ MENSONGES : 60 ☇ JEU A LA : première ☇ AVATAR : Jenna-Louise Coleman
Sujet: Re: JULIET ✙ when nothing goes right, go left. Dim 26 Mai 2013 - 9:57
V. Juliet C. Stark a écrit:
Parce qu'elle a le coeur brisée ma Juju. Attends, leur frère est ... est ... 'fin voilà quoi. Tu sais de quoi je parle.
Si t'es comme ça juste à cause du frère, tu vas carrément te tirer une balle lorsque je m'y mettrais
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Sujet: Re: JULIET ✙ when nothing goes right, go left. Dim 26 Mai 2013 - 10:02
C'est ce que je dis ... elle a le coeur brisé. Sa petite soeur a envie de la faire souffrir en plus ... tu crois que ça va la faire sauter de joie. C'est la victime ma juju. :z9:
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Sujet: Re: JULIET ✙ when nothing goes right, go left. Dim 26 Mai 2013 - 16:21
Rebienvenue avec ce nouveau personnage Sarah (= J'espère que tu l'aimeras ; hâte de voir ton personnage sur le jeu, j'adore déjà ^^
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Sujet: Re: JULIET ✙ when nothing goes right, go left. Dim 26 Mai 2013 - 16:26
(a) recoucou la belle adminette ! j'aime beaucoup ton histoire, comme toujours et puis il nous faudra un lien entre toi et Autumn ^^ la belle actrice se devra de passer à ton show nahh? XD BREFFFFF ENCORE WELCOMEEE et jeutaime.
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Sujet: Re: JULIET ✙ when nothing goes right, go left. Dim 26 Mai 2013 - 16:33
Mes deux fondas adorés ! Merci ! & un lien avec Autumn, elle va encore gagner en popularité la belle actrice -si c'est possible- avec sa participation au show. Enfin, Juliet va rien lui épargner, la vérité, la vérité, ça promet un rp sans tabou ! :15:
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Sujet: Re: JULIET ✙ when nothing goes right, go left.