Bambi Talbot & Matthias Cleveland

La nuit avait été longue et n'avait pas donné de chance de dormir à la jeune rousse, puisque de un elle entendait les voisins de la maison d'à côté s'engueuler et se lancer des choses et de deux car elle n'avait plus aucune cigarettes. Malgré tout, Bambi est allé au boulot. Pas vraiment le choix, si elle veut payer son loyer et bien sur ces fameuses clopes qui l'empêchent tant de dormir.
Ce jour là, elle fut chanceuse. Se fut une courte journée, avec à peine quatre chambre à nettoyer et le linges à laver et plier. Par ses efforts, elle a put récolter 40$ en pourboire laissé dans l'une des chambres. Mais ce n'était pas tout, elle s'offrit même une pourboire supplémentaire en empruntant la carte de crédit d'un des clients de l'hôtel pour après le boulot qu'elle puisse aller se gâter un peu au centre commercial. Mais bien sur, elle la rapporterait le lendemain au client en lui disant qu'elle l'avait retrouvé parmi les draps à la buanderie.

Après plusieurs emplettes et quelques vivres acheté, dont un bon frappuccino glacé. Elle s'installa sur un banc dans la zone centrale du centre commercial. Lunettes de soleil bien installé sur son nez pour cacher ses énormes cernes, elle se mit à feuilleter un magasine de mode, tout en mordillant ses lèvres fendues. Elle avait envie d'une bonne clope, même de peut-être plus... mais bien sur elle ne pouvait pas faire ça devant tout le monde non plus. Elle se contenta de continuer à tourner les pages de son magasine et se mordiller les lèvres entre deux gorgées de sa boisson glacée.

FICHE ET CODES PAR BROADSWORD.

(C'est un peu de la merde désolé    sa fait un an, si c'est pas plus, que j'ai pas rp >< )

© BOOGYLOU.

Ginger with
bloody lips

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Devant lui, une vitrine qui affichait des mannequins extravagant et beaucoup trop affriolants pour leur clientèle. À sa main, un sac petit et douteux à côté des achats griffés des jeune femme sortant de la boutique en question. Boutique de luxe, boutique de rêve. Et si seulement il pouvait s’en procurer, pensait Matthias, il achèterait le diamant à sa dulcinée.

Ou peut-être pas. Il revenait de ce petit magasin à bas prit où il avait récolté un collier et un bracelet en bonbons. Ce n’était pas la rivière d’or, mais il se demandait si Candy, son amoureuse, ne préfèrerait pas de toute façon la ficelle à sucrerie. C’était, au fond, plus comique, sucré, douillet et vrai qu’une brillante breloque. Peu importe, il comptait lui faire une douce attention. C’était un coup de tête qu’il avait décidé en finissant de travailler plus tôt qu’à l’habitude. Aller au centre d’achat et lui trouvé un précieux quelque chose. Achat fait, il doutait et paressait, bien naturellement.

Tiré de ses réflexion, il extirpa de sa poche ce cellulaire qui vibrait. Justement.  Quand on pense au loup. «Je vais finir très tard ce soir alors on devra annuler notre souper. Xoxox» Matthias répondit brièvement. Soupira. Et décida d’aller vers l’air des restaurants pour passer le temps. Tant qu’à aller tomber dans l’herbe et la télévision en plastique, il pouvait patienter au centre d’achats.

Il choisit au hasard un restaurant, commanda un café glacé, puis fouilla pour une table. C’est à cet instant qu’il vit la crinière rousse qu’il connaissait depuis peu. Hasard plaisant : Bambi était une compagnie bien plaisante. Une amie, même, Matthias dirait. Et il se préoccupait beaucoup d’elle. La première fois qu’il l’avait vue, il avait pensé à son ex-copine morte d’une overdose. Il l’avait immédiatement prise en pitié, prise en fragile, et l’avait aimée. Bien amicalement, évidemment. Mais il sentait qu’il devait la dorloter un peu ou lui faire attention si Bambi ne le faisait pas pour elle-même.

Il s’approcha donc d’elle, lui tapota l’épaule et, tout souriant, lui dit :

Hey! Bambi! Foutu beau hasard! Ça va bien?

Et il s’assit à la place libre en face d’elle, en posant cette question sans avoir vu, visiblement, le visage ravagée de son amie. Avec ses lèvres de sang et ses yeux de cernes…