Je te regarde Invité et je connais tous tes secrets ! -W | Sujet: Accueillir les nouveaux voisins, c'est la tradition - ANNA & CHRISTOPHER Jeu 6 Fév 2014 - 18:40 | |
| Revenir à Lakeview semblait être la meilleure décision que Christopher Holden aurait pu prendre. Bien qu'il y gardait quelques souvenirs de sa femme ainsi que sa fille, ayant repris la même résidence de vacances qu'il avait à l'époque où elles étaient toujours vivantes, Chris se sentait déjà un peu mieux que dans son Québec natal endroit où trois hommes avaient détruit sa vie du tout au tout. À croire que de gagner le gros lot à la loterie, ce n'était pas ce qu'on pensait. Le rêve s'était vite changer en cauchemar et encore aujourd'hui, la douleur s'empênait constamment du pauvre homme qui plongeait dans une dépression, mais également dans l'alcool. Aujourd'hui, le soleil était beau et chaud et Holden décida d'aller prendre un peu l'air pour une fois. Elle enfila un t-shirt blanc et une paire de shirt, passant la tondeuse durant une partie de la matinée lorsqu'il vit un camion de déménageur s'arrêter devant la résidence avoisinante. L'homme avait terminé son boulot et releva ses lunettes de soleil sur le haut de sa tête, faisant quelques pas jusqu'au camion et surtout à la jolie femme qui venait de sortir - sans doute la propriétaire - il afficha un grand sourire et dit sur un ton jovial, laissant accentuer son accent québécois. « Hey ma p'tite ! C'est toé la nouvelle voisine ! C't'un plaisir, j'suis Christopher Holden, je vis icite ... pis toé, c'est quoi, ton p'tit nom ? » Demanda-t-il tout sourire. Malgré son accent, Jaymes semblait un homme très sympathique de base - bien que la vie l'avait plutôt secoués ses derniers temps - il attendait une réponse de la part de la jolie résidente. |
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Je te regarde Anna H. Hatfields-Barnes et je connais tous tes secrets ! -W ☇ ÂGE RÉEL : 32 ☇ DATE D'ANNIVERSAIRE : 23/05/1992 ☇ A EMMÉNAGÉ LE : 26/01/2014 ☇ MENSONGES : 346 ☇ JEU A LA : première personne ☇ AVATAR : Candice swanepoel | Sujet: Re: Accueillir les nouveaux voisins, c'est la tradition - ANNA & CHRISTOPHER Dim 16 Fév 2014 - 14:36 | |
| Accueillir les nouveaux voisins, c'est la tradition - Maman on a bientôt terminé ? Souffla ma fille en me suivant dépitée. Je la laissais pester dans mon dos en trainant des pieds et me contentais seulement de lever les yeux au ciel avant de continuer ce que j’étais entrain de faire. A savoir une comparaison très précisé entre les divers types de machine à laver que proposait le magasin dans lequel je me trouvais actuellement. Je n’avais jamais eu dans l’idée de m’installer à Lakeview. Et ce n’était clairement pas l’endroit ou je serai venu passer des vacances. Mes plages et côtés californiennes, ou le côté occupé de New York city me convenaient parfaitement pour cela. Ceci dit, j’avais cédé aux supplications et plaintes de ma fille unique. Et ce que je ne pensais être qu’un voyage rapide et dénué d’intérêt était à mon plus grand damne entrain de se transformer en séjour à moyen terme. Voir à long terme. J’aurais pourtant du m’en douter. Etre plus intelligente que ça. Il était évident qu’en acceptant de venir ici pour permettre à Aerie de connaitre son père, cette dernière allait faire des pieds et des mains pour rester. Et cela malgré le fait qu’elle avait une vie ailleurs et des obligations. Il en allait en outre de même pour moi. Ma vie je l’avais construite ailleurs et très loin de cet homme que j’appelais mon ex mari. Cela me paraissait tellement injuste d’être à présent forcé à perdre tout Cela. Bien sur le bonheur de ma fille était plus important que le mien. Je n’étais pas une mère tyrannique ou sans cœur malgré ce que personne pouvait bien penser. J’avais juste bien trop souffert et travaillé tout autant dur pour arriver là ou j’en étais aujourd’hui. Cela n’avait rien eu de facile et j’avais plus d’une fois me battre pour donner le meilleur. Et pas seulement contre les autres mais aussi contre moi-même. Après tout c’était bien connu, nous étions tous notre propre ennemi. Et qu’importe ce que l’on faisait, il n’y avait rien de plus vrai. Le passé, les secrets et les mensonges étaient des poisons puissantes qui tôt ou tard mettaient à mal notre petite routine quotidienne agréable. Etre réaliste sur le sujet nous permettrait souvent d’empêcher au plus les dégâts psychologiques les plus graves sur notre entourage. Se voiler la face en revanche n’apportait jamais rien de bon. Cela ne marchait qu’un temps et tout finissait toujours par voler en éclat comme le verre d’un miroir venant se briser sur un sol bien trop dur. Je savais par expérience, qu’il y avait plus de bas et de coups durs qu’il n’y avait de hauts et victoires. C’était simplement ainsi que cela fonctionnait. Ceux qui vous soutenaient le contraire ne faisaient que vous mentir et se mentir. Mais cette configuration spéciale de la vie nous apprenait cependant à apprécier au maximum les bonnes choses aussi simples soient elles. Aerie épuisée par mon vagabondage sans queue ni tête se planta finalement contre une machine à laver et attendis les bras croisés que je finisse mon manège. Certes une machine à laver était une machine à laver mais les fonctions étaient différentes d’un objet à l’autre. J’avais été quelque peu forcé de m’installer ici car elle ne voulait plus quitter l’endroit. Elle pouvait donc au moins être indulgente et me laisser en paix choisir le modèle que je préférais. Elle me devait bien ça . Même si elle n’avait aucune idée de l’épreuve qu’elle me demandait de passer. Le mal qu’elle me faisait de manière inconsciente en m’imposant un déménagement imprévu dans une ville bien trop pette. J’avais besoin d’un espace conséquent et malgré le charme rural de cette petite ville de Géorgie, je rêvais de la Californie depuis des nuits maintenant. Mon cœur se serrait à chaque fois que je me rendais compte cependant à travers mes rêves éveillés que je ne retrouverai pas mon immense villa moderne acheté à prix coutant. Pas tout de suite du moins. Sur le moment, je ne souhaitais qu’une chose. Celle de voir Daryl commettre une erreur suffisante et me donner l’excuse parfaite pour nous faire disparaitre mon enfant et moi. C’était cruel mais j’étai désespérée. Ma fille me balançait sans cesse depuis trois ans que ne pas avoir de peur la faisait souffrir mais de ma douleur personnelle, lancinante et profonde elle n’en avait cure. Je savais cependant que je n’avais pas le droit de lui en vouloir. Elle n’était qu’une enfant. Et une perle en plus de cela. Sentant néanmoins mes poings se crisper malgré moi, je me forçais à me calmer et à continuer comme si de rien n’était. J’avais parfaitement joué la comédie jusque là, je n’allais pas craquer maintenant. Ce fut finalement une heure et une conversation épuisante avec un vendeur que nous sortîmes du magasin. Ouvrant mon sac, je farfouillais un moment pur sortir mes clés de voiture et plaçais le bon de commande à l’intérieur. D’un mouvement expert et habitué du pouce, je déverrouillais les portières de mon audi et ouvrait la portière côté conducteur. Je m’installais derrière le volant et attendit qu’Aerie fasse de même côté passager pour déposer mon sac à main sur ses genoux. Sans prendre la peine de ‘attacher le démarrais le véhicule et reculais prestement en faisant tout de même attention de n’emboutir personne. Il était fort à parier que les policiers de cette ville seraient bien moins cléments que les policiers californiens et surtout hollywoodiens habitués aux voitures de sport et à la conduite sportive de leur propriétaire richissime. Prenant un virage serré sur la droite et en faisant vrombir le moteur de ma voiture de luxe, je pris rapidement le chemin de ma nouvelle maison. La cohabitation avec Linus n’étant plus possible au vu de nos grandes divergences d’opinions et nos deux forts caractères, j’avais du investir dans une jolie villa moderne dans le quartier le plus chic de la ville. Hors de question de toute façon que je loge de manière indéterminée chez Lizbeth. Nous étions certes des amies extrêmement proches. Nous avions des familles différentes et un besoin d’intimité. En outre je n’étais pas le genre de femme à profiter inopinément de la gentillesse de mes proches. J’avais toujours référé me débrouiller seule. Et puis quitte à être là contre mon gr pour un moment autant que je vive dans un endroit éclairé ou je me sentirai à l’aide. Et la maison que je venais d’acquérir correspondait tout à fait à mes critères. Elle était spacieuse, de plein pied, lumineuse et présentait un bon nombre d’avantage dans l’agencement de ses pièces et son esthétisme. Bien entendu pour le moment elle était encore vide et manquait de vie. Cependant, j’avais au cour des deux derniers jours acheté plusieurs meubles et éléments électroménagers. Quand au reste, cela viendrait petit à petit. Ceci dit, j’avais pris l’initiative de demander à une entreprise spécialisée de rapporter quelques affaires de Californie. Le camion ne devrait d’ailleurs pas trop tarer à arriver à présent. J’avais juste assez de temps pour rentrer chez moi et me poser quelques secondes sur le grand canapé crème que j’avais reçu la veille. Autant dire que le rentrer dans la maison n’avait pas été une mince affaire. Heureusement les livreurs bien plus costauds que moi avaient fini par y arriver. Je garais rapidement la voiture dans l’allée présente devant mon garage. Aerie sauta de cette dernière et alla accueillir plus guillerette à présent le livreur arrêté quelques mètres plus loin. Je sortis pour ma peine de manière plus calme et serrais sa main en guise de salut. J’échangeais quelques paroles d’usage avec l’homme d’une cinquantaine d’année qui aidé d’un de ses collègues déposa la machine fraichement achetée sur le parvis devant ma maison. A ma plus grande surprise, ils me saluèrent avant que je n’ai pu ouvrir la bouche et laissèrent l’objet bien lourd là ou ils l’avaient déposé sans se proposer pour m’aider à le entrer. Je restais stupéfaite avant de plisser la bouche exaspérée. Quel manque de savoir vivre ! Dieu que cette ville me tapait sur le système et ses habitants avec. Aerie m’envoya un regard en coin, déboussolée. Comment allions nous arriver à rentrer ça au juste ? Avant que je ne puisse néanmoins me poser plus de questions, la sonnerie de mon téléphone portable retentit. Avec des gestes secs je me saisissais de ce dernier et décrochais. Eloignant le combiné de mon oreille, je demandais à ma fille de rester là et de surveiller notre nouvelle acquisition. Pour ma part, je m’éloignais à pied de la propriété à grande enjambées pour rejoindre le supermarché situé quelques rues pour lui. Le camion de déménagement en provenance directe de Californie était garé en travers des places de parking. La jeune femme conduisant ce dernier s’excusa de s’être perdue et serra ma main lorsque je la lui présentais. Je balayais ses remarques avec un sourire et montais dans le véhicule utilitaire pour la guider jusqu’à chez moi. Aerie aida la conductrice à se garer au plus près du trottoir pour ne pas gêner la circulation. Une fois le moteur éteint, j’ouvris la portière qui grinça sur ses gonds et sautais quelque peu de ce dernier. Je ne savais pas ce que mon amie Evelyn avait fait prendre ou pas. Je lui avais laissé la charge d’empaqueter les choses essentielles et de les donner par la suite le moment venu à l’entreprise de transport. - Hey ma p'tite ! C'est toé la nouvelle voisine ! C't'un plaisir, j'suis Christopher Holden, je vis icite ... pis toé, c'est quoi, ton p'tit nom ? M’apostropha un homme alors que je m’apprêtais à contourner le véhicule pour aller ouvrir ma porte d’entrée et commencer à débarrasser le camion. Je le considérais un instant en fronçant les sourcils. Au premier regard je n’avais généralement rien de bien sympathique. Et encore moins lorsqu’on me surprenait de la sorte. Mes yeux détaillèrent avec la force de l’habitude la personne qui me faisait face. Et cela sans aucune gêne. Ceci dit la gêne et moi on ne se côtoyait pas beaucoup.
- Anna. Lâchais-je finalement en lui rendant un sourire quelque peu surjoué mais de cela il ne pouvait pas s’en rendre compte. C’était une simple déformation professionnelle. J’avais appris à paraitre charmante en toute circonstance même lorsque j’étais exaspérée, triste ou encore en colère. Ça va certainement vous paraitre un peu cavalier mais est ce vous pourriez nous donner un coup de main ? on est que trois femmes et on a des objets assez lourds à soulever. Repris je finalement après un court instant de silence. ça ne vous dérange pas ? rajoutais je pour la forme. Autant profiter de l’occasion n’est ce pas ? On irait bien plu vite avec un homme aux bras musclés dans nos rangs après tout. Et puis faire parti du gratin hollywwodien vous apprenait à être opportuniste et à toujours profiter de l’instant présent. Et lorsque vous accompagnez votre demande d’un charmant sourire en général vous n’aviez pas trop de soucis pour obtenir une réponse affirmative. Du coin de l’œil je vis ma fille secouer la tête amusée par mon comportement. Je n’y prêtais pas plus que ça attention. Je ne comptais pas passer ma journée à décharger des cartons. Non vraiment, il n’y avait rien de mal à demander un peu d’aide de temps en temps. Même de manière aussi brusque.
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Je te regarde Invité et je connais tous tes secrets ! -W | Sujet: Re: Accueillir les nouveaux voisins, c'est la tradition - ANNA & CHRISTOPHER Lun 28 Avr 2014 - 7:01 | |
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Je te regarde Contenu sponsorisé et je connais tous tes secrets ! -W | Sujet: Re: Accueillir les nouveaux voisins, c'est la tradition - ANNA & CHRISTOPHER | |
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