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La boîte à secrets

Les ragots de Lakeview ◗ voir le sujet

De ANONYMOUS
Je me demande souvent la logique de suivent les gens. Ils le savent pourtant qu'il est dangereux ce W alors pourquoi le provoquer avec leur réunion ?! C'est ma voisine qui m'en a parlé, elle a prévu d'y aller... Je pense vraiment que c'est une mauvaise idée. W risque de venir y faire un tour, c'est sûr !
De ANONYMOUS
A ce qu'on dit par chez moi, le jeune Foster aurait plusieurs petites amies. J'sais pas si c'est vrai mais c'est moche pour ces filles. Malgré tout, bien joué mon gars !
De JANE J. WELLINGTON
La petite nouvelle, Rebecca Hobbs, c'est un foutu spectacle à elle seule, bordel qu'elle me fait rire.
De MAXIMUS GOOD
D'abord il gifle les gamines, maintenant il hurle tout seul. Pas qu'entendre Tyee le sauvage brailler me dérange, mais ces espèces de grognements en russe, en finnois, je ne sais pas, ça commence à me les briser. S'il a le mal du pays qu'il rentre chez lui, ça fichera la paix à tout un quartier.
De TYEE H. L. DAENDELS
Ce que... C'est absurde ! Lizbeth est une amie, rien de plus, et je... Je voulais la voir. La nuit, en pleine rue. Il n'y a pas besoin d'un lieu pour trouver les gens à qui l'on tient.
De JOSH WILLIAMS
Si vous saviez tout ce que Anton entend et voit chez les Spencer. Le petit Chatwood il s'entend trop bien avec le nouveau locataire, ça l'air et il a vu des trucs dégueulasse, mais il a pas voulu m'en dire plus. Et c'est sans parler des engueulades entre la fille Spencer et ce sournois de Chatwood. Anton a du les séparer, mais il m'a dit qu'elle a une solide droite la fille de l’éleveur.
De MEREDITH LANDER
Si vous voulez mon avis, ils n'auraient pas du expédier la petite Chatwood chez les Spencer. Ils ont plus de 70 ans, c'est pas possible de laisser une telle furie chez de si braves gens. Rose voit tous les jours comment ils se font rabrouer par le fille.
De JOYCE RIPPER
Vous savez, celle qui se balade en limousine ? Ben je l'ai vu main dans la main avec le p'tit Chatwood. C'est quand même horrible, c'est la femme de l'autre Chatwood.
De HEATHER SPENCER
Quoi ? Comment ça je suis sexy en dessous érotique ? Non, j'ai rien fait de sexuel à Lizbeth... à part en parler...
De LINUS CHATWOOD
Quoi ? Lady en dessous affriolant ?

intrigue n°3



 
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 Comme c'est jolie sur toi...

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Lizbeth

Lizbeth A. Blackwood


Je te regarde
Lizbeth A. Blackwood
et je connais tous tes secrets ! -W
☇ ÂGE RÉEL : 30
☇ DATE D'ANNIVERSAIRE : 19/02/1994
☇ A EMMÉNAGÉ LE : 12/05/2013
☇ MENSONGES : 2854
☇ JEU A LA : mixte
☇ AVATAR : Eva Green




MessageSujet: Comme c'est jolie sur toi... Comme c'est jolie sur toi...  EmptyJeu 22 Aoû 2013 - 1:14


    Ennui mortel ! J’étais peut-être rabibochée avec mon mari comme il se devait sans rancune et sans haine.  Pourtant, lorsqu’il partait travailler, je m’ennuyais énormément.  Je me sentais totalement inutile dans le monde de mon mari. Il était si actif tandis que moi je répondais à mes coups de fil ou tout simplement prendre des nouvelles de ma compagnie. Je savais que la semaine prochaine, je devais faire un meeting via la webcam, mais je ne servais à rien sinon.  J’étais là à attendre mon mari à la maison espérant qu’il passe la porte le plus tôt possible. Je me tournais les pouces.  Décidément, la reine de la pharmacie n’était pas qu’une imbécile devant des fourneaux. J’étais incapable de concocter des plats pour nourrir Nigel et Linus. J’étais totalement inutile ici !  Je devais m’avouer que me tourner les pouces étaient une activité très intéressante que de partir loin de celui que j’aimais de tout cœur.   Non, je préférais grandement m’ennuyer dans l’attente de le voir traverser cette porte. J’avais envie de lui sauter dans les bras ainsi trouvé le moyen de le rendre heureux. J’avais  ma petite idée ; je ne servais qu’à ça depuis que j’étais  à Lakeview. Je n’étais là que pour contenter mon mari sexuellement parlant. Notre sexualité en avait pris un coup durant le mois et trois jours de séparation, mais elle avait repris en force après nos disputes interminables. Je n’ignorais pourtant pas que c’était la seule chose pour laquelle j’étais utile en sol américain.   Eurêka ! Je pouvais faire des emplettes pour que les yeux de mon homme apprécie mon corps dans de nouveau vêtement. Je n’étais pas du tout narcissique, mais Linus me faisait toujours sentir belle.  Il était si bon pour rendre une femme heureuse quand il mettait du sien et qu’il ne partait à l’autre bout du monde. C’était quelqu’un d’honnête, doux et très amoureux. Il  était mon mien. Je l’aimais. J’aimais passer du temps avec lui de qualité. Je tentais de rattraper le temps perdu.  Ce n’était pas pour rien que m’occuper en magasinant à la recherche de morceau que mon mari appréciera me rendait folle de joie.

    Je me préparais en appelant mon chauffeur pour qu’il me rejoigne ici. J’avais donné congé pour la prochaine semaine à Billy, je devais donc profiter de ses services cette semaine. J’étais dans la minuscule salle de bain des Chatwood où je finissais de me coiffer et de me maquiller. Mes cheveux étaient toujours impeccables hormis au lit où mon apparence m’importait plus. Je m’abandonnais totalement aux mains de mon mari expert.  Bon sang, je l’aimais tellement. Je ne pouvais m’empêcher de sourire en pensant à lui. J’avais hâte de le retrouver.  Je sortis de la salle de bain le téléphone de la maison pour appeler Linus sur son cellulaire. «  Salut, je vais à Atlanta pour faire du shopping. Ne t’inquiètes pas, c’est Billy qui me reconduit. Je t’aime, à ce soir. » dis-je en raccrochant avec ce petit sourire niais accroché à mes lèvres. J’étais décidément une adolescente dans ses premières semaines de relation. Depuis, combien de temps que j’étais avec lui sans me tanner ? Un moment déjà. J’adorais notre couple même si certaines le voulaient voir mort que vivant.  Les clones ! Elles n’aimaient pas mon mari. Pourtant, elles ne le connaissaient pas comme je le connaissais.  Elles étaient agressantes avec lui ; j’avais commencé à m’ouvrir les yeux sur ma vie relationnelle personnelle. Je n’avais personne sur qui compter qui me sois fidèle dans me descendre plus bas que terre quand j’avais le dos tourné. Je sortis de la salle de bain pour sursauter en tombant nez à nez avec Heather. « Salut… » laissai-je mal à l’aise depuis la dernière fois qu’on avait discuté. Je n’avais pas été sympa avec elle. Je devais me rattraper. « Je sortais pour faire des emplettes à Atlanta. Je me disais qu’entre presque belle-sœur, il serait plaisant de passer du temps ensemble surtout que la dernière fois je n’ai pas été très sympathique. Ce n’est pas mon genre, j’en suis désolée. » Je souris de façon sincère à Heather. « J’aimerais vraiment t’avoir à mes côtés. J’ai envie de me rendre utile pour une fois ! »

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Heather

Heather S. Spencer


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Heather S. Spencer
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MessageSujet: Re: Comme c'est jolie sur toi... Comme c'est jolie sur toi...  EmptyVen 23 Aoû 2013 - 1:13

Comme c'est jolie sur toi...  Eg_ic211Comme c'est jolie sur toi...  Tp_ic225
Lizbeth & Heather



Linus est revenu. Ça se passe très mal. Je n'ai pas réussit une seule fois à avoir une conversation avec lui. Chaque fois qu'on se parle, c'est pour finir par prendre la mouche et on s'engueule, on se s'insulte et je finis par m'enfuir avant que ça ne dégénère. J'ai tenté de lui parler, à quelques reprises, mais ça s'est mal finit. J'essaie de rester calme, mais je n'y arrive pas, alors la tension monte. Je n'arrive pas à rester calme face à Linus. C'est insupportable. J'ai des trucs à aller chercher. Des papiers. Je profite de son absence, je sais qu'il est au Fingertips et qu,il y sera encore quelques heures. J'aurai le temps.

Je stationne ma voiture devant la maison et je vois que celle de Liz et dans l’entrée. Je suis que c'est la voiture de Liz parce qu'elle brille de luxe et qu'il y a un chauffeur en costard appuyé contre la porte passager. Bon sang, autant d'argent m'agace. Pourtant, Liz n'est pas une méchante femme. Pour elle, c'est normal d'avoir un chauffeur. Comme Threesh Hurrington probablement. Tant pis, de toute manière, je viens seulement prendre quelques papiers et je retourne chez moi. J'entre, sans frapper, parce que c'est encore chez moi. Je me retrouve rapidement face à Liz, qui se prépare visiblement à sortir. Elle est élégante, comme à son habitude. Ses vêtements d'aujourd'hui doivent coûter plus cher que ma voiture. Elle me salut, je lui répond et je souris. Je souris toujours, même quand j'en ai pas envie. Je ne compte ps trop m'éterniser, mais elle se met à me parler.

La première fois qu,on s'était revues, deux ans après le mariage, c'était il y a quelques semaines. J'avais parlé contre Linus et elle l'avait défendu. Ce qui est normal, je n'aurais pas du parler contre lui, mais je venais de comprendre qu'il était parti comme un voleur et ça m'avait mit en rogne contre lui. La dernière fois, c'était à la fête de la musique. Ça ne s'était pas très bien passé là non plus. Je les avais évité. Maintenant, elle s'excuse de son comportement. Elle n'a pas vraiment à s'excuser, c'était surtout de ma faute, mais malgré tout, je reste contrariée. Comment peut-elle le défendre après qu'il lui ait fait un truc pareil. Je l'aurais incendié, moi. J'écoute attentivement son plaidoirie et je la crois. Elle est sincère et moi aussi je le serai. C'est une fille bien, malgré sa richesse incommensurable.

- T'en fais pas, je t'en veux pas. Je comprend, tu l'as défendu, c'est normal. J'aurais pas du le critiquer.

Veut-elle vraiment que je fasse avec elle les boutiques ? Je crois qu'elle est sincère. Elle doit se sentir seule. Elle n'a ici que Linus et Nigel. Et aucun des deux n'est friand de shopping. Et encore plus concrètement, ce sont des mecs. Aucun mec n'aime faire les boutiques. J'ai passé toute ma vie avec Errol et Linus. Ça ne fait que 10 ans que j'ai des amies filles et franchement, c'est bien. Y a rien de mieux qu'une fille. Liz n'a pas d'amies ici. Elle n'a que Linus. Et Nigel, mais Nigel est encore jeune.

- Je vois pas en quoi me faire dépenser une fortune dans les boutique peut m'être utile. Mais je souris. Mais l'idée de flamber une paie en vêtements me tente. Je jette un coup d'oeil vers l'entrée. Dis, on se fait conduire par ton chauffeur ?

Oh, jouer la richissime personnalité me tente, je dirais. Profiter d'un tel luxe durant quelques heures, j'ai tout à gagner. Et rien à perdre, sauf une fortune. Mais peu importe, j'y survivrai. Non, une journée de luxe, je peux bien en profiter. Et j'apprendrai à connaître Liz, ce qui n'est pas une mauvaise idée. J'arriverai peut-être à comprendre ce qu'elle peut bien trouver à Linus.
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Lizbeth

Lizbeth A. Blackwood


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MessageSujet: Re: Comme c'est jolie sur toi... Comme c'est jolie sur toi...  EmptySam 24 Aoû 2013 - 1:11

    Je n’aurais jamais cru que mes plans seraient aussi rapidement changés. J’étais tombée nez à nez avec Heather, la cousine de mon mari. Je n’avais pas été très sympathique avec elle lorsque j’étais débarquée en sol américain. Elle m’avait accueillie le mieux qu’elle le pouvait puisque je ne m’étais annoncée d’avance. À base, j’étais déjà hors de moi vis-à-vis le comportement de mon mari qui avait pris la fuite littéralement. J’avais été profondément blessé. Je ne me sentais pas à l’aise à affronter Heather la tornade lors de mon arrivé. J’étais une petite boule de nerf à mon arrivé, j’avais du mal à gérer mes émotions surtout lorsqu’il était question de mon mari. Heather avait fait l’erreur de jouer l’effronté face à l’homme que j’aimais. Bon, il n’avait été présent, mais je ne pouvais accepter sa vision totalement fausse de Linus. Mon mari était peut-être distant avec tout le monde, mais il n’avait jamais été cet homme qu’Heather m’avait connu. J’étais pourtant au courant qu’il n’était pas dès plus agréable surtout en le voyant avec les clones, mais il était vraiment quelqu’un de bien avec moi. Je sais qu’il m’a fait du mal en prenant la fuite vers les États-Unis, mais je sais que j’aime cet homme de tout mon cœur. Je ne le laisserais jamais partir aussi facilement surtout dans ce monde où il est plus facile de jeter que des réparer les choses. Je ne voulais pas correspondre à cette vie ; je tenais à Linus, je voulais réparer les pots cassés s’il y avait. Ce n’était pas totalement de la faute d’Heather si je m’étais énervée, j’étais de mauvais poil. Elle n’avait pas à subir mes sauts d’humeur. Elle n’était pas Linus… ce n’était donc pas de sa responsabilité le départ précipité de mon mari. Pourtant, j’avais repris du mieux ainsi que mon couple qui me tenait à cœur. Je pouvais amplement m’excuser de mon mauvais comportement ainsi la connaître un peu plus. J’étais ici pour me familiariser avec ce qui m’était inconnue de la vie de mon tendre époux.

    Je souriais à Heather de façon sincère. J’étais de meilleur humeur depuis que notre couple ne battait plus de l’aile. Bon, il n’avait jamais vraiment eu de véritablement problème, mais nous avions été fâché l’un contre l’autre pendant au moins trois jours. Je vous le dis sincèrement ; c’était pénible ! « T'en fais pas, je t'en veux pas. Je comprend, tu l'as défendu, c'est normal. J'aurais pas du le critiquer. » J’hochai négativement de la tête. J’avais eu un comportement complètement inadmissible à l’encontre de la demoiselle qui me faisait face. Pourquoi avais-je autant mal agi ? À quoi bon m’en prendre à la terre entière ? J’avais pris du recul. Je n’étais pas d’accord avec ce qu’elle disait. Oui, elle l’avait critiqué, mais personne ne pouvait avoir la même perception de mon homme. « Je vois pas en quoi me faire dépenser une fortune dans les boutique peut m'être utile. » Je souris en quoi, elle ne me connaissait pas. J’aimais flamber mon argent pour mon entourage, je n’hésiterai pas à le faire avec elle. Je l’invitais, je payais donc. Elle devra se battre avec moi pour me faire changer d’avis. Je me sentirai beaucoup plus utile à gâter mon entourage. Ô combien, j’avais tenté de payer à la maison, mais Linus avait plus de force que moi dans les bras pour m’en empêcher. N’ayez crainte, je trouvais des moyens détournés pour payer. « Mais l'idée de flamber une paie en vêtements me tente. » J’applaudis en sautillant un peu telle une lycéenne qui apprenait qu’il y avait une fête durant la fin de semaine. J’étais si heureuse d’avoir quelqu’un avec moi pour cette virée magasinage. Je détestais me sentir constamment seule. J’étais autrefois habituée à être entourée, mais je perdais de plus en plus de plume. Depuis l’université, j’avais perdu un grand nombre de personne dans mon cercle de vie. Qu’est-ce qui avait changé ? J’avais cette étrange impression de connaître la réponse. Elles avaient le dos large, mais elle ne m’aurait jamais fait ça… non ? Enfin, j’étais vraiment heureuse d’avoir quelqu’un avec qui partager ce moment. Pas question de se mettre à parler de trucs de fille avec Billy. Le pauvre, il subissait déjà mes questionnements farfelus. « Dis, on se fait conduire par ton chauffeur ? » Comme, elle était mignonne celle-là !

    Je laissai un petit rire sortir entre mes lèvres. « Tu n’as pas à t’en vouloir pour Linus ; j’ai mal agi. Je n’ai pas vraiment aimé de le savoir loin de moi. Je lui en voulais beaucoup. On s’est vraiment disputé. Ça m’étonne que tu n’aies pas aperçu quelques traces de dispute dans la maison. Enfin, c’est du passé ! » Je souris presque timidement en dévoiler sur mon couple. Je ne connaissais toujours pas tous les liens que mon mari entretenait avec chacun des membres de sa famille, mais j’avais compris qu’avec Heather s’était plutôt difficile. « Chérie, je crois que tu n’as pas compris. Je dépense et tu es ma victime. Je suis plus forte que Linus par moment, tu ne réussiras pas à payer… Je me sens beaucoup plus utile à faire plaisir à l’entourage de mon couple. Tu en fais partie ! » Je regardais dans la même direction qu’elle. « Bien sûr que Billy nous conduit, il faut profiter de mon chauffeur avant que je lui laisse un congé pour aller voir sa propre famille à Cambridge. Malheureusement, je crois que je vais m’ennuyer… je n’ai pas d’ami et je ne peux déranger Linus au travail. Dieu sait comment je me retiens de ne pas débouler au Fingertips pour l’enquiquiner un peu pour me désennuyer ! » Je pris mon sac à main tirant par le bras Heather afin de faire avancer les choses. J’avais véritablement envie de faire subir la torture du magasinage à la seule femme de cette que je connaissais dans la famille. « Prête ? Je suis une vraie maniaque ! » Je regardai Billy « Billy, je vous présente Heather... c'est la cousine de M. Chatwood. Heather, je te présente Billy, mon chauffeur depuis au moins 6 ans »
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MessageSujet: Re: Comme c'est jolie sur toi... Comme c'est jolie sur toi...  EmptySam 24 Aoû 2013 - 14:33

Comme c'est jolie sur toi...  Eg_ic211Comme c'est jolie sur toi...  Tp_ic225
Lizbeth & Heather



Bon, il semble que nous soyons toute les eux désolées pour ce jour. C'est probablement le cas. Après la mort d'Errol , ça toujours été le cas. J'ai toujours été désolée pour cette journée. Et tous les autres ensuite. J'étais désolée pour Linus, j'avais enté l'impossible pour le sortir de l'abysse où il s'était plongé, mais il m'avait repoussé et quand j'avais insisté, ça avait dégénéré. J'avais eu peur. Ensuite, j'avais menti, comme toujours lorsque je protégeais Errol et Linus lorsqu'ils faisaient des mauvais coups. Mais ensuite, j'avais coupé les liens. J'avais cessé de l'aider. Je l'avais abandonné. Je n'avais pas le choix. Il avait brisé quelque chose et je ne comprenais pas pourquoi. Je ne comprend toujours pas.

- Tu n’as pas à t’en vouloir pour Linus ; j’ai mal agi. Je n’ai pas vraiment aimé de le savoir loin de moi.  Je lui en voulais beaucoup.  On s’est vraiment disputé. Ça m’étonne que tu n’aies pas aperçu quelques traces de dispute dans la maison. Enfin, c’est du passé !

En fait, je n'avais pas remis les pieds dans la maison depuis ce jour ou je demandais plutôt à Nigel de me sortir quelques trucs. Je prétextais que c'est pas ce que je n'avais pas le temps, mais c'était parce que je ne voulais pas le voir. Déjà que je le voyais souvent au Fingertips, c'était assez pour moi. Rapidement, je cherche sur Liz des traces de violence, mais je ne vois rien de visible. Mais je saurai voir et s'il lui a fait du mal, je lui fait la peau. Mais je ne peux pas le lui dire, je ne peux pas lui dire que s'il la retouche, je lui fait la peau. Elle le défend tout le temps. J'ai peur qu'elle se ferme... non, pas maintenant. Je vais voir, si elle a des coups... si c'est le cas, je me charge moi-même de mon cousin.

- Euh... non... je suis pas revenu depuis que j'ai prit mes trucs pour vous laisser ma chambre. Je... Ngel, il m'a rien dit... enfin, si tu me dis que c'est du passé, ça va, on a tous jeté des bibelots conte les murs dans la famille, dis-je d'un ton que j'essaie de faire paraître anodin, banal.

Et je me surprend à défendre une fois de plus mon cousin. Je m'inquiète un peu, parce que je connais la violence de Linus. Je l'ai subit. En fait, Errol et moi on l'a subit, Linus a toujours été agressif, mais à deux, avec Errol, on le maîtrisait bien, on prenait même les blâmes pour lui quand c'était possible, sinon on disait qu'on était dans le coup aussi. J'ai apprit à mentir très jeune et avec aplomb. C'est devenu aussi naturel que d'être franche. J'essaie de ne plus mentir, mais quand je le fais, je me rends compte que c'est toujours aussi facile. Ça m'effraie parfois.

- Chérie, je crois que tu n’as pas compris. Je dépense et tu es ma victime.

quoi ? Elle veut payer mes achats ? C'est de la charité ? Je me défend avec véhémence.

- Quoi ? Mais ça va pas ? Je ne suis pas pauvre tu sais. Je peux encore payer pour mes achats !

Malgré tout, l'idée fait son chemin, elle semble vouloir insister. C'est peut-être une bonne idée de profiter un peu.

- Je suis plus forte que Linus par moment, tu ne réussiras pas à payer… Je me sens beaucoup plus utile à faire plaisir à l’entourage de mon couple. Tu en fais partie !

Et ça semble sincèrement lui faire plaisir. J'adopte une mine pensive. C'est quand même un dilemme. Dois-je succomber et profiter de ma belle-soeur ? Ou dois-je refuser et me mettre Liz à dos ?

- Est-ce que tu essaie de m'acheter ? dis-je en plissant les yeux. Je laisse une ou deux secondes, puis je hoche la tête. On peut me corrompre aisément, c'est d'accord.

Et je souris à Liz. Il faut bien détendre un peu l'atmosphère. Et je suis si douée pour feindre le parfait bonheur. Je suis certaine qu'on croit que je suis naïve, une vraie blonde, quoi. Mais je vois clair dans la plupart des petits jeux.

- Bien sûr que Billy nous conduit, il faut profiter de mon chauffeur avant que je lui laisse un congé pour aller voir sa propre famille à Cambridge.  Malheureusement, je crois que je vais m’ennuyer… je n’ai pas d’ami et je ne peux déranger Linus au travail. Dieu sait comment je me retiens de ne pas débouler au Fingertips pour l’enquiquiner un peu pour me désennuyer !
- En effet, ça le rendrait fou furieux. Déjà qu'il doit me supporter presque tous les jours. Elle prend son sac à main et elle me saisit par le bras. J'ai presque la mauvaise réaction de me dégager, mais je me retiens juste à temps. Voyons, du calme.
- Prête ? Je suis une vraie maniaque !
- Je dois prendre un truc à l'intérieur et je suis prête. J'étais venue pour ça.

Je retourne à l,intérieur et je déverrouille la chambre d'Errol. Entrer à l'intérieur me cause toujours un choc, parce que c'est différent. Il n'y a plus les millions de dessins sur les murs. Je les ai retiré. Je fouille dans un tiroir et j'y déniche une enveloppe. Je ressors rapidement, je reverrouille la porte et je vais chercher les documents que je venais en fait chercher. C'est rapide, je savais où ils étaient. Je retourne à l'extérieur et je rejoint rapidement Lizbeth et son chauffeur, Chauffeur qu'elle me présente. Je ne connais pas les manières et le rapport hiérarchique entre les chauffeurs et ceux qu'ils conduisent. Mais j'ai toujours travaillé avec le public et des employés et il est hors de questions que j'affecte une distance. Je tend donc la main à Billy et je lui offre un de mes plus grandiose sourire.

- Enchantée Billy ! Vous pouvez m'appeler Hetty, comme tout le monde.
- Bien sûr, mademoiselle Hetty.
- Lui, il me plaît. Je vais mettre les documents dans ma voiture et je reviens !

Je les délaisse quelques secondes et je jette les documents sur le banc. Puis je reprend l'enveloppe et la glisse dans mon immense sac à main. Je reviens vers Madame et son Chauffeur.

- J'ai hâte de me faire payer tout ce que je désire ! Tu vas voir, tu es peut-être une maniaque, mais je ne suis pas saine d'esprit non plus lorsqu'il s'agit de faire les boutiques du Hurrington'a Mall !

Ça risque d'être amusant !
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Lizbeth

Lizbeth A. Blackwood


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MessageSujet: Re: Comme c'est jolie sur toi... Comme c'est jolie sur toi...  EmptySam 31 Aoû 2013 - 19:20

    Je n’étais décidément pas la meilleure amie dans ce monde ; j’avais lâchement abandonné mon amie d’enfance au profit des clones. Grave  erreur !  Malgré les avertissements de mon mari, je n’avais fait qu’à ma tête. Mais d’ailleurs où l’avais-je laissé ?  Ma meilleure amie ne m’avait jamais détruit durant l’époque où j’étais souffrante. Les clones m’auraient détruit si elles avaient vu mon apparence lorsque j’avais atteint l’adolescence.  Pas ma meilleure amie. Bon d’accord, je crois que je lui en voulais d’avoir jugé mes amies, mais elle avait misé dans le mille tout autant que Linus.  Il m’avait bien averti des horreurs que les clones disaient à mon sujet dans mon dos. J’ai toujours cru qu’il me mentait pour les éloigner de moi, mais j’avais compris qu’il ne pouvait inventer.  J’ai aussi vu qu’elle avait tenté de détruire mon couple à plusieurs reprises. Comment pourrais-je à présent tenter d’être l’amie de Heather quand j’étais une personne qui avait fait des choix douteux dans sa vie ? Je pouvais me reprendre. L’erreur était humaine après tout. Je devais choisir pourtant judicieusement mes prochains combats ; je choisissais de dégager les salopes de clone dans ma vie. D’ailleurs, je savais que mon mari s’en ferait un plaisir de les dégager à coup de pied dans le derrière.  Il n’était pas friand de ses individus complètement hypocrites, sans cœur et surtout des sangsues.  Je choisissais une autre vie encore une fois. Je voulais réparer mes erreurs en me rachetant vis-à-vis des personnes qui en valaient la peine. La famille de Linus était un groupe de personne que je devais avoir auprès de moi.  J’étais persuadée qu’eux seraient présents à mon chevet si quelques choses m’arrivaient sans vouloir mon argent nécessairement. C’était ma peur depuis que j’avais de l’argent en banque ; j’avais pourtant foncé dans la gueule du loup en m’associant aux attractifs clones. Pourtant, elles étaient sans intérêt depuis un temps. J’avais décidément trouvé mon bonheur dans les bras de Linus Chatwood.

    Je tentais de servir à Lakeview. J’attendais la plupart du temps mon mari pour manger quand je ne savais même pas concocter un petit plait.  J’ignorais comment les électroménagers fonctionnaient.  J’étais une loque humaine !  C’était terrible comme je ne servais à rien. Décidément, je serais une mauvaise épouse s’il m’avait marié pour ses compétences.  Enfin, je pouvais bien dépenser une petite fortune pour faire plaisir à la cousine Chatwood.  Elle méritait bien de se faire gâter comme n’importe quelle femme. D’ailleurs, je pourrais en apprendre d’avantage sur quiconque avec Heather. Je n’étais pas là pour jouer au détective, mais des détails croustillants sur mon mari lorsqu’il était un bambin me donnait envie.  Je voulais connaître les gens qu’avait côtoyé mon tendre amour.  J’avais mal agi pourtant pour la première rencontre avec Heather. Il fallait que je me rattrape.  J’avais donc décidé d’amener ma presque belle-sœur en voyage jusqu’à Atlanta où nous pourrions faire du shopping comme bon nous sembles.  Elle était repartie vers sa voiture portée quelques choses. Elle discutait avec mon chauffeur, Billy, je les regardais  sans rien dire. «  Lui, il me plaît. Je vais mettre les documents dans ma voiture et je reviens !  » Je souris décidément, elle aimait un peu mon style de vie.  Il n’était pas si différent du sien bien que j’avais un chauffeur et des gens qui étaient mes employés. Je pouvais bien partager ma vie avec Heather tout comme je l’avais fait avec Linus en grande majorité.  « J'ai hâte de me faire payer tout ce que je désire ! Tu vas voir, tu es peut-être une maniaque, mais je ne suis pas saine d'esprit non plus lorsqu'il s'agit de faire les boutiques du Hurrington'a Mall !  » Je lui souris.  J’étais prête à affronter la tornade Heather. Elle ne me faisait pas peur tout comme je ne devais pas l’effrayer.  « Je suis prête !»  Je souris. J’aimais le tournant que prenait ma journée.  Billy  nous ouvrit la porte de la voiture. Je m’engouffrai dans la voiture en regardant Heather. « Linus t’a-t-il déjà parlé des clones ? c’est les personnes qu’il déteste le plus au monde. En fait, je suis en grande réflexion… je ne veux plus d’elle dans ma vie. Je ne suis pas certaine de vouloir qu’elles s’approchent de vous. Elles aiment bien détruire tout ce que j’ai avec Linus… » Je la regardais toujours avec sérieux. «  En plus avant que Linus parte, nous avions commencé à discuter de fonder une famille… » Elle était maintenant au courant de nos plans à l'époque à Cambridge.
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Heather

Heather S. Spencer


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MessageSujet: Re: Comme c'est jolie sur toi... Comme c'est jolie sur toi...  EmptySam 31 Aoû 2013 - 21:03

Comme c'est jolie sur toi...  Eg_ic211Comme c'est jolie sur toi...  Tp_ic225
Lizbeth & Heather
Comme c'est joli sur toi


Activité imprévue, pas du tout dans mon planning habituellement serré, mais sans même peser le pour et le contre, je détermine rapidement que le seul moyen de mieux connaître Lizbeth et ses obscures motivations à avoir épousé mon cousin est de me retrouver seule avec elle. Avec Linus, ce sera jamais possible. Les quelques tentatives que j'avais fait à leur mariage avaient toute provoqué l'arrivée inopinée de Linus. À croire qu'il surveillait son épouse ou pire, sa nouvelle épouse près de moi. Il faut dire que je n'avais pas été des plus brillantes ce jour là. Je l'avais confronté directement et ça n'avait pas été une bonne idée.

- Merci Billy.

J'entre dans la voiture derrière Liz et je me laisse tomber sur le siège. Aussitôt, je sens un frisson d'excitation me parcourir. Oh bon sang, j'allais m'éclater. Je pose mon sac sur le banc à côté de moi et je touche les banc de cuir souple et si doux. Oh bon sang, que c'est de la qualité. Je débute mon inspection visuel, violant littéralement du regard l'intérieur de la voiture. Liz est de toute évidence une femme d'affaire. Elle ne perd pas de temps. Moi qui croyait que c'était ma charmante personnalité qui l,intéressant, je découvre aussitôt assise que c'est mon savoir au sujet de mon cher cousin qui l'intéresse. Tant pis, elle apprendra à me connaître plus tard.

- Non, je ne sais pas qui sont les clones... tu sais, ma dernière conversation avec Linus remonte à avant la mort d'Errol... après, on a jamais pu bavarder, avouai-je avec un peu plus d'amertume dans la voix que je ne l'aurais voulu, Pourquoi clones ? Je me force à sourire, question d'atténuer l'impact de ma voix. Je vois pas pourquoi elles s'approcheraient de nous, puisque aussitôt que Linus aura finit de régler ses comptes, vous allez retourner à Cambridge, non ?

Mais je peux comprendre l'urgence de sa situation. Elle aurait eu plus de facilité à demander à Nigel, mais il avait même pas dix ans quand Linus est parti. Et ce serait difficile d'en parler avec Tante Monique et Once Rody, puisqu'ils sont en camping car dans le coin de Las Vegas aux dernières nouvelles. Sa dernière phrase, bien que j'essaie de ne rien laisser paraître, en vain, me paralyse et me donne une sorte de vertige, ou quelque chose du genre. Si je souriais, là, je ne souris plus durant quelques secondes. Je suis stupéfaite.

- Oh ?!

Ça explique bien des choses sur le pourquoi elle me parle de tout ça. Mais en même temps, ça, ça trouble tout mon jugement envers Linus. Mais de son point de vue, je comprend certaines choses. S'ils avaient fait de tels plans, le fait qu'il ait fichu le camp de manière brusque et sans prévenir a du ficher par terre tout ce qu'elle croyait savoir sur lui. J'ai probablement ressenti le même choc quand il est devenu malsain, après la mort d'Errol. J'ai soudainement envie d'être ailleurs. Je jette même un coup d'oeil vers ma porte et je me demande sincèrement si nous roulons trop rapidement pour que je me jette hors de la voiture.

- Écoute, Liz... je... je comprend ce que tu veux faire, mais... Je ne sais pas quoi dire. J'hésite. Je me lance. Est-ce que tu veux que je te dise ce que tu veux entendre ou tu veux sincèrement avoir mon opinion ? Parce qu'on a pas du tout le même point de vue sur mon cousin. Je comprend très bien qu'il soit différent avec toi et avec moi. T'es son autre vie, celle où il n'y a pas de souvenirs d'Errol partout, tu comprends ? Oui, je sais bien que c'est la différence entre elle et moi. Elle n'a rien à voir avec la mort d'Errol. Je ne suis pas certaine d'être objective, la vérité est tellement horrible.

Je sens que je me met dans la merde... vraiment et carrément. Je me mêle de ce qui ne me regarde pas, mais pas du tout. Si je parle et que ça se termine mal, Linus sera furieux. Si je ne parle pas et que... et que ça se termine mal, je vais m'en vouloir.
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Lizbeth

Lizbeth A. Blackwood


Je te regarde
Lizbeth A. Blackwood
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MessageSujet: Re: Comme c'est jolie sur toi... Comme c'est jolie sur toi...  EmptyDim 1 Sep 2013 - 0:24


    Je ne suis pas certaine si je devais tout sortir ce que j’avais en tête. Mon but premier était d’en connaître un peu plus sur Heather, mais je savais qu’accessoirement j’en connaîtrais d’avantage sur mon mari très secret.  Il n’avait jamais voulu me parler de son ancienne vie. Je ne savais qu’en surface sans plus. Il faisait en sorte de changer de sujet pour éviter le sujet. Je devais l’avouer qu’il savait me faire changer d’idée surtout lorsqu’il se montre sous ses airs ténébreux et coquins. Enfin, je ne crois pas qu’Heather voudrait connaître la sexualité de son cousin.  Je ne voulais décidément pas profiter de cette rencontre pour connaître les moindres secrets de mon mari, mais plutôt ceux d’Heather. Je n’ignorais pas que Linus ne l’aimait pas plus qu’il le faut, mais il semblait avoir un petit respect pour elle. Je devais faire en sorte de m’attarder sur elle. Elle semblait être l’élément de fraîcheur que j’avais besoin dans mon nouveau cercle d’ami. Étais-je en train d’ancrée mes racines ici ? Je ne le pouvais ; j’avais un entreprise à gérer et ma famille m’attendait là-bas.  J’étais ici pour prêter main forte à mon homme qui ne voulait plus me voir quitter Lakeview. J’étais rayonnante de bonheur qu’il veuille de moi-même s’il m’avait  fait penser durant trois jours qu’il me préférait à l’autre bout du monde sans moi. Intolérable, je vous le jure !

    Je m’étais assise dans ma voiture avec Heather tandis que Billy prenait place sur le siège conducteur.  J’avais commencé à ouvrir la conversation, mais j’avais ressenti un léger malaise de la part de la femme qui me faisait face. Cela ne semblait pas être le style de Heather a priori. Avais-je dit quelques choses d’aussi troublant ? Peut-être, je ne savais pas en fait ! « Non, je ne sais pas qui sont les clones... tu sais, ma dernière conversation avec Linus remonte à avant la mort d'Errol... après, on a jamais pu bavarder »  Bien, Linus n’avait pas parlé des clones, mais je voulais protéger Heather de ces femmes. J’avais l’impression qu’elles ne disparaitraient pas aussi facilement que j’aimerais le croire. Protégé Heather et Nigel de ses femmes étaient mon devoir. Je ne voulais qu’elle vienne mettre leur grain de sel sur la situation encore précaire. Je les attendais avec une massue. Pourtant, serais-je assez forte pour les affronter sans craquer sous leur griffe ? Je ne sais pas, mais je savais que Linus me protégerait. Il serait là pour me défendre si mes plans tournaient mal. « Pourquoi clones ?   » Je fis un sourire en coin en réfléchissant bien à ma prochaine réponse. « Je vois pas pourquoi elles s'approcheraient de nous, puisque aussitôt que Linus aura finit de régler ses comptes, vous allez retourner à Cambridge, non ?  » Je regardai en direction de Billy un instant puis remis mon regard sur Heather. « Ses femmes sont toutes blondes, elles se ressemblent toutes.  Elles n’ont jamais bien pris de s’être pris un mur avec Linus. Les clones ont tenté de toute l’avoir, j’ai pris mon courage à deux mains pour demander s’il voulait venir avec moi faire du parachute… et depuis, elles font tout pour détruire notre couple. Elles en veulent à Linus. Elles sont assez fourbes pour venir jusqu’à vous. Je veux vous protéger d’elles, je n’aimerais pas que Nigel soit pris dans un engrenage avec elles. Je veux préserver votre famille si précieuse à mes  yeux. » Je pris une pause avant de poursuivre : « Je ne sais pas quand Linus compte repartir vers le sol de Cambridge, il n’y a pas encore de date donc.»

    Je sentais l’atmosphère s’alourdir au fil que je continuais à discuter. Je n’aimais plus la tournure de ma conversation. Je n’ai jamais voulu la rendre mal à l’aise. Je crois que mon Linus n’est pas celui que je crois. Mais à quel point ? Je l’ai toujours vu comme l’homme dont je suis follement amoureuse. Peut-être que la violence qu’il avait fait au mur n’était qu’un aperçu de son ancienne vie, mais je l’aimerais plus que tout au monde malgré tout. « Oh ?! » Je voyais son interrogation. Pensait-elle que Linus était incapable de prendre soin d’un enfant ? Peut-être trouvait-elle que notre couple était incertain. En fait, j’avais tant de questionnement malsain. «[color=#993366 Écoute, Liz... je... je comprend ce que tu veux faire, mais.. [/color]» Je la fixai attendant d’entendre les pires atrocités, mais je sentais encore plus le malaise. «Est-ce que tu veux que je te dise ce que tu veux entendre ou tu veux sincèrement avoir mon opinion ? Parce qu'on a pas du tout le même point de vue sur mon cousin. Je comprend très bien qu'il soit différent avec toi et avec moi. T'es son autre vie, celle où il n'y a pas de souvenirs d'Errol partout, tu comprends ?  » Je clignai des yeux. Je suis une autre vie de Linus. Que veut-elle dire ? « Je ne suis pas certaine d'être objective » Je pris une grande respiration. J’avais pris ma décision vis-à-vis la vérité, je voulais la connaître. Mon amour pour Linus ne changerait pas. « Je sais que tu n’as pas le même opinion de Linus que moi, mais j’ai compris depuis la dernière fois que Linus n’agit pas  comme avec moi vis-à-vis les autres. Je préfère que tu me dises ce que tu sais sans détour. Je crois que mon mari n’était pas un saint puisqu’il est venu ici pour régler son « passé ». Je veux que tu saches qu’il a eu peur quand je m’apprêtais à repartir… Il ne voulait plus, mais moi j’en avais marre de me sentir mal. On s’est encore disputé. Après trois jours de dispute, ce n’était pas étonnant. En plus, je l’ai frappé après que tu m’aies vu il a été tellement insultant, mais je m’en veux encore maintenant… » je pris une mine grave triste. « Il m’a retenu en défaisant mes valises, en balançant mon téléphone – je dois m’en acheter un nouveau d’ailleurs – et il a barré le chemin avec son corps. Quand je lui ai dit que je commençais à penser au divorce encore plus sérieusement… il a défoncé le mur avec un coup de poing. Je crois que j’ai vu un aperçu de sa vie. Je le crois.  Je ne l’avais jamais vu autant en colère. » Je regardais fixement Heather dans les yeux. « Mais je ne pourrais jamais l’arrêter de l’aimer, il m’a fait sauter d’un avion en parachute… » Un petit sourire avec les larmes aux yeux.

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Heather

Heather S. Spencer


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MessageSujet: Re: Comme c'est jolie sur toi... Comme c'est jolie sur toi...  EmptyDim 1 Sep 2013 - 1:39

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Inutile de me faire un dessin, je saisit aisément ce que veut dire Liz lorsqu'elle m'explique ce que sont les clones. Tous les villages ont leur clones. Qu'elles soient rousses, blondes, brunes ou noires, elles sont toutes pareilles. Coiffées presque de la même manière, elles marchent en groupe et ne se séparent pas, même si lorsqu'elles ont en petits groupes, elles parlent allègrement les unes des autres. Nous avions eu nos clones lorsque nous étions ados. J'étais un électron libre parmi elles et Errol faisait des ravages parmi leurs rangs. Linus, lui, ne les regardait même pas. Peut-être que c'est pour cette raison qu'il les détestent.

- Du parachute ? Tu fais du parachute ?

Nous avions parlé de tenter le parachute, Errol et moi, quelques semaines avant que mon monde s'écroule. Linus nous avait traités de cinglés et il avait catégoriquement refusé de nous accompagner.

- Bon sang, pauvre chérie, essuyer un refus de Linus, ça n'a rien de réjouissant, surtout si t'as prit ton courage à deux mains pour l'aborder... il n'est pas aisément accessible.

J'aurais aimé que Liz préfère que je lui dise ce qu'elle veut entendre. Ça aurait été beaucoup plus facile. J'aurais allègrement inventé des tas de truc. En fait, non, je n'aurais rien inventé. J'aurais raconté, en embellissant un peu les choses, comment Linus était avant la mort d'Errol. Je n'aurais peut-être pas du lui demande ce qu'elle voulait entendre. Tout aurait été plus facile. Mais j'avais voulu être franche et je le regrette maintenant. J'aurais pu lui cacher les choses encore un peu. J'aurais du lui cacher les choses encore un peu.

Elle me révèle ensuite pourquoi elle n'est pas partie et pourquoi elle veut savoir ce que lui cache Linus. J'écoute son récit avec un mélange de sympathie et d'horreur. Bon sang, je ne pensais pas qu'il aurait pu à ce point paniquer. Linus a toujours été calculateur, méticuleux, limite maniaque de l'exactitude. Qu'il pète un plomb parce qu'il perd le contrôle n'a rien de surprenant. Mais je trouve que Lizbeth prend la chose avec un peu trop de calme. Moi, je me serais déchaînée et je lui aurais répliqué en lui sautant au visage. Peut-être suis-je un peu comme lui.

- J'aurais frappé beaucoup plus fort qu'une gifle, tu sais. T'as pas à t'excuser et à t'en vouloir, je suis certaine que c'était amplement mérité. Et s'il t'as pas frappé en retour, c'est parce qu'il n'était pas totalement inconscient de ce qu'il disait. T'as eu de la chance que ce soit le matériel qui écope. Moi, j'avais pas eu cette chance. Mais il a pas toujours été agressif... enfin, si, mais il était tellement... solitaire qu'il se battait qu'avec Errol. Linus a toujours été un solitaire, mais il avait Errol et moi pour le protéger. Errol a toujours été prompt à défendre son frère et sa cousine. Et moi je défendais mes cousins. J'étais pas une douce et délicate jeune fille... Linus préférait se taire et encaisser, puis il se défoulait sur Errol une fois à la maison. Je les ai séparé un nombre incalculable de fois. Linus tapait et Errol le retenait juste assez pour éviter qu'il lui fasse mal, ou se fasse mal.

Je sais à quel point Linus peut être insultant et désagréable. J'y ai goûté plus qu'à mon tour. Si jamais il la frappe ou lui fait du mal, je lui règle son compte. Et je suis sérieuse. Et il est parfaitement au courant, parce que c'était une des dernières choses que je lui avait craché au visage quelques semaines avant qu'il ne parte pour l'Angleterre. J'avais détesté mon séjour à l'hôpital.

- Comment, il t'a poussé de l'avion ? Il t'as dit quoi pour te pousser à le faire ? Linus a toujours eu un vertige maladif. Juste penser à grimper plus de 3 mètres, il avait la nausée. Il supportait à peine l'avion, il ne fallait surtout pas qu'on ouvre les hublot et il se gelait aux médocs avant de monter à bord.
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Lizbeth

Lizbeth A. Blackwood


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MessageSujet: Re: Comme c'est jolie sur toi... Comme c'est jolie sur toi...  EmptyDim 29 Sep 2013 - 0:37

    «Du parachute ? Tu fais du parachute ? » Je souris. Je n’en avais fait qu’une fois pour épater Linus ; j’avais évidemment lancé cette idée pour attirer cet homme difficile. Pourtant, j’avais sauté avec lui du haut de ce petit avion qui nous a fait monter très haut dans le ciel. J’avais eu si peur, mais il était resté auprès de moi comme un gentleman. Linus avait pris soin de moi durant que les instructeurs ne viennent nous voir pour ramasser les parachutes et l’équipement ; il m’avait même embrassé. Notre premier baisé bien qu’il avait été difficile d’en avoir d’autre par la suite. Linus avait toujours été très discret sur les démonstrations amoureuses en public. J’avais parfois été déçue un peu lorsque je voulais avoir un peu d’attention, mais je savais qu’en privé je ne manquais de rien. « Bon sang, pauvre chérie, essuyer un refus de Linus, ça n'a rien de réjouissant, surtout si t'as prit ton courage à deux mains pour l'aborder... il n'est pas aisément accessible. » Je ris un peu. Linus était décidément loin d’être très accessible aux premiers abords, il fallait gratter sa carapace pour qu’il nous laisse entrer dans sa vie. J’avais eu l’unique chance de le connaître. Peut-être parce que je détonais parmi les clones. Peut-être le fait de lui avoir enseigné les quelques bases de la chimie sans le savoir à l’époque l’avait séduit. La vie avait joué pour nous mettre ensemble. « … comment il a rejeté les clones … j’étais gênée pour elle. Ça m’avait effrayée surtout qu’il m’avait aussi tapé dans l’œil. Si ses femmes avaient frappé le mur, j’étais qui pour avoir la réussite du premier rendez-vous ? » Je me souvenais très bien de cette peur terrible, ce manque d’estime de soi et cette souffrance en vue des refus de cet homme qui aujourd’hui est mon adorable mari.

    Billy avait démarré la voiture nous engouffrant dans la circulation peu dense du quartier. Je pouvais librement parler à mademoiselle Heather bien que les secrets de Linus m’étaient inconnus. Les secrets, j’entends par l’ancienne vie de ce dernier. Il était discret sur toute sphère de sa vie, même vis-à-vis, moi, sa femme. Je voulais la vérité bien qu’elle risque d’être choquante. Pourtant, je l’aimais. Je ne cesserai jamais de l’aimer. Il avait changé, qui sait ? Les gens ne me le décrivaient pas comme je le voyais. « J'aurais frappé beaucoup plus fort qu'une gifle, tu sais. T'as pas à t'excuser et à t'en vouloir, je suis certaine que c'était amplement mérité. Et s'il t'as pas frappé en retour, c'est parce qu'il n'était pas totalement inconscient de ce qu'il disait. T'as eu de la chance que ce soit le matériel qui écope » Pensée à frapper à nouveau Linus me dégoutait. Sérieusement, j’avais détesté ce sentiment de culpabilité d’avoir levé la main sur celui que j’aimais. Je m’étais perdue dans l’ivresse de cette rage, de cette rancœur et de cette insulte profonde d’être parti sans rien me dire. Il n’avait voulu que je fasse partie de ses plans… pour moi, il en faisait toujours parti. « Mais il a pas toujours été agressif... enfin, si, mais il était tellement... solitaire qu'il se battait qu'avec Errol. Linus a toujours été un solitaire, mais il avait Errol et moi pour le protéger. Errol a toujours été prompt à défendre son frère et sa cousine. Et moi je défendais mes cousins. J'étais pas une douce et délicate jeune fille... Linus préférait se taire et encaisser, puis il se défoulait sur Errol une fois à la maison. Je les ai séparé un nombre incalculable de fois. Linus tapait et Errol le retenait juste assez pour éviter qu'il lui fasse mal, ou se fasse mal. » J’avais aperçu cette violence que pouvait faire preuve mon mari. Pourtant, il ne m’avait jamais fait du mal physiquement. Je comprenais quand même le sous-entendu que Linus avait déjà battu Heather. Cela me choquait. Je n’avais jamais aperçu mon homme de cette façon, mais j’étais au courant que je ne connaissais rien de sa vie d’autrefois. Il y avait d’autres femmes que je n’avais jamais été au courant avec qui il avait sorti un soir dans un club durant le mois fatidique. «Comment, il t'a poussé de l'avion ? Il t'as dit quoi pour te pousser à le faire ? Linus a toujours eu un vertige maladif. Juste penser à grimper plus de 3 mètres, il avait la nausée. Il supportait à peine l'avion, il ne fallait surtout pas qu'on ouvre les hublot et il se gelait aux médocs avant de monter à bord. » Je fronçai les sourcils. Il avait sauté parce qu’il avait décidé de le faire avec moi. J’étais celle qui regrettait. Si cela n’avait été que de moi, j’aurais probablement rebroussé chemin aisément. « Il a sauté de son propre choix, c’est moi qui ne voulait plus rendu en haut. Il a été un vrai gentleman ; j’étais verte tellement que j’avais eu peur. » Je souriais presque en rêvassant à mon premier rendez-vous. J’en avais vu de toutes les couleurs, mais il ne m’a jamais lâché ni abandonné. Il avait été un homme gentil, aimant et attentionné. Il aurait pu m’humilier lorsque nous avions embrassés le sol. Je pleurais comme une fillette dans ses bras tremblotantes. Il m’avait serrée pour mieux m’embrasser. « J’ai vu un bref aperçu de sa violence, mais il ne m’a jamais fait du mal physiquement. Je suis désolée pour vous deux qu’il ait levé la main sur toi, ça m’étonne d’ailleurs. Linus n’a jamais montré ce genre de chose avec moi. Mais bon, je ne te mets pas en doute, puisque durant la fête de quartier, j’ai découvert qu’il avait rencontré une ex-copine dans un club. Je ne sais pas quoi en penser… je suis… je manque de confiance et j’ai toujours peur de le perdre ; Heather, je l’aime vraiment… et quand cette femme s’est présentée devant nous avec ses idées lubriques, je me suis sentie de trop ou pas à la bonne place. Je me dis que c’est illogique s’il n’est plus avec elle… c’est qu’Il a forcément une raison, mais je ne connais pas le passé de mon mari. Je crois ce qui m’est le plus difficile, c’est qu’il ne me l’ait pas dit et qu’on a passé tout ce temps à se disputer. » Je pris une pause pour me calmer de toute cette angoisse. « Je suis idiote d’être autant effrayée, je ne devrais pas douter… » Je regardai un instant par la fenêtre voyant défiler Lakeview devant mes yeux.
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Heather

Heather S. Spencer


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MessageSujet: Re: Comme c'est jolie sur toi... Comme c'est jolie sur toi...  EmptyJeu 3 Oct 2013 - 0:36

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Je dois avouer que je suis vachement intimidée par Lizbeth. Non, intimidée n'est pas le bon mot. Je dirais plutôt gênée. Je n'arrive pas à replacer Linus dans ce qu'elle raconte sur lui. Sauf de la manière dont il rejette les clones. D'ailleurs, juste cette appellation de clone, ça ne lui ressemble pas du tout. Mais bizarrement, je sais exactement à quoi elles doivent ressembler. On avait aussi nos clones à Lakeview quand nous étions au lycée. J'en faisais partie, mais j'étais la rebelle. Je tapais sur les garçons plutôt que de me les taper. Linus nous appelait les copies. C'est Errol qui avait émis le premier le terme de clones. Linus avait protesté... pour être des clones, il aurait fallut que.... Linus aimait les explications. Non, que Linus les appelle les clones, c'était pas dans sa logique, ce n'était pas une réalité implacable. Tout, pour Linus, devait être vérifiable. Le seul truc qui collait avec Linus, en fait, c'était Liz.

- Facile, t'es brillante, t'es chimiste et en plus, t'es riche. Mais je crois pas que ta richesse pèse bien lourd dans la balance... par contre, que tu sois chimiste, et je suis certaine que tu est fichtrement douée, explique pourquoi il a capitulé et abandonné la chimie... mais la physique, je comprend toujours pas...

Liz enchaîne avec le parachute, ce que je ne comprend pas également. C'est si loin de Linus. Terre à terre, le seul truc qui l'excitait et le rendait fébrile, c'était une réaction chimique. Sa préférée restait l'effervescence, ça rendait dingue tante Monique, parce qu'elle retrouvait des taches de vinaigre et de bicarbonate de soude partout. Je n'y comprend rien. Surtout lorsqu'elle parle d'une ex-copine. Linus un ex-copine ? Nan. Enfin, si, il en avait bien eu une, mais elle n'était pas blonde, elle était même noire et il 'avait largué après la mort d'Errol. Et d'ailleurs, on ne s'en était pas douté avant la mort d'Errol.

Je ne sais pas trop quoi dire. Elle a des doutes sur lui, et avec raison, Linus se comporte comme un salopard et... et je ne sais pas trop quoi penser. Enfin, si mais je ne sais pas si c'est logique ou juste mon côté romantique, mais j'étais allée à leur mariage. Et malgré ce que j'avais pu dire à Linus à ce moment là, je savais reconnaître l'étincelle dans le regard des Chatwood. Je l'avais vu dans le regard de leur père, lorsqu'il découvrait un livre rarissime. Je l'avais vu dans celle d'Errol, lorsqu'il me regardait. Je l'avait aussi vu chez Nigel lorsqu'il avait gagné un match. Il y a un je ne sais quoi de spécial, dnas leur regard à ce moment là. Je ne l'avais vu chez Linus que lorsqu'il venait de faire exploser quelque chose, mais je l'avais vu chez lui lorsqu'il regardait Liz. Et j'en avais la preuve dans mon sac.

- Oh, tu sais, je n'ai jamais entendu parlé d'une copine de Linus et encore moins d'une blonde. C'était pas son truc les blondes. D'ailleurs, avant l'annonce de votre mariage, je pensais pas que les filles, c'était son trucs. Tu sais, tu n'es pas la seule à ne pas tout savoir sur Linus. Et même que parfois, ce que je pensais savoir, c'est pas ça non plus. Je crois qu'il est le seul à tout savoir sur lui. T'as toutes les raisons du monde de douter, mais... je vais regretter un jour ce que je m'apprête à dire, j'en suis persuadée. Mais je crois qu'il t'aime. Sinon, il t'aurait tout raconté, quitte à ce que tu te barre en courant et ça l'aurait bien débarrassé. Je regarde Liz et me mord la lèvre. Ouais, j'allais le regretter. Est-ce qu'il t'as déjà parlé d'Errol ? Comment il était ? À quel point il était notre Soleil ? Tu sais que Errol, son jumeau, s'est suicidé ? Est-ce que tu sais pourquoi et comment ?

Je ne pouvais pas vraiment raconter à Liz la descente aux enfers de Linus. J'aurais bien aimé pouvoir me défouler, pour lui dire à quel point il m'avait blessé, dans tous les sens du terme, mais je ne me sens pas capable de le lui dire... pas maintenant... mais je peux lui parler d'Errol, même si ça me brûle en dedans.
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Lizbeth

Lizbeth A. Blackwood


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MessageSujet: Re: Comme c'est jolie sur toi... Comme c'est jolie sur toi...  EmptyLun 14 Oct 2013 - 17:15

    La conversation avec Heather changeait au gré des souvenirs et même de ce que nous pensions. Les sentiments vis-à-vis chacun souvenir laissait place à des arguments totalement différents de la part de nous deux. Jamais, nous étions d’accord sur le compte de mon cher mari. « Facile, t'es brillante, t'es chimiste et en plus, t'es riche. Mais je crois pas que ta richesse pèse bien lourd dans la balance... par contre, que tu sois chimiste, et je suis certaine que tu est fichtrement douée, explique pourquoi il a capitulé et abandonné la chimie... mais la physique, je comprend toujours pas... » J’étais peut-être brillante, mais Linus l’était tout autant. Je n’avais décidément pas marié un deux de pique. Il savait très bien comment raisonner. Son mari était doué ; il aurait pu la battre si facilement en chimie. Il travaillait toujours plus qu’un autre jusqu’à ses derniers retranchements. Il passait des heures interminables à se ressasser ses connaissances sur les sujets qu’il appréciait. Linus était un homme dévoué pour ce qu’il faisait. Cela m’étonnait grandement qu’il abandonne la chimie à cause de moi ; il avait du talent c’était indéniable. Il aurait pu faire partie facilement de mon équipe de chimiste dans mon entreprise. Ce n’était pas à cause qu’il était mon mari, mais un excellent employé modèle, discipliné et dévoué. Il avait un talent incomparable. L’élève aurait dépassé le maître. L’époque où je lui avais enseigné à Linus était si lointain, je ne l’aurais jamais reconnu s’il ne me l’avait pas dit. Mon homme avait changé depuis cette époque ; il était devenu différent et distingué. Il avait de la classe maintenant. Mon mari était méconnaissable à celui qui faisait partie de Mes cours autrefois. Je n’avais eu la chance de s’entretenir avec l’ancien Linus, mais j’étais follement amoureuse de l’homme qui était depuis le bar. Linus était tout pour moi. Après tout, je n’avais jamais manqué d’amour dans ses bras quoique le dernier mois a été particulièrement éprouvant, mais je me souvenais de notre saut en parachute ; nous luttions contre nos peurs et nos démons, il y avait des hauts et des bas, mais jamais nous nous abandonnions.

    « Oh, tu sais, je n'ai jamais entendu parlé d'une copine de Linus et encore moins d'une blonde. C'était pas son truc les blondes. D'ailleurs, avant l'annonce de votre mariage, je pensais pas que les filles, c'était son trucs. Tu sais, tu n'es pas la seule à ne pas tout savoir sur Linus. Et même que parfois, ce que je pensais savoir, c'est pas ça non plus. Je crois qu'il est le seul à tout savoir sur lui. T'as toutes les raisons du monde de douter, mais... » Si elle ne le connaissait pas tant que cela, comment pourrais-je le connaître ? Je voyais bien que j’avais une vision bien différente des autres de mon mari. Je le voyais quasi comme un sain vis-à-vis moi, mais les autres le percevaient comme un salopard. « Mais je crois qu'il t'aime. Sinon, il t'aurait tout raconté, quitte à ce que tu te barre en courant et ça l'aurait bien débarrassé » Je regardais ma presque belle-sœur avec ce visage peu rassuré comme si les éléments des derniers jours m’avaient vraiment troublé. Je savais que cette femme aux cheveux blonds qui avaient tenté de séduire mon mari devant moi avait un lien avec lui plus profond. Ils semblaient se connaître beaucoup plus que Linus ne laissait paraître. « Est-ce qu'il t'as déjà parlé d'Errol ? Comment il était ? À quel point il était notre Soleil ? Tu sais que Errol, son jumeau, s'est suicidé ? Est-ce que tu sais pourquoi et comment ? » Errol, tout sujet revenait à lui. C’était le frère jumeau de mon mari. J’ai toujours vu cette pointe de tristesse en lui. Linus avait souffert, j’évitais de trop lui poser de questions à ce sujet. Je préférais qu’il m’en parle de lui-même pour ne pas le forcer. Je ne pouvais comprendre précisément la mort d’un jumeau. J’avais perdu mes grands-parents et je m’étais relevée, mais c’était différent un jumeau. Puis, les gens ne vivaient pas le deuil tous de la même manière. « Linus est un homme à femme. Si tu savais comment il ne peut pas se passer des moments passés sous la couette… j’ai du mal à croire que vous aviez pensé qu’il était pur et chaste. Emily a elle-même dit qu’il avait plusieurs histoire avec des concubines » Je fis une face de dégoût. C’était mon mien ! « Je connais Errol de ce que Linus m’a dit, j’attends toujours que ce soit lui qui m’en parle. Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites ; Linus est un soleil. Il est mon soleil. Je ne vois pas pourquoi il devrait être la part d’ombre. Il rayonne, il ressent des joies et des peines. C’est quelqu’un de très rationnel, mais aussi qui sait démontrer une très grande douceur. » je n’aimais pas le voir négliger par le restant des Chatwood. « Il a beaucoup plus le sens de la famille que moi ; il est celui qui m’a parlée de fonder une famille en premier. Je ne comprends pas pourquoi il se dit moins rayonnant tandis qu’il est. C’est une lumière… »
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Heather

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MessageSujet: Re: Comme c'est jolie sur toi... Comme c'est jolie sur toi...  EmptySam 19 Oct 2013 - 0:30

Comme c'est jolie sur toi...  Eg_ic211Comme c'est jolie sur toi...  Tp_ic225
Lizbeth & Heather
Comme c'est joli sur toi


Linus un homme à femmes ? Non, surement pas. J'ouvre de grands yeux, cherchant à remettre un peu de logique sur ce que Lizbeth raconte. Mais ce qu'elle dit de Linus n'a aucune logique. Aurait-il pu changer à ce point, loin de nous, à Cambridge ? Ça n'a rien de logique, mais c'est dans le domaine du possible. Mais je reste perplexe. D'accord, passer du temps pour la couette, ça ne m'étonne pas, je sais que Linus n'était pas chaste et pur, mais tout de même, il n'est pas du genre à raconter. Même quen fait, c'est tout à fait son genre de le cacher jusqu'à l'annonce du mariage. Ce qui nous a en fait étonné c'est qu'il se soit rendu si tôt au mariage.

- J'ai pas dit qu'il était gay, j'ai dit que les femmes, c'est pas son truc. Son truc c'est.... enfin, c'était la chimie, les sciences en général et des tas de trucs incompréhensible. Je croyais qu'il était beaucoup trop intelligent pour s'abaisser au niveau du commun des mortels.

Et Liz poursuit, en racontant des trucs que je ne suis pas certaine de saisir. Elle ne me parle pas de Linus. C'est comme si elle me parlait d'un parfait étranger. Quelqu'un d'autre qui n'a rien à voir avec l'être qu'était mon cousin. Je l'aimais comme ça pourtant. Si j'avais pu le retenir, je l'aurais gardé avec moi, ici, à Lakeview. J'avais essayé, mais ça m'avait valut de longues semaines avec le bras en écharpe. Mais encore là, je n'avais rien dit. J'avais menti, avec un naturel désarmant, comme nous avions l'habitude de le faire pour tout et pour rien.

- Emily ? interrogeai-je, troublée.

Des concubines ? Qui c'est Emily ? Décidément, Lizbeth en sait plus que Linus que moi. Ça s'explique parce que Linus est absent depuis dix ans et qu'en dix ans on se forge une personnalité, mais je ressent une pointe de jalousie. C'est moi qui ait passé mon enfance et mon adolescence avec lui et Errol. Je devrais le connaître par coeur, non ? Oui, je devrais, mais Linus était devenu un étranger, après la mort d'Errol. Il a toujours eu un caractère difficile à saisir, mais je ne pensais pas qu'un jour nous serions des étrangers en effrontément perpétuel. Depuis les presque deux mois depuis son arrivée, nous nous disputons constamment. Je ne suis jamais disputé avec Linus. En fait, nous ne nous entendions pas sur tout, mais lui il ne se disputait jamais. D'accord, quand il était contrarié, il sautait sur Errol, mais c'était comme ça qu'ils réglaient leurs comptes. Linus ne criait jamais, il ne manifestait sa colère que par son air renfrogné. Linus ne s'extériorisait jamais. Et depuis qu'il est rentré, il me gueule dessus et évidemment, je fais de même.

- Ne te méprends pas sur la parabole familiale sur le Soleil et l'Étoile. Le Soleil reste une Étoile, mais elle est loin, parfois très loin. Je ne doute pas qu'il soit ton Soleil. Mais n'oublie ps que le mien, mon Soleil, tout comme le Soleil de Linus, s'est éteint il y a presque 10 ans. J'ai vu Linus s'assombrir, comme une éclipse, puis se détruire. Je suis jalouse de ne pas avoir été capable de le garder ici. Il est parti avant de s'éteindre... Je suis si jalouse, envieuse, même. Je suppose que c'était ce qu'il devait faire... je lui en veut... je... je lui en veut tellement !

Je suis soudainement furieuse. Il m'a abandonné, quand j'aurais tant eu besoin de lui ! Il nous a abandonné, moi, Nigel, nos parents ! Et je me rend compte que je ne sais pas à qui j'en veut. À LInus d'être parti ou à Errol d'avoir provoqué tout ça.
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MessageSujet: Re: Comme c'est jolie sur toi... Comme c'est jolie sur toi...  EmptyJeu 19 Déc 2013 - 23:41

    Mon homme avait de nombreux défauts. Il avait du mal à s’exprimer verbalement, mais je connaissais l’étendu de sa passion, de sa douceur et de son amour par ses gestes tendres. Linus était un romantique discret ; un romantique qui ne cessait d’étonner par les rares fois où il disait les mots magiques qui me faisaient monter au septième ciel. Ses gestes m’avaient manqué durant ce mois interminable où je pleurais librement en me disant qu’il avait craqué sous les demandes alléchantes des nombreuses autres demoiselles. C’était son air énigmatique et mystérieux qui les attirait. Je crois que les attaques constantes psychologiques que j’avais subies de la part des horribles clones m’avaient rapidement monté à la tête. Le désarroi à chaque appel cours où je n’avais plus les conversations d’antan que j’avais avec mon mari. J’ai connu des bas avec lui, je remontais tout doucement la pente, mais je ne laisserai personne raconter des bobards à son sujet. Mon Linus était un bel homme, un gentilhomme et adorable. J’étais sous l’emprise de ce Linus qui me faisait tourner la tête. Je savais qu’il faisait de l’effet à plusieurs autres femmes comme la connasse de blonde : Emily ! « J'ai pas dit qu'il était gay, j'ai dit que les femmes, c'est pas son truc. Son truc c'est.... enfin, c'était la chimie, les sciences en général et des tas de trucs incompréhensible. Je croyais qu'il était beaucoup trop intelligent pour s'abaisser au niveau du commun des mortels. » « Je te jure, il les attire tous. »« Emily ? »«Surtout l’une à Lakeview, je vais devoir la tenir à l’œil. Si elle est capable de le draguer devant moi… je n’imagine pas dans mon dos ! »

    C’était vrai, je voyais d’un mauvais œil les autres femmes. Elles me dérangeaient lorsqu’elles étaient insistantes. J’aimais profondément Linus. Je n’acceptais très peu la critique envers mon mari. Peut-être étais-je une trop bonne épouse ? Qui sait, je n’ai jamais eu dans l’idée de tricher. J’aimais Linus. Je devais le combler. Parfois, il était effrayant dans sa façon d’être, mais il suffisait que je lui dise la vérité en le traitant comme il agissait avec les mots justes qu’il se calmait. Linus ne restait jamais bien longtemps effrayant. Il ne suffisait qu’à penser à notre dernière dispute ; il avait défoncé un mur. Je ne sais pas à quel point il était différent avec eux, mais je le voyais décidément sous un autre angle. Mon Linus ! Je n’avais que de bonnes choses à dire à son sujet même s’il avait fui vers les États-Unis. Je lui en voudrai toujours un peu de m’avoir fait souffrir sans de nouvelle constructive, mais je devais passer outre pour être heureuse tout comme sa famille avait fait dans le passé lorsqu’il était parti vers mon chez moi. « Ne te méprends pas sur la parabole familiale sur le Soleil et l'Étoile. Le Soleil reste une Étoile, mais elle est loin, parfois très loin. Je ne doute pas qu'il soit ton Soleil. Mais n'oublie ps que le mien, mon Soleil, tout comme le Soleil de Linus, s'est éteint il y a presque 10 ans. J'ai vu Linus s'assombrir, comme une éclipse, puis se détruire. » Je fis une petite moue. Je n’aimais pas l’allusion que Linus et Heather faisait de la situation. Mon Linus se rabaissait d’une certaine manière. Je regardais d’un autre angle ce qu’ils vivaient tous, mais… je ne tolérais pas leur parabole. Linus brillait, même s’il fallait beaucoup plus qu’un simple bonjour pour connaître cette lumière qui se dégageait. Ma vie avec lui était si merveilleuse à mes yeux ; je ne me verrais pas le perdre. Il me réchauffait que par sa présence. J’avais décidément l’impression d’être la seule à le voir ainsi. « Il est parti avant de s'éteindre... » Pourtant, il fallait voir ceux qui étaient encore vivant. Linus n’était pas une étoile morte ; il était plus lumineux que jamais. Je l’avais vu sale au fond de la classe, il était revenu quelques années plus tard dans de bel habit… tous évoluaient. « Je suppose que c'était ce qu'il devait faire... je lui en veut... je... je lui en veut tellement ! »

    Je regardais par la fenêtre laissant un grand silence entre nous deux. « Ça me fait mal quand vous dites ça. Linus n’arrête pas de me le dire et je me fâche. Je… je… sais qu’il n’aurait pas du partir, mais s’il a pu grandir et s’il en avait besoin de partir loin… on a tous des façons différentes de vivre le deuil… mais arrêtez, s’il vous plait… de l’appeler ainsi. Je n’aime pas la connotation de l’étoile qui est moins brillante que le soleil… les soleils sont les centres de nos univers. Le mien, c’est Linus….» Je regardais par la fenêtre, j’étais triste. Décidément, la tournure de la conversation commençait à me blesser. J’avais envie de ne plus entendre leur allusion familiale à la con. « J’aurais pu épouser un Orchard… mais j’étais folle du petit Chatwood… J’aimais bien son côté mystérieux. Il suffit de gratter un peu pour connaître Linus le passionné, Linus le doux, Linus le tendre et Linus l’amoureux. Il a ses défauts, mais il étincelle… tu sais pas à quel point ! Je n'en avais rien à foutre des Orchard, je les voyais rire de Linus... le rabaisser. J'ai l'impression que ça tourne en boucle. Je supporte mal, Hetty... »
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MessageSujet: Re: Comme c'est jolie sur toi... Comme c'est jolie sur toi...  EmptySam 21 Déc 2013 - 1:51



Comme c'est jolie sur toi...  Tumblr_m61i0ktYfA1rpbrk5
Ft. Lizbeth A. Blackwood

Comme c'est joli sur toi...


Comme c'est jolie sur toi...  Tumblr_lz8j1seLa31r4y3ljJe ne peux m'empêcher de grimacer. Tout ça me rend malade. D'accord, Linus est parti il y a huit ans et pendant huit ans, j'ai du vivre avec son départ et son absence. Peut-être est-ce égoïste, mais ouais, je suis furieuse et jalouse qu'il ait refait sa vie à Cambridge, avec Lizbeth. C'est ici qu'il devait rester. Il devait rester ici, avec moi. Avec Nigel. Nous devions surmonter tout ça ensemble. Mais il a cru que... je ne sais pas ce qu'il a cru. Il est parti. Et là, tout va presque bien, et il revient et fiche tout par terre. Je le déteste. Je déteste tout ça, tout ce qu'il me fait.

- Mais Lizbeth, toutes les filles en pincent pour les types qui veulent rien savoir, ça veut rien dire.

Elle n'aime pas la parabole du soleil, de l'Étoile et de la Lune. C'est pourtant si joli et ça décrit très exactement ce que nous avions. Mais le Soleil s'est éteint, l'étoile s'est ternit et la Lune s'est cachée. Quel gâchis. Elle le prend mal, elle ne semble pas comprendre que ça n'a rien de mal d'être l'Étoile. C'était comme ça, c'est tout. J'abandonne. Je peux comprendre, je suppose que Linus est différent avec Liz qu'il l'est avec moi. Enfin, je ne suppose pas, j'en suis certaine. Elle se méprend, j'ai toujours adoré Linus. C'est mon cousin, presque mon frère, mon ami. Enfin, c'était. S'il reste mon cousin, presque un frère, je suppose que nous ne sommes plus amis. Je constate qu'il s'est refait une vie ailleurs et ça me contrarie. Pourquoi une vie ailleurs ? Ici, c'était bien, non ?

- Oui, je suppose que c'est un type bien, du moins avec toi. Sinon, je vois pas ce que tu fiches avec lui, dis-je, sceptique, mais j'hoche la tête et je tente un sourire. Non, je suis certaine qu'il est bien, au fond. Non, je sais qu'il et bien au fond, il n'a pas toujours été un salopard, enfin, pas autant que ça... je... je sais qu,il a très mal prit le suicide d'Errol. Je peux comprendre qu'on fasse notre deuil différemment... j'ai... enfin, je suis contente qu'il ait trouvé du bonheur avec toi mais... j'ai pas encore accepté qu'il ait fichu le camp. On avait besoin de lui, ici. Je sais, on s'est remis... j'ai perdu Errol, puis Linus... Nigel a perdu ses deux frères en quelques semaines... je... Errol est mort, ça nous a tous ébranlé... je... je sais pas comment le dire... mais je les ai perdu tous les deux... je suis contente qu'il t'aime, je suis contente que tu prenne sa défense et que tu y crois et je doute pas que ce soit vrai, mais ça me fait chier que ça se soit fait sans nous, tu vois ? Il... ok, il aurait pu partir, pour se changer les idées, pour faire son deuil... mais pourquoi il nous a rayé de sa vie ? Je méritais pas qu'il m'abandonne. Je dévisage Liz, peut-être trop émotive pour mon orgueil. Je... je crois que je suis jalouse. Mais je suis contente que tu l'ait trouvé... je suis jalouse de pas avoir été capable de le garder ici, de le consoler, mais je suis contente que tu le rende heureux...

Je fouille dans mon sac et j'en sors l'enveloppe que j'ai prit. Ce sont des photos que j'ai fait et que j'ai jamais remis à Linus. J'ai changé d'idée. C'est pas à Linus, c'est à Lizbeth que je vais les offrir. Elle est bien, enfin, je crois. Je lui tend la première photos. C'est une photo du jour de leur mariage. Il est dans son complet noir, à côté de son père et si à première vue, il affiche son sérieux habituel, il y a quelque chose de réjouit dans la coin de sa bouche à peine recourbé.

- J'aurais aimé pouvoir susciter chez lui quelque chose comme ça après la mort d'Errol. Mais j'ai pas été capable. J'ai essayé, tu sais.

Je lui tends d'autres photos, une à une. Juste avant la cérémonie, des photos de Linus avec ses parents, avec Nigel, avec le père de Lizbeth, puis des photos de la cérémonie. Encore Linus aux prise avec sa mère qui réajuste son collet, il a une mine presque contrariée, mais il y a encore ce subtile sourire. Il faut être très observateur pour voir la différence entre son air impassible, voir glacial et ce que moi j'y vois. Il y a une série de photos que j'aime particulièrement. Elles ont été prises en rafale. Linus est à l'avant, son témoin à côté, puis les demoiselles d'honneur de l'autre. Sur la première, il semble tendu, je le reconnais à sa mâchoire tendue, il regarde je ne sais où, probablement nul part. Je tend la seconde, quelques secondes plus tard, il a les sourcils froncés, il se mordille la lèvre inférieur et je crois qu'il fixe le sol. La suivante, il a presque la même posture, mais il a levé les yeux, il a presque l'air furieux.

- Celle-là, tu viens d'entrer, dis-je en lui tendant le dernier cliché de la série.

Une fraction de seconde et il est tout à fait différent. On ne peut pas vraiment dire qu'il sourit, mais sa mâchoire n'est plus aussi serrée et les coins coins de ses yeux sont plissés. Moi je sais qu'il sourit. Si Lizbeth le connaît aussi bien qu'elle le prétend, elle le sait aussi.

- Et celle-là, évidemment... je crois que y a eu quelques érections dans l'église et je te dis pas les petites culottes mouillées. Je crois que le prêtre a eu un malaise et a maudit sa condition de prêtre. C'est le baiser le plus sexy que j'ai jamais vu. Ça frôle la pornographie... surtout dans une église.

Je suis certaine qu'elle a pas d'aussi belles photos que les miennes de son mariage.

- Je te les donne. Disons que c'est un cadeau de mariage en retard... Il y en a de toi aussi dedans... enfin... je voulais te les offrir... et... tu sais, je te crois que Linus est merveilleux avec toi. Je suis juste jalouse de pas avoir été présente, tu comprends ? Je... c'est mon cousin... c'est Linus... il me rend dingue... il est si... fait chier...

Je me renfrogne et je serre les poings. J'aurais parfois envie de lui foutre la raclée de sa vie à Linus.

© Leeyarom
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MessageSujet: Re: Comme c'est jolie sur toi... Comme c'est jolie sur toi...  EmptySam 21 Déc 2013 - 23:06

    J’étais tout aussi en colère contre Linus d’être parti. J’étais aussi la première à observer tout le mal qu’il avait créé en quittant sa terre natale pour trouver la mienne, mais en retour il m’en avait fait en retrouvant les siens. Je partageais la douleur que la famille Chatwood avait pu connaître dans une situation beaucoup – énormément – plus précaire que la mienne. Cette famille avait souffert, j’étais bien consciente. Pourtant, nous avions un conflit avec eux ; j’espérais le ramener avec moi tandis qu’ils désiraient le garder pour tout le temps perdu lorsqu’il était auprès de moi. J’avais vraiment l’impression que Linus avait décidé de rester pour très longtemps – pour ne pas dire ne jamais revenir à Cambridge – à Lakeview. Je sentais la tension montée entre nous deux. Heather me disait son point de vue tandis que je me sentais froisser par ses paroles. J’avais l’impression qu’elle me jugeait quand je parlais de celui que j’aimais. Les femmes couraient après l’amour de ma vie. Décidément, j’étais peut-être la seule à voir ses qualités très nombreuses ! Enfin, je pouvais longtemps me justifier sur ce qu’étais mon mari. Je le partageais quand même à cette magnifique blonde. Heather était une femme splendide. Elle avait une apparence de clone, mais elle n’était pas aussi fausse esthétiquement et elle avait de la profondeur. Bref, je savais que je ne devais pas laisser ma colère aller. Je devais me calmer et écouter. Je devais comprendre et partager.

    Je devais m’ouvrir à ce qu’elle me disait. J’étais en droit de ne pas aimer leur parabole du soleil, des étoiles et de la lune. C’était une belle paraphrase si seulement Linus ne le prenait pas au pied de la lettre. Il était peut-être moins joyeux que ce fameux Errol, mais le voir aussi blasé de ce qu’il … ça me brisait le cœur. J’aimais profondément mon homme. « Oui, je suppose que c'est un type bien, du moins avec toi. Sinon, je vois pas ce que tu fiches avec lui » Je fronçai les sourcils. Elle doutait toujours de ce que je lui disais. Il avait surement fait du mal à cette femme. Peut-être devaient-ils apprendre à se connaître à nouveau ? Il y avait décidément des choses qui clochaient. Ces choses, je ne les connaissais pas. « Non, je suis certaine qu'il est bien, au fond. Non, je sais qu'il et bien au fond, il n'a pas toujours été un salopard, enfin, pas autant que ça... je... je sais qu,il a très mal prit le suicide d'Errol. Je peux comprendre qu'on fasse notre deuil différemment... j'ai... enfin, je suis contente qu'il ait trouvé du bonheur avec toi mais... j'ai pas encore accepté qu'il ait fichu le camp. On avait besoin de lui, ici. Je sais, on s'est remis... j'ai perdu Errol, puis Linus... Nigel a perdu ses deux frères en quelques semaines... je... Errol est mort, ça nous a tous ébranlé... je... je sais pas comment le dire... mais je les ai perdu tous les deux... je suis contente qu'il t'aime, je suis contente que tu prenne sa défense et que tu y crois et je doute pas que ce soit vrai, mais ça me fait chier que ça se soit fait sans nous, tu vois ? Il... ok, il aurait pu partir, pour se changer les idées, pour faire son deuil... mais pourquoi il nous a rayé de sa vie ? Je méritais pas qu'il m'abandonne. »Elle parlait beaucoup. Je crois que c’était la colère qui la faisait autant parler. Je l’écoutais même si je ne savais pas trop parfois où elle se dirigeait dans les tonnes de mot qu’elle sortait en peu de temps. Heather était une grande bavarde. « Je... je crois que je suis jalouse. Mais je suis contente que tu l'ait trouvé... je suis jalouse de pas avoir été capable de le garder ici, de le consoler, mais je suis contente que tu le rende heureux... » Je la regardais sérieusement ; elle partageait ses états d’âme avec facilité apparemment. Je ne savais pas trop quoi dire. Je voyais parfois les regards de Billy dans ma direction à travers le rétroviseur. Il ne disait jamais ce qu’il pensait, mais je savais qu’il savait bien des choses sur mon couple. Il aurait pu si souvent nous vendre au paparazzi ; vendre notre vie privée à quiconque et détruire notre réputation. Billy était un homme de confiance. Je savais que même si Heather parlait de tout devant Billy, il garderait le secret sans en parler à Linus de ce qu’elle me racontait. Je savais qu’il était très professionnel.

    Elle fouilla dans son sac à main pour en sortir une enveloppe. Elle en sortit un petit paquet de cette enveloppe. Je regardais curieuse de savoir ce qu’elle semblait vouloir me montrer. C’était des photos de mon mariage. C’était Linus dans son bel habit noir. Je me souviens de mon mariage comme si c’était hier. J’avais eu un beau mariage bien que j’aille fait moi-même ma demande à mon mari. Nous n’étions jamais vraiment dans les règles de l’art. Je ne pouvais attendre qu’il me demande ma main. Je crois qu’il ne l’aurais jamais fait. Je n’ai pas mis mon genou à terre, je lui ai demandé s’il voulait m’épouser parce que moi j’en avais vraiment envie. « J'aurais aimé pouvoir susciter chez lui quelque chose comme ça après la mort d'Errol. Mais j'ai pas été capable. J'ai essayé, tu sais. » « Il n’a pas souvent des réactions de ce genre. Je peux t’affirmer que dans les vies de tous les jours, il… ne sourit pas toujours sauf lorsqu’on passe à la chambre à coucher. Il… il devient encore plus intense et passionné… » dis-je en continuant de regarder les nombreuses photos qu’elle me montrait. Je caressais parfois la silhouette de mon Linus. Il était terriblement beau, c’était même terrifiant. « Celle-là, tu viens d'entrer » Son visage s’illuminait. Il fallait le connaître pour le remarquer. De plus, je me souvenais de son regard ; j’étais la seule à exister. « Et celle-là, évidemment... je crois que y a eu quelques érections dans l'église et je te dis pas les petites culottes mouillées. Je crois que le prêtre a eu un malaise et a maudit sa condition de prêtre. C'est le baiser le plus sexy que j'ai jamais vu. Ça frôle la pornographie... surtout dans une église. » Je souriais devant cette photo magnifique où on s’embrassait. C’était très intense. Extrêmement intense. Nous étions dans notre bulle comme si plus rien n’existait que notre couple. « Oui, j’ai été surprise… que Linus m’ait embrassé de la sorte. Il ne fait pas beaucoup de démonstration amoureuse face à un public. Il est très discret, mais je crois qu’il avait oublié tout notre auditoire. Il était heureux… vraiment heureux. » Je souriais devant tous ses souvenirs si beau. Je les avais regardé de nombreuses fois mes photos de mon mariage qui me semblait être le meilleur. « Je te les donne. Disons que c'est un cadeau de mariage en retard... Il y en a de toi aussi dedans... enfin... je voulais te les offrir... et... tu sais, je te crois que Linus est merveilleux avec toi. Je suis juste jalouse de pas avoir été présente, tu comprends ? Je... c'est mon cousin... c'est Linus... il me rend dingue... il est si... fait chier... » Je ne pouvais prendre ses photos. C’était aussi ses souvenirs. Je lui remis en les remettant moi-même dans l’enveloppe. « Elles sont à toi. C’est tes souvenirs… je viendrai plus souvent te rendre pour les contempler. » Je lui donnai un petit coup de coude complice. C’était ma façon de détendre l’atmosphère qui avait été vraiment lourde. Je perdis mon sourire pour un temps par contre. «Tu… tu sais, je ne crois pas que Linus retournera à Cambridge… il s’est peut-être enfui il y a une dizaine d’année vers mon pays, mais il ne reviendra pas… il va rester ici en Amérique. J’ai bien peur que je vais devoir vivre une amour à distance… Vous êtes sa famille après tout… je n’ai pas le même statut… je ne vous remplacerai jamais… j’ai bien peur qu’un jour notre relation ne sera plus comme sur les photos. Les trois derniers jours ont été si pénible… et j’ai peur que ça revienne… parce que… parce que… qu’il voudra plus de ce que nous vivions à Cambridge, mais de sa véritable famille qu’il a quitté… » Je fermai les yeux un instant. « Et moi… moi, je crois que je serai remise au deuxième plan. Il vous aime, même s’il se dispute avec vous. Il vous aime, puisqu’il est revenu… ! J’aimerais que ça arrive jamais… Jamais. » Je souris. « ... tu as un homme dans ta vie ? Je connais une boutique à Atlanta où les plus beaux déshabillés... y sont vendus ! » Je changeais de sujet pour le bien de tous.
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MessageSujet: Re: Comme c'est jolie sur toi... Comme c'est jolie sur toi...  EmptyJeu 26 Déc 2013 - 12:30



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Comme c'est joli sur toi...


Comme c'est jolie sur toi...  Tumblr_lz8j1seLa31r4y3ljOui, c'est tout à fait le genre de Linus de se cacher derrière lui-même en public et d'être complice et amusant en privé. Ok, il a toujours été agressif, voir violent, mas nous l'étions tous. Errol et moi, ça passait pour un enthousiasme excessif, mais on n'était pas si clean qu'on en avait l'air. Linus lui se cachait derrière son sérieux et son calme apparent. Ça toujours été comme ça. On a fait des trucs pas très bien, nous trois. Des secrets bien gardés.

- Ne parle pas au passé, Liz. Il l'est encore heureux. Mais ça fait 10 ans que Errol... je crois que ma lèvre a tremblé en parlant d'Errol. J'inspire et je reprend. C'est difficile.

Elle essaie de me rendre les photos. Non, ça ne va pas, je viens de les lui offrir. Elle ne peut pas me les redonner et bouder mon cadeau. Tout ça n'est pas à moi. Ce sont les photos e son mariage. Moi, je les ai assez regardées. Elles vont me rendre dingue ces photos si je ne les lui donne pas. Je n'en veut plus, j'ai assez jalousé la présence de Linus à ses côtés. Je la crois lorsqu'elle dit que Linus est différent avec elle. Je sais que c'est vrai, Linus a toujours été très exclusif. J'aurais aimé faire partie des exceptions de Linus, encore. Mais ce temps est révolu. Je repousse les photos vers Liz.

- Non, elles sont pour toi et pour Linus. Ces photos ne sont pas mes souvenirs, elles sont tes souvenirs. Vos souvenirs, à toi et Linus. J'ai mes souvenirs, t'en fait pas, j'ai des tas de souvenirs. Je ne reprendrai pas ces photos, je les ai développées et apportées pour Linus. Mais c'est à toi que je les offre.

Non, je ne reprendrai pas ces photos, si elle ne veut pas les prendre, je les laisserai dans la limousine. Je fronce les sourcils. Sceptique. Comment ça Linus ne retournera pas à Cambridge ? Je secoue la tête, non, c'est faux. Liz se trompe. Et elle change de sujet, comme si le sujet Linus n'était pas assez lourd comme ça, elle reprend d'un ton presque enjoué. OUi, elle change de sujet parce que ça devient lourd et que c'est douloureux. Je connais la technique, j'en use tous les jours ou presque. J'en veux à Errol de s'être suicidé, j'en veux à Linus d'être parti et de m'avoir abandonné, mais je ne le laisserai pas faire du mal à Liz. Et je connais Linus assez bien pour savoir que Liz, à penser ce genre de chose, se fait mal à elle-même, d'autant plus qu'elle semble vouloir l'accepter. Pas question. Je reste sérieuse.

- D'accord, on va changer de sujet, on ne parlera plus de Linus et de son caractère de merde, ni de la mort d'Errol et du cataclysme que ça causé chez nous. Je veux juste te dire que Linus est ici parce qu'il n'a jamais supporté, ni accepté, ni apprit à vivre sans Errol. Il est parti, il n'a pas fait face. Je n'ai jamais pensé qu'il pouvait revenir s'installer. D'ailleurs, je pensais qu'il ne remettrait jamais les pieds ici. S'il est ici, c'est qu,il a quelque chose à prouver, à toi ou à lui-même, je sais pas, mais je connais assez Linus pour savoir que ça n'a rien à voir avec nous. Et maintenant, oui, on change de sujet, on va parler que de trucs amusants, comme le sexe, les vêtements et nos mecs, mais juste les trucs marrant, d'accord ?

Oui, parlons légèrement, je peux pas côtoyer Liz seulement avec des trucs lourds à porter. On peut faire semblant que tout est merveilleux et festif. On est pas obligée de mettre en évidence ce qui est lourd à porter. J'en ai assez.

- C'est la grande boutique tout en noir et rouge où la moindre petite culotte coûte une semaine de mon salaire ? demandais-je, les yeux pétillants. Oh oui, j'ai bien envie d'aller voir tout ça ! Si j'essaie, tu essaie aussi !

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Lizbeth

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MessageSujet: Re: Comme c'est jolie sur toi... Comme c'est jolie sur toi...  EmptyJeu 26 Déc 2013 - 19:52


    « Ne parle pas au passé, Liz. Il l'est encore heureux. Mais ça fait 10 ans que Errol... »  Il m’était difficile de parler au passé. J’avais une piètre opinion par rapport à notre avenir. J’avais moi-même du mal à cerner mon époux. Je l’aimais tellement que j’étais prête à oublier mon propre bonheur pour qu’il soit heureux.  Je sais que je ne supporterais pas la vue d’une autre femme, mais à quoi bon retenir pour rendre malheureux celui que l’on aime ?  Je finirais certainement par me laisser mourir gruger par mon propre chagrin bien plus qu’énorme.  Je tenterais encore et toujours de sauver notre couple. À quoi bon ne pas essayer ? Peut-être aurait-il pitié de ma personne s’il en venait à partir avec une autre ? Je ne crois pas que mon Linus aurait pitié de qui que ce soit ; il partirait sans regarder en arrière. Moi, j’aurais espéré un dernier regard. Pourtant, ce n’était pas le cas… je dois profiter de ce que j’ai. « C'est difficile. »  Je comprenais ce qu’elle disait. C’était difficile de parler d’un être qu’on aimait. Il est parti de façon abrupte.  Avait-elle eu le temps de lui dire un dernier au revoir ?  Surement pas.  Je ne m’imaginais pas sans mon Linus ; je ne sais pas comment je pourrai supporter un décès aussi subitement.  J’avais besoin de lui, malgré nos disputes et nos opinions divergentes par moment… je l’aimais.  « Je comprends, Heather. Tu n’es pas obligée d’en parler… Je ne sais même pas moi-même comment faire pour vivre sans Linus… alors que toi, tu l’as vécu. » Je partageais sa peine par compassion. Je ressentais la compassion !

    Elle avait sortie des photos pour me les donner, mais c’était les siennes. C’était les souvenirs de notre mariage. Je les avais remis dans l’enveloppe en lui redonnant. Je voulais les lui laisser, j’en avais des tonnes – différentes des siennes bien sur –, mais j’en avais. Heather me repousse les photos vers moi.  Décidément, nous allons passer du temps dans le discorde une nouvelle fois si je continuais à les lui redonner. « Non, elles sont pour toi et pour Linus. Ces photos ne sont pas mes souvenirs, elles sont tes souvenirs. Vos souvenirs, à toi et Linus. J'ai mes souvenirs, t'en fait pas, j'ai des tas de souvenirs. Je ne reprendrai pas ces photos, je les ai développées et apportées pour Linus. Mais c'est à toi que je les offre. » J’abandonnais la bataille en les glissant dans ma sacoche. « Merci, Hetty! C’est gentil. » Je le souris du mieux que je le pouvais. J’étais encore un peu secoué par toute cette conversation. Décidément, je devais travailler sur moi-même pour ne pas être dans cette état constamment.

    J’avais besoin de changer de sujet. Mes projets n’étaient pas de me disputer avec cette femme. J’étais encore en mission pour me rapprocher des Chatwood et de la Spencer.  Enfin, je voulais avoir un moment heureux et de répit  pour une fois bien que j’avais vécu quelques nuits d’amour depuis ma réconciliation avec mon charmant mari.  C’était un excellent amant, je ne pouvais me plaindre à ce sujet. « D'accord, on va changer de sujet, on ne parlera plus de Linus et de son caractère de merde, ni de la mort d'Errol et du cataclysme que ça causé chez nous. Je veux juste te dire que Linus est ici parce qu'il n'a jamais supporté, ni accepté, ni apprit à vivre sans Errol. Il est parti, il n'a pas fait face. Je n'ai jamais pensé qu'il pouvait revenir s'installer. D'ailleurs, je pensais qu'il ne remettrait jamais les pieds ici. S'il est ici, c'est qu,il a quelque chose à prouver, à toi ou à lui-même, je sais pas, mais je connais assez Linus pour savoir que ça n'a rien à voir avec nous. Et maintenant, oui, on change de sujet, on va parler que de trucs amusants, comme le sexe, les vêtements et nos mecs, mais juste les trucs marrant, d'accord ? »  C’était un consensus. J’étais tout à fait d’accord à parler de tout et de rien, mais sauf du passé. Nous pouvons discuter de choses uniquement heureuses. Elle pouvait bien me parler d’Errol, mais sans sentir le poids sur nos épaules. J’étais consciente de tout ce qu’ils avaient vécu les Chatwood et les Spencer, mais je ne faisais pas totalement partie de ce monde bien que je ressentais comme eux le poids de la mort d’Errol. Heather avait tout autant besoin de divertissement que moi après ses derniers jours quand même difficile. «C'est la grande boutique tout en noir et rouge où la moindre petite culotte coûte une semaine de mon salaire ? » Je souris, je parlais bien de celle-là. J’avais les moyens de me payer la boutique en entier et sinon plus. Je ne priverais pas de cette demoiselle de luxure que je connaissais.  Je lui referai sa garde-robe s’il faut. Elle aura décidément le sourire collé à son visage. D’ailleurs, elle risquait fort bien d’en mettre plein la vue à son concubin. «Si j'essaie, tu essaie aussi ! » Je continuais à arborer un sourire. Elle avait changé du tout au tout. J’espérais rendre sa journée agréable parce que la mienne venait de reprendre son cours normale.  C’était la journée que j’avais en perspective bien que je n’avais pas prévu de faire les magasins en compagnie de la cousine de mon mari. « Nous sommes déjà rendus à cette étape de notre relation : à moitié à poil. Nous allons vite en besogne, Hetty ! » Je me mis à rire. C’était une blague. Après tout,  nous allons bien sur devenir très proche… c’était mon espoir après tout, je voulais faire partie de la famille comme si Linus avait jamais pris la fuite. « Je parle bien sûr de ce magasin-là. Tu vas en mettre plein la vue à tes amants, même sans ses sous-vêtements… tu en as surement des tonnes à tes pieds. » J’étais sérieuse sur ce coup, Heather était une petite blonde magnifique, intelligente et une joie que je ne connaissais pas chez tous. « J’aime bien les déshabillés, j’en ai une collection… bien sûr, ils sont à Cambridge !  Je pouvais remplir un avion-cargo qu’à ma collection de vêtement ! c’est comme ça que j’ai capturé ton cousin. » Je lui parlais de moment heureux. C’était la moindre des choses. « Les hommes sont faibles devant de la dentelle et une paire de fesse ! »  Lizbeth jeta un coup d’œil pour voir où elles étaient rendues. « D’ailleurs parles-moi de ta vie amoureuse. Ça se passe comment de ton côté. Je suis curieuse vu qu’on va essayer une tonne de lingerie, on peut se parler de la chambre à coucher ! »

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MessageSujet: Re: Comme c'est jolie sur toi... Comme c'est jolie sur toi...  EmptyMer 8 Jan 2014 - 1:15



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Comme c'est jolie sur toi...  Tumblr_lz8j1seLa31r4y3ljLizbeth semble d'accord avec mon idée d'essayer si moi j'essaie. Ça fait une éternité que j'ai pas fait les boutiques avec une copine. Je sais pas encore si Liz pourra devenir une copine, parce que je sais bien qu'elle devra prendre le parti de Linus et que lorsqu'il décidera de repartir, eh bien elle repartira aussi. Mais bon, je peux bien voir ce que ça donnera aujourd'hui. Je rigole lorsqu'elle dit que nous allons vite en affaires parce que je lui propose de nous voir en petite tenue.

- On s'est rencontrées y a deux ans, nous avons du temps à rattraper. Et j'ai bien hâte de voir tous tes défauts, dis-je en rigolant.

Nan, c'est pas mon genre de juger.... enfin, si, je juge, mais je ne commente pas à voix haute. Et puis, faut bien que je vois ce qui a bien pu faire succomber mon cousin. Je savais même pas que les filles c'était son truc. J'ai jamais su ce que c'était son truc. Je pensais que c'était la chimie, ou les trucs du genre. Mais non, il semble que Liz soit son truc et je veux savoir pourquoi. Liz me confirme qu'elle parle bien de la boutique à laquelle je songe. Oh bon sang, je tape des mains et je souris. Cette boutique est magnifique, mais je n'y ai jamais rien acheté. Moi ? Des tonnes d'amants ?

- Des tonnes d'amants ? Tu veux rire, je bosse plus de 70h par semaine, j'ai pas le temps d'en avoir des tonnes. Et j'ai surtout pas envie de les avoir à mes pieds, dis-je en grimaçant à l'idée d'avoir des mecs docile et soumis. Un ou deux c'est suffisant, dis-je en souriant. Un cargo ! Mais tu les porte tous ou y a surtout des pièces de collections que t'as mis qu'une fois ?

Tout ça est bien intéressant. C'est sur que Linus a pas pu y résister. C'est un mec quand même. Et puis je découvre une facette de Liz que j'aimbe bien. Je savais qu'elle était pas une coincée, mais je commence à découvrir une chic fille. Je me questionne tout de même sur comment le prend mon cousin. Bien sans doute. C'est bizarre. Je continue de sourire, parce que j'ai dit qu'on parlait que de rucs marrant.

- La dentelle, les fesses et un mangnifique décolleté, ajoutai-je, en baissant la voix, comme si c'était un secret capital.

Liz renchérit sur ma vie amoureuse. Je suis d'accord, on peut bavarder de ma vie amoureuse, puisque nous allons magasiner des déshabillés. De toute manière, ma vie amoureuse, c'est très simple.

- J'ai pas de vie amoureuse, dis-je du ton léger de celle qui s'en fiche. Par contre, j'ai une vie sexuelle mouvementé, que j'explique en souriant, complice.

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MessageSujet: Re: Comme c'est jolie sur toi... Comme c'est jolie sur toi...  EmptyVen 17 Jan 2014 - 22:19

On avait dit que nous étions là pour nous amuser. Les sujets lourds, c’était reléguer aux passés. Nous voulions nous détendre même si cette journée était complètement une surprise. J’avais prévu de passer une journée seule en magasinant toute sorte de truc bien que je n’en avais pas tant besoin, mais je n’avais plus la garde-robe de Cambridge à ma disposition. Après des jours mémorables avec mon mari, je pouvais me consoler en dépensant une bonne somme d’argent. J’étais une consommatrice, mais je n’étais endettée comme la plupart des américains. J’étais très aisée ainsi je pouvais gâter la famille de mon mari. Heather méritait bien que je sois gentille avec elle puisque notre dernière rencontre s’est soldée par un froid sibérien entre nous deux. Je regrettais d’avoir mal agi en commençant à riposter par rapport à Linus. Nous avions décidément une façon différente de voir les choses, mais je ne voulais être dans les disgrâces de mademoiselle Spencer. Je voulais être son amie. En fait, je voulais tenter d’avoir une aussi bonne relation que celle que j’ai créé avec Nigel.

J’étais assise à ses côtés dans la longue limousine que Billy conduisait. J’avais bien du plaisir à papoter avec Heather. Elle était une femme facile à vivre. J’aurais tellement dû la connaître beaucoup plus tôt. J’aurais dû être proche d’elle lorsque j’avais fiancé mon Linus. J’aurais pu profiter d’une vraie relation saine avec une amie hors pair. J’aurais trouvé une relation stable où je n’aurais pas souffert d’une hypocrisie ignoble et des méchancetés gratuites. Heather aurait dû faire partie de ma vie beaucoup plus tôt. « On s'est rencontrées y a deux ans, nous avons du temps à rattraper. Et j'ai bien hâte de voir tous tes défauts »« Ouais ! Il faut vraiment se rattraper. Nous avons manqué 2 ans de notre vie ! On aurait pu être des supers-belles-sœurs ! » dis-je sur un ton un peu trop engagé dans ce que nous avions perdu. Deux ans de relation où j’aurais pu être heureuse. Une vraie amie ! Je n’avais pas besoin de tous ses clones si j’avais uniquement Heather. J’avais autrefois Daphne, mais je lui avais fait un coup de pute selon Linus. Pourtant, elle m’avait lâchement abandonné. Cette connasse ! Elle avait fui sans me retourner mes appels. « Des tonnes d'amants ? Tu veux rire, je bosse plus de 70h par semaine, j'ai pas le temps d'en avoir des tonnes. Et j'ai surtout pas envie de les avoir à mes pieds » C’était vrai, elle travaillait énormément que ce soit avec ses parents ou au Fingertips avec qui qu’elle partageait présentement avec mon mari. Elle n’avait décidément pas le temps d’entretenir plusieurs hommes. Il fallait beaucoup de temps et d’énergie à courir les prétendants. Il fallait en choisir quelque uns ou un seul qui en valaient réellement la peine. Il fallait savoir choisir nos hommes. « Un ou deux c'est suffisant » C’était ce que je disais. Les hommes n’étaient pas si simples. Parfois, ils étaient même chiants. Si je me souvenais de mes premiers rendez-vous avec mon mari, c’était l’une des épreuves les plus difficiles que j’avais affronté. Il était si…si frustrant. Je m’étais souvent disputée avec lui parce qu’il manquait vachement parfois de respect. Alors, je comprenais très bien qu’avoir trop d’amants finissaient par nous tuer. Il avait succombé grâce à mon corps sublime que j’avais intelligemment habillé : un déshabillé J’en avais acquis quelque uns depuis. « Un cargo ! Mais tu les porte tous ou y a surtout des pièces de collections que t'as mis qu'une fois ? » J’hoche de la tête en guise d’affirmation. « Je les ai tous portés ! » Linus adorait me voir dans de petits costumes affriolants. Je pimentais notre vie sexuelle. Nous ne faisions que nous gâter. « La dentelle, les fesses et un mangnifique décolleté » « Les hommes sont faibles, ils finissent par devenir légume devant nos corps ! » Je lui souris de toutes mes dents. Je m’étais ennuyée d’être aussi familière et amusante avec une amie. J’étais bien en ce moment même. Je me sentais comprise et acceptée.

Ce fut le retour du sujet de la vie amoureuse de Heather. Je commençais à la connaître. « J'ai pas de vie amoureuse» Je fis une moue désolée. J’aurais espérée qu’une aussi belle femme ait un petit-ami dans sa vie. Enfin, les hommes rataient tout un numéro. « Par contre, j'ai une vie sexuelle mouvementé » J’haussai un sourcil faussement choquée par ses révélations. Je siffle comme si j’étais furieuse avant d’éclater de rire. « Je pensais que tu étais une sainte, je suis déçue ! » J’avais un mini-bar dans ma limousine. Je me déplaçai quasiment à quatre pattes jusqu’à celui-ci débouchant comme une professionnelle une bouteille de champagne. Je lui sers une flûte en soulevant la mienne. « À la sexualité mouvementée de mademoiselle Spencer. » Je me rassis à côté d’elle. « Racontes-moi tout ! Si tu savais à quel point je suis curieuse de tout connaître de toi. Enfin, si ça ne te gêne pas. Je suis un peu… bah je manque de gêne à ce sujet, mais je ne crois pas que tu veux connaître ce que moi et ton cousin faisions ! » Je lui souris en prenant une gorgée de champagne. « Boire à cette heure, je crois que je vais finir ivre ma soirée avec ma presque belle-sœur ! Tu veux savoir un truc vraiment cool à mon sujet ? En fait, je trouve ça vraiment cool, mais ça expliquerait mon avion-cargo de déshabiller. » Je glousse. « J’ai fait des cours de pôle dancing pour rigoler… Linus l’a découvert… oups ! » Je lève une autre fois mon verre. « À nos folies, Heather. Nos folies que nous n’avons pas fait depuis deux ans »

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MessageSujet: Re: Comme c'est jolie sur toi... Comme c'est jolie sur toi...  EmptyDim 19 Jan 2014 - 3:11



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Comme c'est jolie sur toi...  Tumblr_inline_mqtkcwQNjV1qz4rgpOui, peut-être qu,on aurait pu être de super belles-soeurs, mais pour ça il aurait fallut que Linus ne parte pas... du moins pas si longtemps et dans cet état... amis en même temps, si ça ne s'était pas passé comme ça, est-ce que nous serions belles-soeurs ? Je sais pas... c'est difficile à dire.

- On a encore le temps de le devenir. On est pas si vieilles et y a pas de dates limites, dis-je, enthousiaste.

Ça m'étonne que Linus soit du genre à s'extasier devant de dessous, aussi coquins puissent-ils être. Mais ce que Liz me racontait sur Linus me surprenait tout le temps. Je voyais mal le Linus que je connaissais en la description que m'en faisait Liz, mais j'y voyais tout de même certaines caractéristique connues. Oncle Reginald est de ce genre là, à mater tante Monique en maillot, même s'il ont plus de 60 ans.

- Je suis pas mieux devant un magnifique corps masculin. Certains plus que d'autres, mais bon, dis-je d'un air évasif.

Moi ? Un sainte ? C'est presque risible. Je suis pas sainte, je dois être damnée des dizaines de fois. Mais pas la peine de préciser, je vois bien qu'elle n'y croyait pas et heureusement. Sinon j'aurais eu de sérieux doutes sur son jugement et peut-être même sur sa santé mentale. Elle se déplace et va chercher une bouteille de champagne dans le mini bar.

- Bon sang, c'est vraiment une limousine de riche ! Y a le champagne !

J'accepte le champagne sans hésiter. C'est pas ce que j'avais prévu faire cet après-midi, mais je vais pas m'en priver ! J'éclate de rire lorsqu'elle boit à ma sexualité mouvementée. Nan, n'importe quoi. Ellevient se rasseoir à côté de moi et elle me demande de tout lui raconter. Je continue de sourire, mais je la dévisage, surprise.

- Tu veux tout savoir sur moi ou sur ma sexualité mouvementée ? Tu sais, elle est mouvementé parce que j'ai pas le temps ! Et non, je veux pas savoir ce que vous faites, je trouve déjà ça assez weird qu'il ait une vie sexuelle et qu'il soit fan des déshabillées, sans en plus connaître les détails ! Et je pense pas qu,il voudrait que je connaisse les détails. Je pourrais pas le regarder en face, j'aurais trop envie de rire ou pleurer, tout dépendrait de mon degré de jalousie, dis-je à la blague.

C'est pas weird qu'il ait une vie sexuelle, c'est qu'il en ait pas qui m'aurait parut étrange, mais le savoir marié et bavarder de sexe avec son épouse, ça c'est bizarre. Du moins selon l'idée que je me faisais de Linus. Oui, boire à cette heure, c'est pas trop tôt, c'est juste un peu tôt. Mais bon, si on se contente d'une flûte, ça ira, non ? En même temps, il nous reste encore 15 minutes de route... enfin, buvons, on verra bien après. Et là, elle m'intrigue avec le pourquoi de son cargo de déshabillées. Je reste stupéfaite quelque secondes lorsqu'elle m'annonce la raison. Pôle dance ? Wa !

- Pour vrai ? Tu danses ça ? Et Linus a découvert ? Wa ! À ce qu'il parait, c'est génial pour avoir un cul d'enfer de des cuisses musclées... pour vrai ? Génial ! C'est genre... acrobatique ! C'est vrai que ça fait un beau cul ? C'est genre ultra sexy ! Je lève mon verre à mon tour. Ah ouais ! À nos folies qu'on a pas fait depuis deux ans et qu'on est partie pour rattraper en trois heures de shopping !

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MessageSujet: Re: Comme c'est jolie sur toi... Comme c'est jolie sur toi...  EmptySam 1 Fév 2014 - 19:52

J’étais persuadée que j’avais perdu des précieux liens avec la famille de Linus en étant aussi éloignée d’eux. En même temps, il y avait un océan entre nous. Linus avait choisi sa vie à Cambridge bien qu’il revenu dans sa terre natale. C’était moi qui étais à des milliers de kilomètre de ma famille, de mes amis et de ma vie de Cambridge.  J’étais triste de quitter toute la vie que j’avais eu de l’autre côté de ce grand océan – même si j’étais à distance – plus rien n’était pareille. Que ferions-nous par amour ?  Moi, j’avais pourchassé mon mari jusqu’en Amérique. Mon mariage ne pouvait être un cuisant échec comme plusieurs avaient prédit. Oui, nous nous étions mariés rapidement parce que notre amour était passionnel et très secret.  Personne ne connaissait depuis combien de temps exactement que nous nous fréquentions. Enfin, il l’avait même café à sa famille entière.  C’était grandement la faute de Linus si je n’avais pu me lier d’amitié avec Heather. « On a encore le temps de le devenir. On est pas si vieilles et y a pas de dates limites » Je me mis à rire. Nous avions la même âge. « on est deux vieilles choses, chérie ! » j’aimais bien rire par rapport à mon âge. Nous étions près de la trentaine, mais nous étions jeunes de cœur. Nous partons à l’aventure dans un centre d’achat. Saviez-vous à quel point le shopping était un sport difficile ? Les femmes pouvaient s’arracher les cheveux que pour un morceau de tissus hors de prix surtout si c’est le dernier du modèle tant convoité.  Heureusement, je me tenais en forme. Mon Linus s’extasiait devant mon corps de déesse. Mon mari était aussi faible comme bien des hommes devant des tissus fins et un corps qu’il apprécie.  Je le savais puisque j’avais testé ses limites de ce qu’il pouvait endurer pour la nudité provocatrice.  « Je suis pas mieux devant un magnifique corps masculin. Certains plus que d'autres, mais bon  » Pourtant, je n’étais pas mieux qu’elle ou de Linus. Je succombais au charme du corps divin de mon mari. J’étais aussi faible que lui, mais je crois que j’étais juste amoureuse par-dessus la tête de ce connard ! Eh ouais, j’aimais le pire des salopards, mais je me sentais bien uniquement avec lui. N’était-ce pas magique? « Je dois avouer que je suis tentée par un corps bien sculpté et agréable à l’œil. » J’eus une petite pensée pour mon mari nu. « humm, miam ! » Je devais arrêter de penser à lui durant que je discutais avec sa cousine.

Je décidai de me déplacer dans la limousine pour trouver une bouteille de champagne. L’alcool fonctionnait toujours pour me faire oublier quelques instants. Je ramenais deux coupes et une bouteille de champagne que j’ouvris pour nous verser deux verres. « Bon sang, c'est vraiment une limousine de riche ! Y a le champagne ! » Je lui souris. « Eh ouais, j’ai même une bouteille de cognac, Linus préfère le cognac. » Je lui souris venant me rasseoir à ses côtés.  Je souris montrant toutes mes dents blanches. J’étais vraiment heureuse de passer du temps avec Heather.  Elle était tout ce que j’aurais pu espérer comme amie. Je savais que Linus n’aimait pas sa cousine pour des différents à cause de leur passé. Enfin, je ne voulais pas briser le bonheur qui m’habitait puisque je m’amusais. Je m’amusais vraiment. «Tu veux tout savoir sur moi ou sur ma sexualité mouvementée ? Tu sais, elle est mouvementé parce que j'ai pas le temps ! Et non, je veux pas savoir ce que vous faites, je trouve déjà ça assez weird qu'il ait une vie sexuelle et qu'il soit fan des déshabillées, sans en plus connaître les détails ! Et je pense pas qu,il voudrait que je connaisse les détails. Je pourrais pas le regarder en face, j'aurais trop envie de rire ou pleurer, tout dépendrait de mon degré de jalousie » Je lui souriais. Elle était vraiment drôle, même si elle ne voulait pas que je lui partage ma vie sexuelle débordante et amusante avec Linus. Mon mari était un excellent amant, il me comblait, mais je ne pouvais le dire à Heather qui refusait d’entendre quoique ce soit sur la sexualité de son cousin. Notre mariage n’aurait certainement pas autant fonctionné s’il avait été incapable de me combler sexuellement. Je sais que c’était totalement stupide de briser une possibilité de mariage pour une sexualité très peu présente, mais il était prouvé qu’une bonne sexualité aidait à la santé d’un couple. Je l’aimais Linus, mais j’aimais aussi nos activités dans la chambre à coucher. « Pour vrai ? Tu danses ça ? Et Linus a découvert ? Wa ! À ce qu'il parait, c'est génial pour avoir un cul d'enfer de des cuisses musclées... pour vrai ? Génial ! C'est genre... acrobatique ! C'est vrai que ça fait un beau cul ? C'est genre ultra sexy !  » Je lui souris en levant aussi mon verre suivant le mouvement. «Ah ouais ! À nos folies qu'on a pas fait depuis deux ans et qu'on est partie pour rattraper en trois heures de shopping ! » J’étais bien d’accord. « À nos folies ! » dis-je en cognant ma flute contre la sienne. Je pris une petite gorgée en fixant Heather d’un air amusé. Mes yeux étaient déjà pétillants, je savais que nous allions faire mille et une bêtises. Je savais aussi que mon mari serait désespéré, mais au fond bien amusé. Je ne lui avais pas dit mes nouveaux plans. Enfin, il finira bien par le savoir. D’ailleurs, je ne lui avais pas menti en disant que j’allais faire du shopping, mais j’étais accompagnée. « Oui, j’étais en colère contre Linus en fait. J’ai été me défouler dans la salle de billard de l’appartement où se trouve la pole, mais ce n’est que pour m’amuser. Je ne fais pas de spectacle  à d’autres hommes que lui. » Je finis ma flute en prenant une deuxième grande gorgée. « Mais, si tu veux je pourrai te montrer. Ça tient en forme, puis tu pourras épater ceux qui font partie de ta sexualité mouvementée. » Je me servis une deuxième flute tout en remplissant à nouveau la flute de Heather même si elle n’avait pas nécessairement fini la sienne. « Personnellement, tu as déjà un cul d’enfer, Heather, mais si tu veux être en forme… c’est super ! Je te le conseille. » Je lui souris. « Puis tes dessous pourront te servir encore plus ! Mais disons que Linus, ça l’allume la danse. Il n’est pas conseillé de le laisser sur sa faim, il devient colérique ! » Je me mis à rire en pensant à un souvenir. « Une fois, j’ai dansé pour lui… à chaque fois qu’il tentait de me toucher, je me défilais. Il a fini par me coincer contre un mur, j’ai arrêté de fuir. Il allait tout briser dans la maison tellement que la tension sexuelle était grande ! »  Je riais. « Je te dis, les hommes sont faibles. Je suis fière de mon coup ! »
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MessageSujet: Re: Comme c'est jolie sur toi... Comme c'est jolie sur toi...  EmptyLun 10 Mar 2014 - 15:26

« Bonjour,
Nous avons constaté que le sujet suivant n'a pas reçu de réponse depuis un moment, nous vous laissons jusqu'au 24 Mars sinon, le sujet sera verrouillé.
Merci de votre compréhension. »
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