With the beautiful Mathias

" He is a unique man !"

Haley Shelton avait confié son fils à une personne de grande importance pour elle. La brunette n'osait laisser son enfant à autrui, elle était peu confiante mais depuis la rencontre avec Mathias ; la belle se sentait à l'aise et elle le lui laissait les yeux fermés. Comme quoi il n'était pas Monsieur tout le monde. Tous savait que son enfant c'était sacré et qu'elle avait un mal fou à s'en détacher. Le bel homme était, lui, très attaché au petit. Hal' l'adorait. Il n'y avait pas d'autres mots. C'était un gars bien naturel, tout fou, très joyeux. Une bouffée d'air frai ! Le fils de la belle était heureux en compagnie de ce soleil vivant. Haley aussi. Jamais elle n'avait vu ça. De plus, il était bon confident. Puis à l'inverse, Shelton aimait lui poser des tas de questions, en savoir plus etc... Il n'était pas inintéressant, au contraire.
La femme devait aller à un rendez vous chez le médecin pour voir si tout allait bien, une sorte de bilan. Elle en avait besoin car depuis la disparition de Kayden, elle s'oubliait complètement... Cette mort l'avait ravagé. Sa vie n'était plus la même. La brunette avait un mal fou à remonter la pente. Seul son fils et ses quelques amis l'aidait à tenir bon sinon il y aurait longtemps que la jeune femme ne serait plus. La dépression demeurait un quotidien difficile à endurer, l'absence de l'homme de sa vie aussi. Il l'avait sauvé de tout. Grâce à lui, elle avait une vraie existence. Il l'avait fait naître en fait car avant lui la jolie n'était qu'une prostituée de luxe, sans bon contacts. Maintenant, elle se sentait plus quelqu'un enfin sans lui non ...
Pour rechercher le petit la belle avait pensé à un truc. Elle allait ramener à son ami de quoi goûter. Elle acheta donc sur la route un assortiment de pâtisseries, en espérant que ce geste lui plaise et qu'il aime ce genre d'aliments.
La maman arriva devant la belle entrée de Mat' et elle sonna. Elle avait hâte de le voir. La sourire lui reviendrait directement.

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Un grognement railleur et grotesque s'échappa de l'appartement 111-E.

Hum... Je sens le porcelet! C'est que je vais me régaler ce soir...

Mathias courbait le dos et imitait de griffues pattes au devant de son corps. Il renifla l'air pour trouver du flair le petit Kayden caché dans toute sa subtilité d'enfant jeune sous une couverture du divan. Sous ce tissu remua un rire stressé et joyeux. Le loup barbu et frisé fit un lourd pas en direction du salon; depuis la cuisine, il entendu d'autres gloussements qui essayaient tant bien que mal de se faire discret. Il huma l'air encore, aussi bruyamment que la fois d'avant.

C'est que j'entends un petit cochon! Où est-il caché..? Il mit pied dans le salon. Je le sens et l'entends, mais je ne le trouve pas...

Encore Kayden qui riait dans sa cachette piètre. Mathias se prêtait à fond au jeu et imitait, selon l'enfant, le vilain canin à la perfection. À se demander qui des deux gamins s'amusait le plus... Cleveland porta un regard heureux et attendrit à la fois à la couverture qui bougeait et qui cachait le jeunot. Entendre ses rires était le plus beau des trésors, garder le petit était les plus belles de ses journées. À évincer toutes substances, herbe et cigarette - qu'il cachait d'ailleurs au grand complet dans sa chambre lors des venues de Kayden - de sa tentation. Sans avoir à y toucher ou même y songer. Parce que cet enfant était le soleil de ses nuages. Son confident à la rigolade, son escapade des temps pluvieux, son fou rire et sa raison de garder le franc sourire. Kayden était, tragiquement, en quelque sorte son meilleur ami. Leur cœur et personnalité sur la même longueur d'onde en était peut-être la cause...

Hum... Je crois que je vais abandonner. Je ne le trouve nul part! Pas même sous la table, pas même dans le garde-robe.

D'autres rires. Mathias fit des pas de souris jusqu'au divan en faisant bien attention que ses chaussettes n’émettent pas un craquement sur le bois franc de l'appartement. Il eut un silence, un vide. L'enfant sous sa couverture se trémoussa au questionnement. Puis le livreur de pizzas souleva la couverture en criant comme la bête qu'il jouait. Le gamin hurla aiguë et s'enfuit en s'esclaffant à s'époumoner. Ils firent une poursuite folle autour du sofa pendant quelques courses avant qu'une sonnette ne retentisse. Le jeune homme s'arrêta, complètement essoufflé, et alla à la porte. Kayden ne se fit pas prier pour profiter de l'occasion pour faire son coquin et se cacher dans la chambre de son gardien, lieux qui lui était formellement proscrit. Cleveland fit une grimace accablée et courut le prendre dans sous les aisselles, le sortir de sa chambre, et refermer la porte avant qu'il ne découvre pipes, bongs, briquets ou n'importe quelle autre saleté pouvant être dénichée dans la pièce.

Hey-hey-hey! Je t'ai dit: pas question d'aller dans cette salle! Tu le sais! il dit d'un ton se voulant rondeur et enjoué mais qui frôlait la nervosité - sur quoi l'enfant lui répondit un rire.

Et il accourut une seconde fois à la porte sans plus attendre, l'ouvrit le souffle court pour tomber face avec Haley sans surprise. Un large sourire à plisser ses yeux et créer des fossettes en ses joues lui fut donner. Il tapa amicalement l'épaule de la mère.

Hey! Haley! Ça va? Il vit la boîte de pâtisserie et... Miam! T'as apporté toute une marchandise à ce que je vois! Puis, levant le ton pour s'adresser à Kayden dans l'appartement: Hey, Superman! Ta mère est là et elle nous a amené des gâteaux! Il eut un cri de garçon enjoué et excité derrière Matt qui retourna son attention à Haley: Mais viens, entre!

Et il lui céda le passage pour refermer la porte derrière elle. Fit hôte poli et la dégagea de sa boîte qu'elle avait en main pour qu'elle puisse accueillir Kayden dans ses bras.

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Mat' ouvrit la porte. Haley ne tarda pas à sourire grandement. Lui aussi faisait de même. On sentait une sincérité des deux parties. Il était tout mignon. On comprenait bien qu'il s'était impliqué. Il avait du s'amuser avec le petit Kay'. Il paraissait même essoufflé. Quel gars extraordinaire ! La femme en était admirative. Hal' attrapa cette main qui lui tapota l'épaule et la serra fort pour s'amuser. Elle ne voulait pas lui faire mal juste le titiller. Elle aimait s'amuser avec aussi, de grands enfants en somme. Ils se comprenaient.

- Ça va et toi Mister la nounou ? Heureuse de te voir ! La belle rit sur le coup. Le rigolo remarqua les gâteaux ramenés. Oui mais je ne sais pas si tu en auras en fait... Hum à voir... La brune continuait de le chercher amicalement, avec humour. Je ris va tu pourras aussi en profiter. Le bel homme s'adressa à l'enfant de Shelton. Il avait su capter son attention : pas difficile avec des gâteaux. Hal' fit une tête amusée, et aussi elle aborda un faux air disant "Toi alors!". Kayden Junior apparaissait comme tout content. Merci. Elle lui caressa la tête en passant. Sa boîte fut récupérée par Mathias. Mon petit trésor ! Devine qui est là ? Elle l'entendit hurler de joie, il aimait sa maman. Elle le prit dans ses bras tournoyant de bonheur. Dis donc toi tu as l'air bien bien énervé. Elle regarda son ami avec un air interrogateur. Messieurs des choses à me dire ?

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La taquinerie fut doucement rendu: Mathias sourit largement et bien franchement en serrant avec une attention méticuleuse la main de la mère. Haley était, comme à son habitude, de joie de le voir. Et ce bonheur en était réciproque et spontané. Autant le livreur de pizzas aimait le petit Kayden resplendissant de folie enjouée, autant cette mère était un parfait model à suivre pour lui. Un exemple de foi, de persévérance, de solidité... Jamais il n'avait trop connu son passé; mais il pouvait deviner les répercussions assez néfaste. Par des détails, des devinettes qu'il s'étaient fait à lui-même, des idées de passage... Et peu importe, elle gardait la tête haute et restait souriante et agissait de cette main qui porterait tout ce qu'il y avait de meilleur pour son fils.

Je suis content de te voir aussi! Elle fit comique à nouveau, il sourit en jouant les déçus: Ah! Mais c'est pas juste! T'as pas le droit d'amener des gâteaux comme ça et de pas m'en offrir!

Il imita l'enfant qu'il était ronchonnant comme à ses quatre ans. Et serra le point en victoire lorsqu'elle lui accorda la collation: à blaguer, comme à l'habitude. L'enfant accourut pour retrouver les bras de sa mère. Ils étaient si charmants ensemble... Un duo à fendre les cœurs d'attendrissement et à en alourdir d'autre de jalousie. Il les observa un moment à s'y perdre, tant bien que lorsqu'elle prit son air faussement sévère pour le questionner, il ne répondit pas sur le coup, quitta d'abord ses nuages.

Oh! Non! Rien! Rien à reporter! Kayden a mangé tout ses légumes verts, a fait sa lecture et a même fait une sieste. Il ne s'est surtout pas goinfré de pizzas en écoutant des Star Wars toute la journée avec moi! Hein, Kayden..?

L'enfant regarda Mathias et se mit à rire. Le temps que Haley lui porte attention, le jeune homme porta un doigt à ses lèvres comme signe au jeune de ne pas parler et lui fit un clin d’œil tandis que la mère ne pouvait voir. Kay' rit de plus belle. Des complices, bien certainement, qui ne manquaient une occasion de plaisanter avec la mère. Cette dernière, tout autant de connivence avec le frisé, les savait depuis le temps amis à ce point... Se tintant de grave, mais à peine, il s'approcha de la femme et posa une main sur son épaule. Il s'inquiétait, tout simplement, pour son amie, tendrement:

Et puis, ton rendez-vous? dont il n'était pas vraiment au courant mais qu'il devinait quand même important. Il avait l'habitude des hôpitaux et pouvait sentir leur énergie à des milles à la ronde: il détestait.

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Mathias était comme un souffle d'air frais pour Haley qui ruminait beaucoup dans son coin. Elle essayait de garder la tête haute et d'en montrer le moins possible, même si sa dévastation était écrite sur son visage. Avec cet être, elle souriait sans problèmes. Le petit aussi était très réceptif à ce personnage haut en couleurs. Le bel homme était extraordinaire.

- C'est vrai c'est pas juste... Quelle méchante quand même … J'en reviens pas mais bon ça ne change rien tu n'en n'auras pas ! Elle le prit dans ses bras ensuite. Mais siiii !!! Tu as été le premier visé quand j'ai acheté ça après j'ai pensé à moi bien sur. J'en profite alors garde m'en un. Ensuite la belle prit son enfant dans ses bras. Quel bonheur de pouvoir le serrer celui là. Shelton crut son ami jusqu'à ce qu'il avoue la vérité. Elle avait la bouche grande ouverte sans le remarquer. Toi alors ! Geek ! Mon fils va en pâtir un jour... Elle rit. Hum ça a été... J'ai pas tellement apprécié on va dire en fait. Et toi tu vas comment Mat'? Mal à l'aise, elle préférait éluder et parler de son ami qui était vraiment adorable et fort présent avec elle.

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Et les grondements se firent échos futurs, lointain, et impossibles surtout. Improbables, plutôt. Mais ils étaient de joie et de belle ambiance. Belle ambiance jusqu'à ce que Matthias aborde ce sujet, apparemment.

Bien évidemment qu'il ne souhaitait pas mettre son amie mal à l'aise, mais la maladresse était sa spécialité et sa curiosité un vice puissant, même s'il ne voulait surtout pas empiéter sur les secrets de Haley. Il était là si elle désirait s'ouvrir le cœur, bien évidemment. Mais il avait plutôt tendance à éviter les sujets épineux de peur de blesser ou ressasser de mauvaises et effritées pétales, voire de perdre la confiance d'un proche. Et pas besoin de dire que de son bord il se refermait complètement, coquille de verre fragile à éclater... Bref, il abordait que rarement les sujets d'effroi et d'angoisse, mais ouvrait les bras dès que l'amitié le lui donnait. Comme Haley, par exemple, avec qui il se sentait aisé d'entendre tout et n'importe quoi de sa part, confidences et bijoux de jardin.

Et c'était dilemme cuisant à cet instant. Il plissa les yeux et observa la belle, boîte de beignes dans les pattes et regard en coin oubliant de dériver sur l'enfant. Le «geek», comme la brunette l'appelait, voyait bien que son amie cachait quelque chose. Quelque chose de forcément pesant si elle le cachait à Matthias... Et le fait de sentir à des milles à la ronde l'hôpital et ses désastres sur les vêtements des gens lui mettait la puce à l'oreille que quelque chose allait se briser. Il le craignait. Pour elle. Pour lui-même. Mais surtout pour le gamin...

Toutefois, il était évident que Haley ne voulait pas en parler. Autrement, elle n'aurait pas fait ping pong dans la conversation avec lui en retournant le sujet sur son air bouffi ainsi. Inquiétude à manifester ou se réserver à risque de ne rien savoir mais conserver l'intimité de l'amie? Ruse mal-léchée qu'il employa à l'instant même: aborder le sujet en douceur et ainsi voir s'il y aurait réponse à ce sujet. Plus tard, après avoir répondu poliment à la jeune femme:

Je me porte... bien! Ouais, à en réaliser par lui même autant qu'il l'annonçait à Haley, d'un hochement de tête et d'un sourire en coin. Comme toujours, quoi! En autant que ma bonne amie n'ait pas trop de mal à l'hôpital, je n'ai pas trop de tracas à me faire, hein?

Question sur le ton de l'embarras et de l'inquiétude à la fois. Regard qui voulait tout dire, mais qui se voulait d'un air gêné. Puis BOUM! Kay' qui faisait un câlin en bombe au livreur de pizzas qui éclata de rire. Le jeune réclama une pâtisserie et Matthias lui offrit de choisir en lui tendant la boîte ouverte.

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Haley était vraiment bien ici. Elle était heureuse de pouvoir se retrouver avec Mathias après un rendez vous qui l'avait fortement stressée. Ici, elle se détendait et profitait innocemment avec des gens qu'elle aimait beaucoup. Cet homme c'était un ami pour elle et une personne unique. Il n'y en avait pas deux comme ce phénomène. Rien qu'à le voir, on sentait tout une joie émanant de lui. C'était un vrai souffle d'air à lui tout seul. Shelton était bien en cette compagnie. Puis il montrait l'exemple que la vie n'était pas triste à vivre, que certaine bonnes choses existaient. Sans lui, Hal' serait d'autant plus déprimée c'était certain. La jeune femme se laissait aller à cause de la disparition de celui qu'elle aimait plus que tout au monde. Elle tenait pour son fils mais sinon la vie n'avait plus tant d'attrait pour elle. C'était donc plus la subir que la vivre …

Le médecin n'avait pas été très rassuré, lui, par la la situation de Haley. Il lui avait diagnostiqué une dépression mais masquée. Il lui avoua que ce n'était pas rassurant car si un jour ça exploserait, ça ferait de gros dégâts. Cet homme avait même voulu tenter un traitement mais Shelton ne 'était pas laissée faire et lui avait crashé à la figure que c'était hors de question. Elle serait s'en sortir seule. Il n'avait pas été content disons car à la suite il lui claqua les soucis de santé qui apparaîtrait à fils u temps et il était vrai que la belle en voyait déjà certains se dessiner. La brune se dit bêtement qu'elle verrait ça plus tard … Tous disait ça avant la catastrophe. Mat la comprenait et se faisait discret. Il répondait à ses questions et n'insistait pas forcément. Elle lui confierait de toutes façons car elle avait pleinement confiance en cet être.

- Sur sur ? C'est génial ce caractère que tu as. Je te jure un vrai soleil ! La femme baissa la tête et lui dit le constat pour finir. Elle avait une honte qui la parcourait mais avec son ami elle savait qu'elle serait comprise, entendue et surtout non jugée. Lui aussi pouvait en faire autant car Hal' était l'oreille attentive qui l'écouterait à chaque fois et l'aiderait. Heureusement, il disait que ça allait bien. Un vrai miracle celui là !

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Matthias souriait grandement et ochait de la tête, toujours dans l'affirmation de ses dires précédents. Son minois lui montrait les dents fermées sur ces lèvres tirées, une sorte d'apaisement, et une surprise de se couvrir de ce sentiment. Son regard vogua dans la salle, sur Kay' surtout...

Pas la peine de se demander pourquoi son cœur s'emballait de légèreté trop subitement, contre toutes attentes, d'un hasard plombant. Un petit être à la joie naturelle et à la beauté d'âme toute complicité requise se devait de lui remonter le moral à chaque fois qu'il le gardait. Les enfants... Si Matthias avait put en avoir, il aurait donné cœur et âme pour pouvoir porter le junior dans ses bras au moins une fois dans sa vie. Il sentait chez eux un franchise si admirable, un bonheur sporadique mais pure et incomparable. Un précieux moment à partager, que tous devrait pouvoir avoir la chance de vivre. Un trésor que Haley lui offrait en le faisant garder son fils. C'est pourquoi il n'en trouvait pas de tâche et qu'il en retirait toujours une sédation de ses souffrances quotidiennes.

Il rit au commentaire de Haley, mais celle-ci devint plus sévère tout à coup. Elle baissa le menton et aborda le vif du sujet; ce quoi Matthias avait approché en toute politesse et délicatesse, selon lui, sans trop savoir si la jeune femme allait répondre. Et elle répondait, maintenant. Et jamais le frisé n'aurait eut vent d'une pareil idée pour son amie. Il haussa les sourcils, fit coup d’œil à l'enfant qui mangeait plus loin sa pâtisserie, et lui fit dos pour parler bien en face de la mère en murmure, rejetant ainsi le gamin de leur conversation qui ne devait le toucher en rien. Il prit la femme par les épaules.

Merde... Haley, ça va? T'es sérieuse? Tu sembles pourtant... Si heureuse à chaque fois qu'on se voit... C'est quoi qui se passe, trésor?

Surnom qu'il donnait autant à Kay' qu'à sa mère. Rien de plus amicale et franc n'aurait pu être choisi comme terme. Le livreur de pizza la caressa doucement. L'inquiétude peignait son visage et tordait ses traits à tout dévoiler ses peines. Parce que réellement, il avait de quoi s'en faire pour Haley. Autant pour elle que pour son fils, car Dieu savait que le jeune devait avoir une bonne figure maternelle bien présente pour lui - d'autant plus qu'il n'avait plus de père...

BoogyLou

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Matthias était vraiment là autant en présence, qu'en actions, qu'en paroles. On le sentait investi. Un ami c'était déjà ça avant tout et lui avait tout compris aux valeurs de bases de ce genre de lien. Shelton ne serait comment le remercier. Il en faisait tellement ! Il avait ce visage concentré, grave, qui ne riait pas avec les faits. C'était même rassurant. La brunette avait encore moins de mal à parler. Ça devenait un exercice bien plus facile. Il écoutait le récit de Haley qui n'avait pas de problèmes à ouvrir son sac face à son amie. Elle osait tout lui confier sans détour, sans peurs de rien . C'était une chose rare de sa part . La femme parlait peu souvent. On le lui reprochait énormément. Elle se fermait au fil du temps...

Le seul qui faisait que son monde tenait encore debout : c'était le petit. En effet Kay', sans le savoir, demeurait le roc de la femme qui sans lui aurait sombré jusqu'au fin fond de la terre. Elle ne lui montrait aucune faiblesse. Elle se devait de faire figure. Mat' eut le bon réflexe de le détourner de la conversation sur le moment. De toutes manières, le bonhomme était concentré sur les pâtisseries. Il était si innocent ; un vrai souffle d'air. Pour lui, elle tenait bon. Pour lui, elle se levait le matin. Pour lui, elle se battait tout court. Son enfant c'était sa priorité. Elle le voulait heureux et que jamais il ne ressente ce vide sans son papa. Elle tentait de faire au mieux, même si à l'intérieur elle restait une ruine...

- Oui … malheureusement enfin ce n'est pas bien grave je t'assures. Y a bien pire ! Elle sourit gênée. Oui normal car tu me redonnes ce sourire. Je me sens bien à tes côtés. T'es un vrai rayon de soleil Mat'. D'ailleurs merci … Hal' était mal à l'aise en énonçant son ressenti. Matthias pourrait mal le prendre. Ce qui se passe c'est que j'arrive pas à avancer ...

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Devant la mère et l'enfant, il ne pouvait que faire rétrospection fière et gaillardie de mille arpents détruits par la simple force du courage. Par le bonheur d'une union familiale bienveillante et formidable et par le biais d'un espoir que personne ne pouvait savoir vain, mais qui ne cessait d'être agrippe pour la femme. Une vraie héros, pensa Matthias qui la fixait d'un air admirateur. Sans quoi les miracles de la joie ne se produisaient que lorsque l'effort et le désir de sourire était présent.

Quoi qu'il en soit, mère courageuse et forte à supporter un enfant sur ses épaules et les charges qui s'en suivait, seule, Haley disait avec l'aide de Matthias aussi. Il haussa les sourcils et fit petit sourire en coin, amusé. Il n'aurait jamais crut être à ce point le «rayon de soleil» d'une héroïne et son palier qui était, du fond de l'âme, un être cher. Il bafouilla rien de cohérent, il avait soudainement le cœur gros. Il n'avait besoin de guère beaucoup, d'une simple touche de pureté, pour tomber dans l'émotion vague. Mais il se ressaisit pour ne pas tomber dans un quelconque sentiment qui se terminait en pleures dans les bras de son amie. Et pourtant, un élan d'attendrissement, de pitié et d'amour brute le souleva. Il mit tout ça de côté. Les plus beaux trésors du monde, il avait la chance d'en profiter avant sa mort. Et il en profiterait sans rancune et sans fatigue.

Et toutefois, la dernière phrase de la belle l'accrocha vivement. Il tendit l'oreille, leva le menton. Fronça les sourcils et se pinça les lèvres: partie du discours qu'il aimait moins... Bravoure et piété dans le foie, il observa encore une fois que le jeune Kay' soit toujours concentré à sa gâterie et continua sur le même air complice:

Tu n'arrives pas à... avancer? Qu'est-ce que ça veut dire? Il fit pause, bec pincé, et soupira en faisait une grimace qui se voulait d'être un sourire. C'est vrai que je n'ai jamais vraiment sut ta vie, en dehors de ce que Kay' me raconte... Il se reprit, rapidement: Mais c'est pas que je veux m'incruster dans ta vie privée non plus!

Gâchis, maladroit, et franc, comme il avait toujours été. Confortable, comme toujours en présence de Haley.

Peu importe, si tu butes un mur... Tu me dis!

Et cette fois, sa rauque voix était sérieuse. Il avait prit la jeune femme par les épaules, doucement, pour la regarder bien dans les yeux. Le frisé aux pensées loufoques s'imaginait déjà la maman corde au cou: cauchemar atroce, quoi que peut-être point réaliste..?

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Haley voulait dire par là qu'elle n'arrivait pas à évoluer, à voir la vie du bon côté, à exister en tant qu'elle même, femme et personne à la fois. Elle ne savait avancer sereinement et heureuse. Elle ne faisait que supporter un manque h24. Elle n'arrivait tout simplement pas à voir son existence avec un sens donnée, pour elle il n'y en avait plus. Elle avait plus une impression de survie … Le genre de sentiment qui fait que tu n'es pas bien dans ta peau, que tu ne comprends pas pourquoi tu es encore là, etc. Elle ne savait pas si un jour elle serait devenir vraiment bien, comblée, comme avant ... Dans son cas, tu te demandes sincèrement si ta présence est bien sur cette terre. Pour son fils, la brunette répondrait que oui mais sans Kayden, son compagnon mort maintenant, elle dirait non. Elle se considérait comme un corps vidé de tout, une âme errante.

- Je ne vis plus vraiment, je subis Mat'. Je n'avance pas. Je suis sur OFF et j'élève mon fils...  En fait, je me sens vraiment en mode combative. Tu vois le genre ? Je ne sais plus être cette personne heureuse, comme avant. Je n'sais même pas si je reconnaîtrai ce sentiment. Je n'sais même pas si je suis quelqu'un … C'était vraiment dur à exprimer. La belle tentait de décrire à son ami ce sentiment qui l'habitait. Elle espérait ne pas le choquer ou autre. Elle se permettait de tout lui dire. En dehors de ça, ma vie n'est pas trépidante tu sais … Merci de t’intéresser. Ce n'est pas s’incruster loin de là. Tu y es intégré en plus. Normal entre amis, même moi je tiens à en savoir plus. Les gestes et paroles du bel homme avait un sens eux. Ça faisait très bizarre à Hal' qui était paumée. Elle sentait un soutien. Un mur ? J'suis déjà encastrée dedans.

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Matthias n'arriva pas à croire ce qu'il entendait. Ses bras lui en tombèrent littéralement, et il garda une bouche béate entrouverte. Comment pouvait-elle dire de telles choses? Elle qui était un héroïne à ses yeux, la femme forte qui affrontait les malheurs pour son fils et pour elle?! Il soupira et secoua sa tête pour sortir de sa torpeur.

Non.. Ce mur... Tu n'es pas encastrée dedans. Tu le démolis!

Il s'exclama avec autant de sérieux que d'humour. Lui qui ne tenait encore qu'à un fil de vie avait tout pour idolâtrer cette mère parfaite, à la posture d'une vraie combattante. Il se comparait à elle et se trouvait plus minable que le verre de terre. Peut-être n'était-ce que son jugement lorsqu'elle était avec l'enfant, mais selon lui c'était bien assez pour terrasser toutes les tristesses et continuer. Il débuta alors sans retenue:

Tu... Tu es une dure à cuire! Je te vois aller et je me demande parfois comment tu fais! Tu as ton enfant, dont tu prends soin comme une reine, et tu réussis à passer au travers d'un tas de trucs avec lui! Et puis j'ai compris un jour comment tu faisais: c'est que tu es forte! Tu es géniale! Je te dis, et il pointa Kayden sans cesser de regarder Haley avec détermination, cet enfant à une mère d'or, et il est tellement chanceux de t'avoir! Simplement pour ça, tu ne devrais abandonner en rien dans la vie. Tu es capable de grandes choses... Non, tu es capable de tout! Avec cet amour que tu as pour Kay' tu peux passer au travers n'importe quoi. Et crois-moi, pour te voir aller, je sais de quoi je parle!

Il s'arrêta, question de reprendre son souffle. Calma son hystérie passagère et souffla, se racla la gorge. Quelque peu gêné, il baissa le ton.

Tout ce que je veux dire... C'est que tu ne peux pas dire ce genre de chose. Pas toi. Tu es Haley, la mère extraordinaire, la femme d'or. Ne cherche pas plus loin qui tu es...

©BoogyLou

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Haley arrivait tout bêtement à se confier sans prendre de gants ou autre. Ça sortait comme ça, elle balançait tout... Des petites larmes perlaient le long de ses joues. Difficile de dire ce qui nous habite comme ça sans réagir. La réalité était très dure justement. Elle ouvrait son sac à son ami et elle n'était pas forcément bien après mais elle avait ce sentiment d'être entendue. Ça faisait un bien fou. Elle pouvait souffler un peu et avoir cette impression d'être moins seule. C'était très prenant pour la brunette qui avait des difficultés à faire face à ses problèmes. En espérant qu'elle n'avait blessé Mat' ! Elle ne voulait pas l'ennuyer avec tout ça. 

- Le démolir comment ? Je n'y arriverai pas... J'y suis ancrée. C'est comme ci j'y étais incrustée...

Matthias était adorable, il tentait de l'aider et de lui faire voir de bonnes choses. Il voulait qu'elle sorte la tête de l'eau. Pas facile ! La femme n'arrivait pas à voir la lumière. Son ciel était et demeurait sombre …

- Merci Matthias, tu crois que je suis une dure à cuire ? Elle leva la tête. Je suis contente d'entendre ton avis. Je n'sais que dire... Je ne me rends pas compte de tout ça. La confiance en elle se faisait plus importante avec de tels mots. D'accord alors je continuerai à dépasser tout ça. Je vais me battre... Je vais y arriver. Enfin je tenterai d'abord. Merci. Elle sauta dans les bras de son ami et le serra très fort. T'es un vrai toi. Parle moi de toi.

© Chieuze

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Matthias trembla du cœur en voyant l'eau salé se faire ruisseau le creux des joues de la mère courageuse. Jamais dans ces situation il ne savait comment réagir devant les pleures, encore moins ceux d'une personne qu'il aimait. Seul réflexe du moment, s'assurer que Kay' ne voyait pas sa mère en larmes. Parce qu'il savait, par expérience, qu'il s'agissait de la pire des visions.

Mais au final, elle le prit dans ses bras. Le livreur de pizzas, bien que un peu pris au dépourvu, enlaça bien chaleureusement son amie et sourit à cueillir cette douce accolade avec bonheur. Elle en avait besoin, ça se voyait, ça se sentait. Et jamais il ne pouvait refuser tant de tendresse.

Ça fait plaisir, Hal', il lui souffla à l'oreille d'un grave voix, tu sais que je suis là pour toi et je sais que tu peux y arriver!

Il défit l'étreinte et lui claqua amicalement et doucement l'épaule, comme les potes font dans de sincères moments. Et puisqu'il avait à prendre tout le monde pour «un pote»... La question qui revint sur lui toutefois coupa court son sourire. Son visage se crispa et il gratta sa nuque en cherchant autour de lui du regard un moyen de se sauver de cette question. Sans trop d'espoir, sans trop de succès. Il n'aimait jamais parler de «ses petites actualités personnelles» parce qu'elles étaient déplorablement lassantes ou bien trop cruelles. De plus, tout ce qu'il lui venait en tête à ces moments était sa maladie qui n'augurait jamais à rien de bon. Et c'était hors de question qu'il en parle.

Bah... C'est bien ennuyeux, parce qu'il n'y a franchement rien à dire... Et c'était, en partie, bien vrai. J'ai presque été renvoyé de mon travail la semaine passé. Encore.

Et il rit. Un rire qui s'estompa dans quelque chose qui n'avait plus rien de drôle. Parce que, franchement, cette fois, il avait bien eut peur de perdre son emploi pour de bon.

Mais bon, qu'est-ce que tu veux! La routine, quoi! Et puis, des fois j'ai la chance de garder ce petit monstre, là... Et il pointa du pouce Kay' derrière lui. Puis il soupira. Mais je dois dire... La vie c'est court, mais c'est long des petit bout....

Regard sur le sol, air triste qui se voulait toujours souriant. Cette phrase, il ne cessait de se la répéter. Elle réflétait bien trop sa vie actuelle.

©BoogyLou

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Être dans les bras de son ami la rassurait beaucoup. Elle le serrait fort comme pour se dire « Il est là. Je vais aller mieux. Tout ira bien ». Elle se faisait tout un discours dans sa tête. Elle tentait de se calmer et l'étreinte aidait beaucoup. Elle détacha sa tête de l'épaule gauche de Mat' pour le regarder et la gratifier d'un regard qui disait « Merci ». Il faisait énormément !

- Tes paroles me rassurent. Merci Mat' je peux le faire, je peux le faire ! Tu m'aides beaucoup. Tu sais en parler c'est déjà beaucoup. Matthias s'éloigna pour venir taper l'épaule de son amie, geste de soutien amical. Ça faisait un bien fou. Dis pas ça … Tout est intéressant venant de toi ! Ah ouais pourquoi ? C'est étonnant ça ! Ça arrive souvent ? Pourquoi presque ? Raconte moi tout va petite canaille. Haley regarda son fils pour comprendre ce qu'il faisait et il jouait à présent. C'était plaisant à voir et la conversation pouvait filer bon train sans être entrecoupée.  La routine, toi alors. T'es impressionnant. Dis moi ça. Merci pour Kay' en tout cas. Il est heureux lui aussi. Dis donc toi tu m'as l'air nostalgique. La vie est courte mais à nous de bien la remplir.

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Nouveau message

Expéditeur: Unknown
Destinataire: Haley Shelton
Message reçu, aujourd'hui.

Une vie pas trépidante ?! Entre Matthias et Peter, on pourrait pourtant croire que tu as repris du service. Quoi de plus trépidant ! Je me demande ce qu'en dirait Kayden... -W

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Matthias reçu le regard qui remerciait et qui avouait tout ce confort si chaleureux en caresse duveteuse. Sur son foi, qui n’éprouvait de foi que pour piètre moment. Et pour ses amis. Comme Haley, qu’il pouvait réellement compter en fidèle amitié. Il en était presque rassurant, de savoir une femme aussi forte et impressionnante de son côté de la rivière. Avant de devoir passer de l’autre côté. Ou point comme plusieurs d’autres qui s’étaient carrément noyé dedans. Il était heureux, et ça paraissait.

Mais il fut embêté par ce discours qu’elle lui rétorqua, bien naturel, bien charmant. Il fit triste sourire alors qu’elle le complimenta : rare geste venant d’autrui. Il fronçait sourcil, presque comme le chien piteux qui, au bord des larmes, ne sait réagir à l’émouvante réjouissance de recevoir une main qui ne le battrait pas, mais qui le caresserait plutôt. Il ne fit qu’ajouter sans trop de confiance :

Haha! Ouais… Je sais pas… Je sais pas pourquoi j’ai dit ça. C’était stupide.

Il mentit avec un air renfrogné, toujours semblable, mais bien bas et timide. Presque honteux. Il ne voulait pas en parler, et n’interdisait point ses émotions d’en peindre ce refus sur ce visage. Il était plutôt mal, visa du regard le petit Kayden qui s’amusait comme si la vie était une bouffer à avaler d’une traite, sans se soucier de rien autour ou devant soi. C’était adorable. C’était l’enfance. Et encore plus, c’était le rayon qu’était ce jeune brillant dans le gouffre d’une ville aux mille et unes souffrances. Sa mère la première, même si elle surmontait et battait avec assez de pouvoir pour garder la tête haute devant son fils. Et la belle Haley dit alors qu’il paraissait nostalgique. Nostalgique? Peut-être… Mais nostalgique de quoi? Quand, au cours de sa vie avait-il été carrément heureux? Avec Lyly. Avec Lyly il avait été épanouit. Malgré son passé qui lui faisait une souffrance rouillée au cœur. Malgré tout ce qu’il eut put surmonter. Une joie avait été son baume incessant pendant un court moment. Mais ça, c’était avant qu’elle ne parte…

Nostalgique..? Arff… Ben…

Il grimaça et se gratta la nuque. Pourquoi avait-il pensé à Lyly à cet instant?! Il ne le fallait pas. Il ne pensait jamais à elle. Parce qu’elle était un trou noir qui absorbait tout de lui pour ne laisser que les miettes de la dépression. Celles qui rongent et qui détruisent. Et à force de rejeter ce mal, de n’y songer même pas en solitude, il grossissait et s’accumulait de trop de deuil. Aussi bien qu’il lui était impossible de penser à cette tranche de passer sans défaillir. Il devait invincer ces pensées avant qu’il ne s’effondre en limbes sur le sol. Devant le petit Kay’. Qu’il regarda avec tant d’attendrissement pour ne pas s’écrouler. Celui-ci vit cet attention que Matthias lui portait et, en réel gamin, ne vit pas qu’il ne lui en manquait que des poussières pour éclater en sanglots. Il ne le vit pas, non, il le ressentit, probablement plus. L’enfant s’approcha de lui après avoir choisit la pâtisserie la plus chocolatée de la boîte et lui offrit avec un grand sourire. Le livreur de pizzas ne savait trop si les enfants pouvaient détecter avec cette sensibilité éblouissante la détresse chez les autres ou si ceux deux garçons s’étaient forgé une complicité hors du commun, mais Kayden lui tendit la gâterie avec ce regard de réconfort. Cleveland serra des dents pour écarter la tristesse et la terrer dans le mutisme, loin au fond de lui, et prit le gâteau en remerciant en murmure le jeune homme.

Oh… C’est pas aussi simple à dire qu’à faire… J’ai l’impression que je me vide et que je gâche tout ce qui me reste… Une chance qu’il y a des gens comme toi et Kay’ pour l’enrichir un peu!

Mais il ne prit aucune bouchée de la pâtisserie qui ne resta que dans ses mains à sentir bon.

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- Ça ne se dit pas, je n'sais pas si tu auras droit à un goûter. Elle rit. Non mais Mat' t'es quelqu'un crois moi. Je ne sais pas pourquoi tu oses dire cela. Chenapan. T'es une personne pleine de générosité, d'humanité, tu es hyper marrant en plus. Puis t'es toujours là, regarde même encore là.

La jeune femme tentait de bien lui démontrait qu'il avait sa place, son importance et qu'il n'avait pas à se dénigrer. Elle adorait cet homme là et elle serait là pour l'aider aussi comme lui était là pour elle de toutes manières. Encore une fois, c'était vérifié. Le beau avait les mots. Il avait encore une fois su rendre Haley mieux dans sa peau. Les paroles de son ami la choquèrent presque par la suite. Même son attitude changeait. On sentait une gêne. Hal' était peut-être partie dans un sujet délicat. Heureusement le petit vint lui donner du réconfort, comme ci il avait senti tout cela. C'était beau. La brunette avait le visage émerveillé de ce geste.

- Merci Kayden, Matthias va être content. Elle en revint au sujet principal : son ami ! Comment ça de te vider ? Tu n'arrives pas à prendre possession de ta vie, de la vivre ? J'essaie de comprendre, désolé si ça paraît indiscret encore... Tu crois que tu gâches certaines choses ? Elle sourit timidement. Oh merci, nous on sera toujours là. Le petit accentua ces paroles d'un « oui » de la tête comme si il comprenait. Hal entre temps reçu un sale message de W encore. Elle se doutait que ça ne pouvait être que ce trouble ou ces troubles faits. La belle jeta un œil et son regard noircit... Mat' tu connais W ?

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Il eut ces commentaires que la belle Shelton lui fit qui le fit fondre sur place. Déjà que les larmes peinaient à s'agripper à ses paupières - d'autant plus qu'il essayait de camoufler le tout dans ses paroles et ses airs - il ne pouvait que s'attendrir et se morfondre de bonheur à entendre ces paroles de cœur. Qu'on ne lui avait que souffler dans les bras d'une mère, à dire vrai. Les mères... Elles seules pouvaient franchir la souffrance pour le réconfort. La sienne lui manquait tellement... Mais il rêvait à Kay' qui portait Haley comme présence, et il souriait.

Et elle continua, allant même à voir sa gêne, bien évidemment. Elle était d'une bonté d'âme comme on en avait rarement vue. Si douce et fonceuse à la fois. Mais autant il pouvait succomber au charme de sa gentillesse, il n'était pas capable d'avouer ses troubles. Il avait trop peur de tomber dans cette dépression au point d'en mourir. Oui, il craignait d'en mourir. N'importe qui aurait trouvé cette idée folle, drôle ou irrationnelle: il la trouvait vorace et cruelle. Bien réelle, du moins. Alors tout ce qu'il trouva à répondre fut:

Oh... C'est con... C'est trois fois rien... C'est juste que le temps passe trop vite des fois et j'ai pas le temps de profiter comme je le voudrais... il mentit à moitié pour s'en échapper.

Et baissa le regard sur le petit Kay', lui sourit bien franchement. Matthias lui ébouriffa les cheveux alors que Haley regardait son cellulaire. Il le remercia et prit bouchée de sa pâtisserie. Pour avaler avec plus de facilité le chagrin. Et son amie aborda une question redoutable qui le prit au dépourvu. La joue pleine, le crèmage en coin des lèvres, c'est d'un air de statue ahurie qu'il dévisagea la jeune femme. -W? Oui, il le connaissait. Bien certainement. Pour avoir reçu des SMS de lui. Mais il n'avait aucune idée qu'il se propageait dans les téléphones d'autant de gens, sinon des quelques conversations vagues qu'il eut avec Andy. C'était la première fois que quelqu'un d'autre lui abordait en conversation et ses sourcils se froncèrent d'inquiétude.

M'ouais... Pourquoi? Bouche pleine. Regard rapide en biais à son cellulaire. T'as rechus une de ches conneries?

Il mastiqua le reste de sa bouchée et l'avala en écrasant ses lèvres l'un contre elle. Il lui semblait ce porteur de messages d'horreur un tabou ou une histoire à faire frémir les adolescents. Peu importe, il la craignait par dessus tout et refusait d'y penser que lorsque lui ou son entourage en était frappé.

Je sais que... Qu'il sait tout... Tout... Tout... il dit en pesant ses mots et portant un regard de réflexion sur le sol: il repensait à son cancer dont ce -W. était au courant, la mort de sa famille... Et je sais qu'il est cruel... C'est un salaud... il reporta son attention sur Haley, le menton toujours bien bas. Tu sais qui ça peut être? Le gouvernement? Des espions? Un... Un genre de complot par satellite? il divagua ses pire scénarios en tête.

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- Ça c'est bien vrai, pas facile de gérer. Faut que tu penses à toi que tu délaisses certaines choses plus futiles pour te consacrer à ce que tu aimes. Tu as l'impression qu'il te manque quoi dans ta vie ? On a le choix, à nous de le faire, à nous d'être maître.

Matthias avait la possibilité de penser plus à lui, sa vie n'était pas faite. Il était libre. Haley essayait de lui faire comprendre que la vie n'était pas arrêtée, qu'il pouvait la prendre en main plus facilement. Il avait l'avenir devant lui. Avant de répondre la brunette n'eut d'autres alternatives que de sourire à la manière dont Mat' articulait ses mots. La pâtisserie lui réussissait.  

- Oui ... J'en ai marre. Toi aussi alors ? Tout le monde est visé mais pourquoi ? Le message lui restait en travers de la gorge. Haley se sentait mal sur le coup, attaquée, violée dans une intimité, un passé caché et révolu. Il te fait du mal à toi aussi ce W ? Je déteste ce qu'il peut dire et le ton utilisé. C'est moqueur, dur et très déconcertant ... Je me demande pourquoi ... Non, je ne sais pas. Tu en as des théories toi. Je dirai quelqu'un qui n'a que ça à faire, qui n'agit pas seul, genre une secte de malades qui nous connait tous. Genre les membres se réunissent et aiment nous pourrir.

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Qu'est-ce qui lui manquait dans sa vie? Des présences réconfortantes, plus quotidiennes, sans doute. Un amour véritable, quelques liasses, un nouveau poumon et quelques gouttes de désintox'. Rien que ça. Il garda ces souhaits de rêveurs qui ne veut prendre la réalité par les cornes ou même la main et froissa ses lèvres sur son menton bien bas, ses sourcils firent pareil. Aucune envie d'en chanter d'aussi pathétique.  

Et alors qu'elle confiait qu'elle et lui n'étaient pas les seules détenteurs du martyr obsessionnel de ce charmant -W, il repensa en éléments d'indices à tout ce que cet arnaqueur lui avait déboulé comme propres secrets: son cancer, la mort de sa famille, de son ancienne copine, allant même jusqu'à la bassesse de sa misérable vie au quotidien avec ce grand Q... Et ce qu'elle ajouta ne put que le rendre davantage paranoïaque.

Du mal..? J'essaie de ne pas trop L'entendre. Mais Il sait des choses que... Je n'ai jamais dites à personne. Et quand je dis personne... Je veux dire... Personne, man! Une secte ou un malade qui nous suit... Je sais pas trop, mais comment peut-Il collecter autant d'infos? Et ce ton, tu dis... Presque à la blague, Il m'a largement proposé de mettre fin à mes jours, et plus d'une fois!

Il grimaça et avala une autre bouchée de son beignet sucré comme le rire. Ça aidait à faire passer les nœuds de gorge et les mauvais souvenirs.

Peu importe... Je me demande sérieusement si la personnes ou les personnes qui font ça ont... Un but... Des fois je me demande si ce serait pas des escrocs, des scientifiques qui font une expérience ou tout simplement des connards qui font leur intéressants...

Il soupira. Termina sa gâterie. Il en avait bien de besoin. Au rythme de vouloir gober la boîte en entier qui humait toutes les tentations du monde, mais il se retint. C'est un air inquiet, plutôt, qu'il porta à Haley. Toujours ces sourcils tordus au dessus de son nez.

Et toi, t'as... Reçu quoi? Je veux dire... T'es pas obligé de me dire ce qu'il t'as dit... Tous les textos qu'Il m'a envoyés je voudrais jamais que quelqu'un y jettent un coup d’œil. Mais... Tu tiens le coup?

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C'était ça : W savait des choses que personnes ne savaient. C'était déconcertant. Il ou ils connaissait tout les moindres secrets de chacun. Il menaçait et pas que... Et on ne savait même pas qui menait ces agissements. Et rien ne cessait, les messages continuaient. Haley en avait marre mais elle ne devait pas être la seule du tout à être dans ce cas de figure.

- Je comprends... Ouais c'est ça le pire. Personne de chez personne, je me doute. W connaît tout … C'est horrible et on ne sait pas de où il détient cette vérité... Et j'ai l'impression qu'on est tous concernés. Je ne comprends pas pourquoi. C'est peut-être une bonne hypothèse … Je ne sais plus quoi croire. Est-ce que c'est une personne ? Plusieurs ? Je pense à plusieurs personne car une tête ne peut pas tout deviner... Impossible. Et comment savent-ils tout nos  secrets les plus intimes ? Je suis d'accord comment ? … Oui un ton merdique, qui nargue, presque pour nous énerver directement ! C'est moche. Et on ne peut rien faire ... Quoi mettre fin à tes jours ? Pourquoi ? Ça a un rapport avec une situation que tu vis ? W ne dit jamais rien au hasard ... Haley Shelton prenait peur ... Elle ne voulait pas que son ami succombe à ce genre de demande. Son téléphone tomba sur le sol, elle le ramassa, stressée. Avec la panique, et tout le reste, ça pouvait bien arriver. Ça se peut.. On est peut-être sur écoute... Je ne sais plus quoi croire. En tout cas, tu as de bonnes idées. Tu as réfléchis. Elle baissa la tête. M.. Oui mais bon c'est embêtant. Il parle de choses dont je ne veux plus me souvenir, des choses révolues. Je me sens mal en lisant ça mais ça va. Hâte que ça cesse …

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Matthias écouta son amie en hochant de la tête. Elle avait que trop raison. C'était déraisonnable et atroce. Un supplice pour chacun de Lakeview détenant un cellulaire et quelque chose à cacher. Une liste détaillée et méticuleuse qui ne laissait aucune souris manquer à l'appelle de la trappe.

Mais il regretta bien vite d'avoir parler de la proposition du suicide. Non, il était que trop vrai que -W ne disait jamais ses menaces et ses couplets de martyrs au hasard. Alors pourquoi lui aurait-il offert la corde au cou si ce n'était de sa maladie qui le tuerait de toute façon? Car il était hors de question qu'il n'en parle à Haley. Sa réponse fut donc bien simplement:

Non non... J'étais bourré... Et il en a profiter pour me traité d'idiot et... Peu importe, c'est pas important. Je l'écoute pas et c'est tout ce qui compte.

Kay se mit à rire en contraste fulgurant et presque surprenant dans cet atmosphère de damné à la poésie d'un fraudeur d'ondes téléphoniques. Le jeune venait d'échapper sa viennoiserie sur le sol ou un truc du genre. Un truc de charmant qui ramenait à ce que la vie pouvait avoir de beau, qui faisait décrocher, mais pour la bonne cause. Matthias reprit attention sur la belle Shelton: elle venait d'échapper son cell. La brunette était visiblement tendue. Plus que le livreur de pizzas, plus qu'elle ne devrait l'être. Elle succombait au petit jeu de -W et il n'y avait rien de plus agaçant car, malgré tout, ils n'y pouvaient rien. Il posa une main réconfortante sur son épaule et eut réflexe idiot de jeter un coup d’œil par dessus son épaule à ce qu'elle dit.

Sur écoute..? Je sais pas. J'aurais plutôt l'impression qu'il y aurait... Des genre... D'espions... Des personnes à qui ont voudrait faire confiance mais qui, en fait, son des... des traîtres... Enfin... Tu vois le genre...

À s'entendre parlé, il pensa à pratiquement tous les gens qu'il connaissait, ou presque, Haley en premier. Mais l'option de ne plus vouer confiance à personne le terrorisait tellement qu'il prendrait le risque de se vouer à chacun de ses amis au risque de parler à un traître si l'un d'eux l'était réellement. Il frotta doucement le dos de Haley pour la rassurer et se donner courage en même temps.

Mais hey... Ne t'en fait pas... Il veut t'embrouiller, ce -W, et te faire sentir mal... Laisse-le pas gagner... Faut pas le laisser gagner... Sinon, il continuera, c'est clair. Si son but c'est de blesser les gens, en tout cas... Mais pense toujours que tu peux m'en parler ou te confier à moi, si t'as besoin...

Diantre qu'il avait la parole d'un traître la cinq sous - ce qu'il n'était pas. Il ne voulait qu'être réconfortant et franc pour son amie. De toute façon, n'importe quel nigaud ou ami aurait deviné que Matthias ne pouvait se cacher derrière -W, Haley la première, pensait-il.

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Haley voyait sa réaction quand elle recevait un SMS même sans savoir si c'était ce fameux W comme expéditeur. Déjà elle peinait à prendre son téléphone dans la main. Elle n'osait même plus jeter un coup d’œil franc à cet objet qu'elle aimait pourtant. Elle n'en était pas dépendante mais elle appréciait pouvoir avoir et donner des nouvelles à ses proches sans devoir se déplacer toujours. Ça permettait d'être aussi plus présent. La peur la gagnait, un certain stress. Elle craignait que ça soit ce ou ces troubles faits, que la vérité lui éclate encore aux yeux, qu'on lui dis des choses affreuses... Elle n'était pas prête ni armée pour avoir ce genre de chantage. Qui pouvait bien faire cela et en même temps agir ainsi avec pleins d'habitants ? ... Tous étaient menacés ? Comment ce cinéma allait-il finir ?

- D'accord, je te crois mais c'est n'importe quoi de jouer avec les faiblesses d'autrui ... Tu aurais pu le faire, bourré en plus … C'est trop facile... Heureusement tu es là. Ne l'écoute jamais. Ses yeux démontraient une certaines contenance. Des larmes viendraient facilement si elle continuait à penser à ce qu'aurait pu faire son ami sous l’effet de l'alcool. Le rire de Mat' fut communicatif. La brunette suivit. Oh oui je vois le genre ... J'en suis certaine ! C'est ça. Je pense qu'on est entouré de traître. Heureusement qu'on a de bonnes âmes, heureusement que tu es là. Haley Shelton se sentait plus forte par rapport à ce que disait Matthias. Elle pourrait s'en sortir et être une battante, arrêter d'être mal par rapport à ces SMS affreux ... Merci, je suis soutenue dis donc. Merci à toi. Et toi ça va par rapport à ça ? Je suis là aussi tu sais. C'est sur faut pas les laisser gagner.

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La belle Shelton était déstabilisé, et son être en entier en disait d'autant de peine que de misère qu'il en avait vécu de peurs et d'angoisses. Matthias qui avait ce don pour lire la prunelle des gens jusqu'à leur état d'âme et leur pointe d'hypocrisie. Et présentement, il lisait ce mal aise bien présent et dévorant qui serpentait les pensées de son amie. Il en ressentait presque de même, de la voir tâter le cellulaire aux messages interdits et sinistres jusqu'à s'en entailler les sotilles. Il examina son ami à se ronger l'âme à la racine du noir et fronça légèrement les sourcils en soucis sur la mère, puis son enfant qui devait être à son troisième beignet. Le pauvre aurait le mal de sucre plus tard... En réponse, il ne sut que murmurer:

Non... T'inquiète... Je l'écoute pas, ce con de -W...

«Con» qui n'était certainement pas un terme à employé pour ce charmeur de textos puisqu'il connaissait chacune de ses victimes, tirait les exactes bonnes ficelles et s'en tirait avec un résultat grandiose qui aurait fait applaudir le Docteur Terreur haut debout. Dans cette situation, c'était plutôt les détenteurs de téléphones qui se faisaient jouer dans le dos. Les minables. Les démunis. Sans pouvoir s'en sortir, car quiconque a déjà osé imaginer l'essaie sait très bien que -W. est inatteignable... Pour le moment. Aucun doute qu'on pouvait se ramasser dans l'état de Haley après de telles constatations.

La suite de ses paroles fut plus souriante toutefois. Elles avaient le ton du miel que l'on gobe pour adoucir la brûlure. Elle lui faisait pleinement confiance, d'après ses mots, du moins, et il en était d'une inéluctable réciprocité. Charmant couple d'amis qui n'ont pas froid aux yeux à confier leurs craintes, mais qui ne confient pas leurs secrets, évidemment. Drôle de couple, en fait, après réflexion...

Non mais... Merci à toi aussi! À vous, en fait! il lui répondit un large sourire prenant place sur son visage pour balayer le mal être. Si ce n'était pas de Kay' et toi, j'aurais des journées beaucoup plus sombres en compagnie de -W...

Son air d'heureux s'estompa graduellement: il portait la réflexion à ce qu'elle lui avait tout juste demandé. Et ne savais trop qu'en répondre, sinon par branlante franchise:

Si je m'en sors avec ça? Je sais pas... On est tous là à se faire duper par ce taré et on peut rien y faire... Y'a pas une organisation qui s'est fait? Je veux dire... Un groupe contre -W! Une réunion, un groupe... Je sais pas! Un truc pour essayer de renverser ce -W! S'il y en a pas, faudrait faire un truc... Parce que c'est clair que si on se laisse enculer par ce con sans rien dire il aura plein pouvoir!

Matthias s'était laissé emporté par la colère et avait dressé la voix. Kayden sursauta, rire sur les lèvres, à entendre les grossièretés. Le livreur de pizzas pointa le jeune en haussant les sourcils et dit sur un air de Goofy:

Toi tu dis jamais ces mots-là, hein!

Et Kayden rit en feignant que non du menton.

©BoogyLou