Connor & Heather

Gage et Folle Soirée

Bon sang, la course à moto avait été géniale, la pause café tout à fait intéressante et il reste le gage. Bon sang, qu'est-ce qu'il a imaginé ? J'ai déjà une liste des trucs que j'aurais proposé, des plus banals au plus "Mis non, je blague, tes malade quoi ?". D'accord, j'ai une petite idée sur la nature, mais sur la forme, j'en sais rien. Mais tout ça me plait beaucoup. Je n'ai jamais eu peur de grand chose, je sais me défendre et j'ai plutôt confiance en moi. J'ai apprécié notre échange verbal et j'ai bien l'intention de le poursuivre sur n'importe quoi d'autre.

D'accord, j'étais pas vraiment innocente lorsque je lui ai demandé si nous allions au stade ou ailleurs. Il a visiblement bien saisit mes intentions ou du moins, s'il ne le savait pas, je lui conforme plus ou moins indirectement que y a aucun souci. Une station d'essence tout près, tout baigne. J'adore qu'il respecte presque les règles de départ de notre course. Il fallait revenir avant le dévoilement du gage. Il n'a pas oublié. Je suis fébrile, j'ai bien hâte qu'il dévoile ce qu'il a prévu. Je ne pensais pas que notre escapade allait me coûter deux pleins d'essences, mais j'ai les reins solide, ça ne m'effraie pas.

- Oui, je sais ou c'est. Ah, chez toi. Je te suis alors. Tu veux qu'on fasse le plein au passage ?

Comme ça ce sera fait. Il hoche la tête, je le prend pour un oui. Je connais Lakeview comme ma poche, j'y ai toujours habité. Je savais pas qu'il était de ce côté. Quoique ça ne m'étonne pas. J'enfourche ma moto à mon tour et je met mon casque, avant de faire vrombir mon moteur. D'accord, c'est pas la course pour rentrer, mais tout de même, c'est pas une raison pour conduire comme une vieille dame. Même s'il et prêt à partir, je m'élance la première vers la route, même si je lui ai dit de passer le premier. Oui, d'accord, parfois je ne fais pas exactement ce que j'ai dit que j'allais faire. C'est beaucoup plus marrant comme ça.

Je prend donc la tête de la seconde balade de la journée. C'est plus tranquille que l'aller, mais tout de même on roule au-dessus de la limite. En fait, je le nargue un peu puisque je fais exprès de le laisser derrière. Je lui bloque le moindre passage pour prendre la tête. J'arrive la première à la station d'essence. Et je me stationne à une borne Je commence le plein de ma moto en insérant ma carte de crédit du Fingertips. J'en ai parfaitement le droit. J'en use rarement, mais elle doit rouler de temps en temps. Lorsqu'il coupe son moteur, je lui tend ma carte personnelle. Je paie l'essence, mais j'ai pas dit que j'allais faire le plein à sa place, j'ai la mienne à remplir et ça va nous sauver du temps.

- Tu vois, j'aurai tout un mois à travailler pour payer ce plein.

Comme si ce seul plein me coûtait beaucoup d'efforts financiers. De toute manière, je met toujours tout sur ma carte de crédit. C'est plus facile de suivre mes dépenses ensuite. Le plein des motos est rapidement expédié et en attendant, je bavarde, sur tout et sur rien, et cette fois, pour le reste du chemin, je lui laisse tout le loisir de me conduire. Il n'y a pas longue route à faire pour atteindre le stationnement qu'il m'a parlé. Je le laisse se stationner et je glisse fluidement ma moto à côté de la sienne. J'enclenche la sécurité, ce qui est nécessaire lorsqu'on habite sur ScrewDriver et qu'on a une moto. Le dispositif empêche le démarreur de fonctionner et les freins sont serrés pour empêcher les roues de tourner. Et en plus, j'ai un mouchard. J'ai déjà dit que Robert et un dieu de la mécano ? Habituellement, j'ajouter à cette protection une chaîne, mais c'est surtout pour faire perdre du temps à d'éventuels voleurs que pour empêcher qu'ils la volent. Mais tout ça se fait en un tourne main et c'est ce n'est pas évident à savoir.

Et voilà, on est arrivés. Enfin, presque, il reste à monter chez lui, mais déjà, je ressent une pointe d'excitation qui, durant le trajet, était allée voir ailleurs si elle y était. Et visiblement, elle était ici. Et évidemment, je me remet à parler. Je ne raconte rien de bien sérieux, je demande surtout si le parking est sur, parce que ma moto, c'est une partie de mon trésor personnel. Avec Robert mon mécano, Zeus, mon toutou fidèle et Nigel et mes parents. Et pas nécessairement dans l'Ordre. Je céderais volontiers ma moto et mon mécano pour mes parents, Nigel et Zeus. Et ça c'est dans l'ordre. Je laisse donc Connor me guider, jusqu'à son appartement et même si je parle, je m'interroge mentalement sur de quoi peut bien avoir l'air son appart. Est-il du genre dépouillé de tout, avec rien sur les murs et des meubles utilitaire ? Ou est-il du genre à avoir choisit une page de magazine qui lui plaisait et à l'avoir recopié ? Je me pose de ces questions parfois...

Il me fait entrer et aussitôt, je fouille la pièce du regard. Je suis d'une curiosité parfois malsaine. Mais tout de même, je trouve toujours qu'il y a un moment solennel lorsqu'on entre pour la première fois chez quelqu'un. Je reste étrangement silencieuse tout d'un coup.

Gage et folle soirée

« Le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder. Résistez et votre âme se rend malade à force de languir ce qu'elle s'interdit. » ► Oscar Wilde

Un petit tour et s'en vont ! Il fallait à présent rentré. Connor était tellement fier de lui. Il avait embrassé la demoiselle et ça avait eu l'effet instantané de lui paralyser la langue. Elle avait eu du mal à reprendre la parole après ça, ce qui était drôle. Il userait peut-être de nouveau de ce stratagème, si la jeune femme se faisait trop bavarde. Non pas qu'il n'aime pas le son de sa voix, bien au contraire il le trouve charmant et chantant, mais il aimerait entendre cette mélodie sans avoir à décrocher des paroles qu'elle déclare. Pas toujours super intéressant et l'homme n'est pas du genre à cancaner non plus, passant parfois pour un gougeât. Qu'à cela ne tienne, le brun avait obtenu ce qu'il désirait depuis le jour du mariage – tragique – de Jane. Chose étant faite, les deux jeunes gens reprirent le chemin de Lakeview. Connnor accepta de faire le plein en premier, car il avait dans l'idée qu'ils ne ressortiraient pas de sitôt, autant que ceci soit réglé.

La route ne fut pas la même qu'à l'allée, Connor essaya quelque fois de doubler la belle blonde, bien malgré le fait qu'ils ne fassent pas la course, mais celle-ci lui bloquait le passage à chaque fois et comme il désirait donner son gage à la demoiselle, il n'allait as faire quelque chose d'aussi dangereux que de double par l'autre côté, c'était pas le moment de mourir !  Connor laissa agréablement la blonde en tête, se délectant de la vue qu'il avait. Elle était tout de même hyper sexy ! Une femme à moto, il n'y a rien de mieux pour faire fantasmer les hommes, en particulier quelqu'un comme le lieutenant, qui lui raffole de ce genre de choses. Il ne manquerait plus qu'elle enlève le cuire pour qu'il succombe définitivement à son charme ! Mais comme il n'est pas l'homme d'une seule femme, ce serait compliqué pour elle. Pourtant, le jeune homme avait très envie de s'attacher un peu à elle, de profiter d'elle comme il le disait, rien que pour voir son sourire qui lui donnait envie de sourire à son tour. Elle était reposant en même temps qu'épuisante, pas banal comme nana !
Arrivés à la station service, Heather avait entamer son plein quand Connor posa sa moto. Il avait ralenti en apercevant quelqu'un qu'il n'avait pas vu depuis un moment. Ça lui vaudrait un appel à Sasha afin de savoir si elle était au courant. La blondinette lui passa sa carte de crédit et il fit le plein de sa moto. La remarque de son amie le fit rire. « Tu m'en vois bien désolé. Gagne la prochaine fois, chérie ! » fit-il d'un air joyeux et provocateur. Il ne pouvait s'en empêcher, voir sa bouille lorsqu'il la défiait était plus que plaisant, il s'en délectait.

Une fois ceci terminé dans la joie et les monologues de Heather, ils firent le chemin jusqu'à l'appartement, où ils purent garer leurs motos dans un parking sûr. Il y avait quelques flic qui vivaient par là et aucun brigands assez tarés pour venir de ce côté-ci de la ville. Ce que l'on appelait les « monologues du vagin » Connor venait d'en prendre toute la peine mesure en écoutant – à moitié – la blonde parler. Il en souriait ouvertement, ne confiant pas cette pensée à la belle de peur de la vexer. Et il avait envie de son gage après tout ! Alors ils montèrent à son appartement. Elle le suivait avec attention. Il n'y avait pas grand monde, même la vieille Connely n'était pas là. Son affreux rat qu'elle appelait chien aurait aboyer, il n'aimait pas sentir l'odeur de Connor apparemment. La pauvre, elle voulait désespérément marier Connor à sa meilleure amie, ce qui les faisaient énormément rire.
Porte ouverte sur le corridor d'entrée, l'homme fit signe à son amie d'entrer la première. Il était galant avec celles qui en valait la peine. Fort heureusement, l'appartement était rangé, propre, lumineux et l'on prenait conscience de la grandeur des pièces. Tout restait sobre, parsemé de petits bibelots, quelques photos souvenir, surtout de Brennan qui lu manquait terriblement et dont la chambre aurait bien eu besoin d'un coup de dépoussiérage. Ce n'était qu'un modeste appartement bien trop grand pour lui seul il faut bien l'avouer. Mais ça lui convenait. La salon était séparé de la cuisine par un comptoir bien pratique. Connor aimait les dîners autour de ce meuble, ça lui rappelait des souvenirs. Cet appart' lui avait plut car fonctionnel et proche de tout, avec ce côté si vintage classe. Il espérait également montrer sa chambre à la blondinette, en temps et en heure. « Bienvenue à la casa Malone ! Fais comme chez toi, j't'en prie. » dit-il en posant son cuir sur le porte-manteau ainsi que son casque sur le comptoir. La blonde était bien silencieuse d'un coup, son babillage lui manquait presque déjà. Presque ! Il était temps de parler du gage, ça remettrais de l'action et qui plus est, l'heure du repas approchait ! Il s'approcha d'elle au point d'être collé à elle, faisant mine de passer de l'autre côté. « Tu as soif ? Un petit remontant ? Qu'on reparle de ton gage, hein ! » Et quel gage ! Il ne put attendre trop longtemps. Connor ouvrit la fenêtre, et s'alluma une cigarette par la suite, sortant de quoi boire un bon coup suivant ce que la blonde avait en tête.

Une fois autour d'un bon verre, le jeune homme arbora de nouveau son regard malicieux. « J'espère que tu n'as rien prévu ce soir. Sinon, oublie le. Ton gage, c'est de nous faire un bon dîner pour qu'on passe un bon moment ensemble ! Ce serait dommage que cette journée s'achève sans une folle soirée ! » déclara le lieutenant en recrachant un bouffée de fumée loin de son amie. Ce petit gage lui plaisait beaucoup, mais c'était surtout un prétexte pour la faire rester chez lui, profiter un peu d'elle et de sa bonne humeur contagieuse. Il souriait encore, d'un air de défis qui lui rappelait qu'elle avait perdu...  

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Homme. C'était le premier qualificatif qui me passe par la tête pour décrire l'appartement de Connor. J'imaginais bizarrement à peu près un endroit de ce genre. Il y avait un quelque chose de désinvolte, mais avec un souci tout de même d'harmonie. Non, je ne parle pas, j'observe. Il m'a invité chez lui alors je ne me gêne pas pour tout examiner, du moins en surface, et je ne touche à rien. Pour le moment. Suivant son exemple, je retire mon blouson de cuir, dévoilant par le fait même le t-shirt bleu poudre que je porte en dessous, et je le suspend par-dessus le sien et je pose mon casque à côté du sien, par-dessus mes gants. Bah, j'était partie faire de la moto, j'allais pas à une soirée. J'espère qu'il ne s'attendait pas à ce que je sois soudainement vêtue autrement. Je me remet à mon exploration visuelle des yeux. Eh oui, je suis du genre à fouiller dans les tiroir si on me laisse seule dans une pièce. Et si on me dit de ne pas regarder quelque chose, sans me faire jurer sur l'honneur, c'est le meilleur moyen pour que je regarde. Je suis curieuse. Mais je garde pour moi mes découvertes. Mes découvertes sont indispensables pour ma satisfaction personnelle, mais je n'éprouve pas le besoin d'aller commérer à tout le monde le fruit de mes recherches. Et puis, quoi, il m'a dit de faire comme chez moi. Et même chez moi, je fouille. Ça ne me gêne donc absolument pas de regarder partout. Il y a de toute manière très peu d'endroit où je ne me sente pas chez moi.

- C'est... ressemblant, dis-je sans préciser de quoi je parle.

Je suis déjà fort occupée à tout regarder sans vraiment de scrupules. Je sais que ça pourrait le gêner, mais fallait pas m'inviter. Mais tandis que j'observe quelques photos, sans les toucher, je sursaute presque lorsqu'il me parle, tout près, très près, délicieusement près. Je me retourne et profite de ces quelques secondes de chaleur. Je n'esquisse aucun geste pour prolonger la proximité, chaque chose en son temps, je suis pour le moment en exploration visuelle.

- Oui, avec plaisir, dis-je en répondant à sa question, si je veux quelque chose à boire. Par contre, ce que je veux, c,est une autre histoire. Je m'en fiche. Oh, la même chose que toi, ça ira. Je souris, parce que c'est quand même très amusant tout ça. Oh, oui, mon gage, j'avais presque oublié, dis-je, feignant l'avoir totalement oublié, mais il n'est quand même pas dupe à ce point.

Je souris de plus belle, pour infirmer mes dires. Il me sert un verre que je prend en le remerciant. La couleur ambrée annonce un breuvage fortement alcoolisé. Doucement, Hetty, doucement. L'odeur me le confirme. Le goût met l'idée hors de tout doutes. Et il enchaîne sur le gage, annonçant que si j'avais quelque chose de prévu ce soir, eh bien que je devais annuler. Je ne suis pas bête, je n'allais quand même pas prévoir quelque chose un soir après avoir invité un mec en balade à moto. Au cas où, je ne me serais pas risqué. Et j'ai bien fait. Au pire, si ça n'avait duré que l'après-midi, je serais rentrée chez moi, j'aurais prit un bain chaud et j'aurais fantasmé ou alors je me serais bien marré. Le gage me prend tout de même un peu par surprise. Mais une agréable surprise. Je ne suis pas naïve, je sais bien comment la soirée se terminera, mais le début me plait. Je pensais bien qu'il irait directement au but, mais il prend son temps, enfin, manière de parler, on est quand même à notre premier rendez-vous, mais j'imaginais autre chose et si mon idée première était plaisante, je crois que je préfère cette perspective-ci.

- Et moi qui croyais que j'allais regretter d'avoir perdu cette course. J'affecte une mine faussement dubitative. Hum, non, je pense que non, je ne regrette pas, mais je me garde le droit de réviser cette affirmation en cours de soirée.

À mon tour, je lui retourne son sourire victorieux. Mais je dois avouer que c'est quand même défiant ce gage. Je ne sais pas du tout ce qu'il aime, ni même si je devrai ressortir pour faire quelques courses... je plisse les yeux et le dévisage.

- Dis-moi au moins que t'avais prévu un menu ? Ou que t'as prévu tout ce qu'il faut pour faire ton repas préféré ? Je n'ai aucune imagination en cuisine ! m'exclamais-je, implorant la pitié. Si t'as rien dans ton réfrigérateur tu peux être certain que je ne sors pas faire les emplettes. Parce que si je sors, ce sera à tes risques et périls. Ou pire encore je vais commander du Thaï, annonçai-je d'un ton lourd de menaces.

Ça ne semble pas très effrayant, mais c'est une menace à prendre très au sérieux.

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Qu'est-ce qui peut être ressemblant ? Connor ne le sait pas et ne s'attard pas tellement à ce détail. Peut-être à-t-elle vu une photo de son père, ou alors trouve-t-elle l'appartement tout aussi attrayant que l'homme lui-même. On ne chercherait pas à comprendre, c'était une femme hein ! Il valait mieux qu'il se contente de chercher ce qu'ils allaient boire, ça c'était dans ses cordes. Et il avait de tout, le Coco ! La blonde lui laissant le champs libre, il n'allait pas se gêner pour sortir quelque chose de bon. Heather avait l'air d'être le genre de nana qui tient le choc à beaucoup de chose, alors autant lui faire goûter un bon bourbon. Un de ceux qui vous désinfecte le palais et tout l'intérieur de l'organisme. L'homme aimait bien voir jusqu'où peut aller ce genre de femme, si sûre d'elle, heureuse, forte. Heather avait-elle oublié le gage ? Ça m'étonnerait ! Oublier sa langue à Atlanta, oui peut-être bien, mais son gage, elle l'avait bel et bien en tête, c'était certain ! D’ailleurs, si elle pouvait retrouver sa langue, ce ne serait pas trop mal pour la suite !

Fort heureusement, la blondinette réagit de nouveau normalement, détournant les yeux de l'appartement. Connor se fichait bien de ce que l'on pensait de son appartement, il n'y ramenait pas vraiment de filles, ou alors vraiment très peu. Penny venait souvent, ça ne le gênait pas, ils étaient amis après tout et comme elle aimait faire le café le matin, mais généralement c'était lui qui allait chez elle. Hormis une ou deux autres de ses conquêtes et Sasha qui était ici chez elle, il n'y avait que les privilégiés en effet. L'on ne pouvait rentrer aisément dans l'antre du Malone, son intimité était précieuse et les souvenirs étouffant de la maison ne lui donnait pas envie de faire entrer quelqu'un ici et parler de tout cela. Le gage fut alors énoncé et la demoiselle sourit, n'y voyant certainement pas là un gage bien compliqué. Mais elle n'avait aucune idée de qui était le Connor dans la vie personnelle. Elle ne devait pas connaître son côté coureur de jupons, ni savoir le mal qu'il pouvait causer à ces femmes si entichées. Il se faisait du bien, faisait prendre son pied à une choisit sur le tas et la mettait dehors ensuite. Quoique, avec Heather, il n'avait pas envie de sa la jouer comme ça. Elle était comme qui dirait satisfaisante sur le point de vue sociale, lui donnant envie de sourire pour une fois. Il ne risquerait pas de la malmener volontairement. Mais si elle s'amourachait de lui, la chute serait terrible pour l'un comme pour l'autre. Mais pour l'heure, il ne s'agissait que d'un dîner, un gage. Pas besoin de trop penser. Peut-être la blonde était-elle différente de ce que le jeune homme imaginait pour la nuit... « Oh bah tu me diras à la fin de la soirée si tu regrette ou non d'avoir perdu ! » Lui avait tout à y gagner.

Et la machine à mots se remit en marche, mais cet fois-ci, le brun écouta chaque mots tant il semblait qu'on lui avait ôté quelque chose. Le menu n'était pas décidé mais le frigo était rempli de choses que Connor mangeait et donc aimait ça paraît logique. Elle pourrait faire ce qu'elle voulait, imagination ou non. Ses interrogations étaient drôle et touchantes, elle souhaitait tout de même honorer son gage au mieux, ce qui fit sourire le bellâtre. « J'avais rien prévu de spécial non, mais j'ai fais les courses y'a deux jours alors il y a de quoi faire un bon petit repas je pense. Je te laisse le champs libre, il faudra me surprendre ! » déclara-t-il. Il se fichait bien de ce qu'elle ferait, tant qu'elle ne le brûlait pas, ils passeraient un bon moment. Le plus important était qu'elle reste. « Peut-être que tu peux faire quelque chose qui s'accorde avec un bon vin, j'ai également du choix, tu sauras t'y retrouver je pense. Fais comme chez toi ! » dit-il en buvant une bonne gorgée de son verre. « Seulement, je ne te laisse pas ressortir, tu es ma prisonnière ce soir... »

Il comptait bien la garder là ce soir, peut-être même cette nuit, si elle se montrait réceptive. Les menottes de Connor étaient dans sa chambre, il irait les chercher en cours de soirée pour corser un peu plus la partie ! Les idées fusaient dans son esprit alors qu'il allait ouvrir le tiroir de la cuisine pour y prendre une cigarette. Il y a beaucoup de cachette à clopes dans l'appartement, ça énervait sa meilleure amie lorsqu'elle trouvait un nouveau paquet à côté des céréales ou dans les cuillères. Au moins, il les rangeait et les retrouvait ! Mais la planque de cartouches se situait dans sa chambre à coucher bien entendu.

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Connor & Heather

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Oh bon sang, il n'avait rien prévu. Ce qui voulait dire que j'allais devoir improviser. Je n'aime pas particulièrement cuisiner. Je n'ai effectivement aucune imagination à ce sujet. Je bois une autre gorgée du breuvage ambré que Connor m'a offert. C'est fort, ça ressemble à un whiskey, comme boit mon oncle Rody, mais avec un quelque chose de différent. J'opte pour un bourbon, plus américain. Mon oncle serait scandalisé. Après le thé, le whiskey, c'est sacré. J'écoute attentivement ses explications. Bon sang, j'espère qu'il y aura effectivement du choix.

- Oh bon sang, ça va te surprendre un grill cheese ? interrogeai-je en rigolant.

Non, j'avais quand même un peu plus d'idées que ça. Je prend une autre gorgée et je me dis que je fais bien de ne prendre que de petites gorgées. Je n'ai pas mangé depuis un moment. Et si je bois trop rapidement avant de manger, ça va me taper directement. Et ce n'est pas le moment. Je lorgne sa cuisine avec méfiance et je fronce les sourcils. Bon sang, va vraiment falloir que je m'y mette. Il est sérieux, mais il s'amuse. Il me jauge, j'en suis certaine. Il essaie de voir si je vais relever le défi ou pas. Ça beau être un gage, si je refuse, il ne pourra pas m'y forcer. Il me jauge, il ajoute la clause vin. Oh bon sang, il veut me saouler en plus. Encore une fois, il me dit de faire comme j'ai moi.

- Ne répète pas ça trop souvent, Connor. Je pourrais le prendre au mot, dis-je, ironique. Chez moi, je serais déjà en pyjama.

Et j'aurais prit une douche, je me serais lavée les cheveux et j'aurais attendu que maman m'appelle pour le dîner, ensuite je me serais pelotonné sur le canapé avec mon chien et une épaisse doudou. Il insinue également que je suis sa prisonnière. J'hésite entre rire ou m'inquiéter ou trouver ça mignon. Je le connais peu, en fait et quelque temps plus tôt, il parlait de menottes et me voilà sa prisonnière. Étais-je tombée sur un cinglé ? Non, probablement pas, il n'y avait pas de barreaux aux fenêtres et les murs n'étaient pas assez insonorisé si je me fiais au son de la télé du voisin. Il se lève et se dirige vers sa cuisine. Je le suis en trottinant, question de ne pas en perdre une miette. Et comme il a dit que je devais faire comme chez moi eh bien chez moi j'ouvre le frigo quand je ne sais pas quoi faire pour dîner. Alors je ne me gêne pas, je fais comme chez moi.

- Je ne savais pas que les anges gardiens gardaient des demoiselles prisonnières. Je croyais que c'était les ogres. Ou Barbe Bleue, dis-je sur un ton enjoué.

Il fouille dans un tiroir et en sort un paquet de cigarette. Je me demande s'il en a planqué partout. Errol avait planqué des joints partout dans la maison. Je pouffe de rire à ce souvenir. J'avais trouvé une de ses cachettes il y a quelques semaines. J'avais éclaté en sanglot et je m'étais trouvé bête, je m'étais dit que c'était peut-être à Nigel, mais Nigel était un sportif, pas un artiste comme Errol. Mes cousins me manquaient. Moi, je continue mon inspection de son réfrigérateur.

- Je ne m'attendais pas à tant de variété... y a une fille qui fait tes courses, c'est la seule explication, dis-je, catégorique.

Je ne fais pas qu'inspecter le réfrigérateur, j'inspecte aussi toutes les armoires, du moins celles que je suspecte contenir des denrées comestibles, mais en y réfléchissant, il a dit de faire comme chez moi, non ? Devais-je le prendre au mot ? Pourquoi pas ? Et je prend possession de la cuisine, j'ouvre tout les panneaux et je note mentalement ou les ustensiles et la vaisselle sont rangées. Je trouve même son cellier et je dois avouer que c'est assez complet. Selon les sortes que je connais, il aime le vin charnu. Ça ne m'étonne pas. À retenir, le bourbon et le vin charnu. Il n'a décidément que des qualités.

- Alors, tu veux dîner quand ? Et à quoi tu vas t'occuper tandis que je cuisine ? Tu vas quand même pas me regarder faire, si ? Oh, si tu voulais un cours de cuisine, fallait le demander, simplement, c'était pas la peine de manigancer ce gage, tu sais. Je connais le manuel du parfait petit cuistot célibataire par coeur.

Et je profite du temps qu'il met à répondre à ma vanne pour me laver les mains.

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Connor riait de bon cœur en entendant la proposition de son amie. Elle avait de drôles d'idée en tête mais ça ne lui déplaisait pas pour le moins. Qu'elle fasse un dîner digne d'un grand restaurant ou décongèle les hamburgers du freezer il s'en fichait pas mal, tant qu'ils étaient là à passer un bon moment et qu'il profitait de la soirée pour en apprendre un peu plus sur elle. Alors un toast beurré avec du fromage pourquoi pas ! Se contentant de boire son verre, l'homme observait en silence. Le champ était libre et il voyait Heather, déjà affairé à reluquer la cuisine en se demandant certainement quoi préparer. Si elle souhaitait se mettre en pyjama, elle était fortement le bienvenue et le regard du lieutenant devait laisser transparaître toute l'envie que cela lui donnait. « Ah mais je t'en prie ! Fais dont ! Si tu te sens plus à l'aise pour cuisiner hein ! » lâcha-t-il de son regard charmeur. Incorrigible séducteur, le Connor. C'était la première fois qu'une demoiselle lui parlait de se mettre en pyjama dans son appartement, cette miss Spencer était vraiment un drôle de phénomène, dans le bon sens du terme.
Le beau brun connaissait son appartement comme sa poche, il savais ce qu'il avait. Quoique, de temps en temps, Sasha rajoutait un ou deux trucs, jugeant qu'il avait trop de nourritures pré-cuisiner et pas assez de légumes. Lui n'avait pas tout le loisir de cuisiner, la plupart du temps il se prenait un petit quelque chose à la boulangerie du coin, entre deux patrouilles ou allait manger avec ses collègues. En réalité, il ne mangeait que rarement chez lui. Être seul lui pesait énormément, bien qu'il ne l'avouera pas. Penser à tous ces souvenirs qu'il pourrait avoir avec son meilleur ami, tout ce qu'ils avaient prévu de faire une fois Brennan sortit de prison. Mais rien n'avait pu être fait, tout s'était cassé la gueule et Brennan n'avait au final passé qu'un mois dans ce logement. Repenser à ces quelques matinées devant un café à discuter de leurs frasques nocturnes, se voir sur le canapé à tenter de comprendre ce qui s'était passé lors de sa peine. Connor n'avait jamais su toute l'ampleur de ce qu'avait subit son ami au pénitencier. Tout ça à cause d'un père incapable d'assumer ses conneries. Ça l'en énervait. Peut-être pour ça qu'il boit et fume plus qu'avant sa mort.

Un ogre ? Barbe Bleue ? Connor s'offusquait de pouvoir être prit pour ce pirate repoussant ! Il fronça les sourcils un instant avant de retrouver son air décontracté. Elle plaisantait et bien lui en était fait. « Sans paraître prétentieux, je m'estime bien plus beau que Barbe Bleue, et de loin ! Non ? Qu'en penses-tu ? Mais je pourrais te dévorer comme un ogre si le repas n'est pas assez copieux. » répondit le brun en arborant un sourire carnassier, se léchant la lèvre supérieur. Le tout avant d'éclater de rire afin de rassurer la demoiselle. Il ne faudrait pas la traumatiser et risquer qu'elle n'empoisonne la nourriture ou pire, s'enfuit en courant. Connor se sentait d'humeur joueuse ce soir, tout semblait ne pas compter. Brennan ne le hantait pas, il ne se sentait pas mal et bien que son envie irascible de fumer le reprenne, tout semblait se porter au mieux. Le lieutenant était tout de même un peu un drogué. Il ne pouvait se passer de sa dose de nicotine, quoiqu'il fasse, il devait fumer. Le pire était les repas de famille chez les Savannah. Les femmes ne fumaient pas et souvent, Connor se trouvait seul sur le perron à fumer sa cigarette.

Heather s'était mise à fouiller alors que lui ouvrait la fenêtre afin de faire entrer plus d'air dans la pièce. Des fois que la fumée l'incommode, il ne souhaitait pas être un hôte malpoli. Dans sa quête d'ingrédients, la jeune femme, penchée sur le frigo, fit une remarque comme quoi c'était forcément une fille qui faisait ses courses. Il rit. « J'dois bien avouer que j'achète toujours la même chose et que je mange rarement ici. Mais la mère de ma meilleure amie tient à ce que je me nourrisse bien, pour certainement avoir toutes les vitamines nécessaire à l'arrêt des méchants ! Une véritable mère pour moi qui n'est pas connu la mienne. » Erika était une femme généreuse et le jeune homme l'aimait beaucoup. Il était considéré comme un membre de la famille, sans qu'il ne semble rien devoir aux Savannah. Il servait d'homme de la maison, le père s'étant tiré il y a bien longtemps. Dieu que madame Malone manquait dans ce monde ! Ne pas avoir eu la chance de partager plus que les six premières années de sa vie avec elle avait été un terrible choc. Ce besoin d'une présence féminine était très puissant chez lui, ce qui doit expliquer pourquoi il aime s'entourer de belles femmes chaque soir ou presque. Heather continue sa recherche en fouillant les placards et les tiroirs. Qu'elle fasse, Connor n'était pas forcément attaché à ce qui était dans la pièce. Des restes de couverts à son père, des casseroles récupérer de la mère de Brennan, des trucs un peu passe-partout, contrairement aux photos, à la guitare de son ami, à ses souvenirs. Quant à savoir à quelle heure il souhaitait dîner, peut lui importait également. Il suivrait le courant. « Oh non pas besoin de cours ! Ce que je sais faire me suffit amplement tu sais. Mais en attendant hum... J'sais pas, je vais bien trouver un petit truc à faire pendant que tu cuisine. Je ne voudrais pas te perturber dans ta tâche. » dit-il en passant à côté d'elle, la frôlant de très près... Si, il voulait justement la perturber à un point inimaginable !!! Mais si elle désirait avoir la paix, il irait regarder les infos à la télévision en fumant de nouveau.

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Connor & Heather

Gage et Folle Soirée

Il semble apprécier ma remarque sur le pyjama. De toute évidence, il n'a absolument aucune idée du genre de pyjama que je porte en temps normal. D'accord, j'ai quelques morceaux plus délicats lorsque je prévois ne pas dormir seul, mais habituellement, c'est douillet plutôt que séducteur. Je me retourne et le dévisage, cette interrogation, figeant mes traits dans un sourire amusé. Je pousse l'audace à glousser. J'ouvre légèrement les bras, paumes vers le haut et j'hoche la tête, me désignant dans tout ce que je porte, à savoir un t-shirt bleu poudre et mon pantalon de cuir. Pas la peine d'énumérer mes sous-vêtements, ça va se soi. Et tout est trop ajusté pour que je puisse même penser pouvoir cacher mon pyjama dans mes poches.

- Tu m'as vu ? Je suis venue ici en moto et je n'ai aucun bagage. C'est pas dans mes poches que je vais cacher mon pyjama. Je me retourne et retourne à ma traque du dîner. Et ne dit pas que je peux tout aussi bien ne rien mettre, ça gâcherait le moment, ajoutai-je, sans me retourner, mais sans pouvoir retenir l'éclat de rire qui me vient bien involontairement.

Ma quête du menu de ce soir est difficile. Je dois faire un truc bon, mais je veux quand même pas y passer quatre heures. Fichu dilemme. J'aimerais être douée comme ma mère à concocter un truc tout à fait sublime avec presque rien, ou en un rien de temps. Ça n'est presque jamais rien de compliqué, mais elle sait marier les saveurs avec un tel talent. J'aimerais ben avoir cette capacité, au moins pour cette fois. Tant pis, je verrai bien ce que ça donne au final. Une vague idée s'implante dans ma tête tandis que je fais l'inventaire mental de son réfrigérateur et de ses armoires. Je trouverai bien quelque chose. Il y a de la variété... trop pour le choix que je dois faire ce soir. Bon sang.

- J'en sais rien, j'ai jamais rencontré Barbe Bleue. Mais en y réfléchissant bien, je sais pas si je préfère que tu prétende dévorer des femmes plutôt que d'assassiner tes épouses et les conserver dans une chambre secrète. Je te promet que si tu me remet tes clés, je n'irai pas fouiller, dis-je en gloussant, en pensant tout de même que moi, en y réfléchissant bien, j'ai effectivement une chambre secrète ou les souvenirs d'un amour mort se trouvent. C'est glauque, que c'est glauque.

Oui, j'ai peut-être maintenant une bonne idée du dîner. Ça risque d'être amusant. Lorsque je prétend qu'une fille fait ses courses, il répond sincèrement que c'est effectivement le cas. Et même que c'est la mère de sa meilleure amie qui fait les courses. Je lui adresse un sourire victorieux. AH AH ! Je savais qu'il y avait une fille là-dessous !

- Ne dis rien, le père de ta meilleure amie est flic, c'est ça ? Ma mère tenait le même discours avec mon père chaque fois qu'il doit aller sur le terrain. Elle fait pareil avec les chiens. J'ose pas imaginer comment elle était quand papa était patrouilleur.

Si elle est comme ça actuellement, qu'est-ce que ça devait être quand ils étaient fraîchement mariés. Déjà que je vois maman frémir chaque fois que papa va sur le terrain, elle devrait être habituée, ils sont mariés depuis un peu moins de 40 ans. Oui, ils ont fêté leurs quinze ans de mariage en adoptant une gamine. Moi. J'ai une brève hésitation et je lève les yeux sur Connor. Il vient de dire qu'il n'a pas connu sa mère et moi je balance des anecdotes sur mes parents. Bravo la délicatesse. Je décide de laisser glisser. Ce serait encore plus débile que je m'excuse. Ça ne ferait que creuser ma tombe. Non, je laisse glisser l'air de rien et je retourne au futur repas.

J'ai finit mon inspection, ponctuant d'une gorgée de temps en temps et j'ai trouver ce que j'allais cuisiner. Rien de trop original, mais ça devrait être bien. Je ferme toutes les armoires et cette fois j'inspecte les lieux pour prendre possession de l'environnement. J'aime être en contrôle de ce qui m'entoure, surtout pour une tâche aussi importante que de faire le repas. Et comme c'est la première fois que je viens ici et que garder les yeux rivés sur autre chose que Connor n'est pas si aisé qu'il n'y parait, je préfère ne pas me prendre les pieds quelque part. D'accord, c'est qu'un repas, mas c'est aussi un gage et même si j'ai pas l'habitude de perdre, je suis meilleure perdante que gagnante. Je compte bien respecter mon gage avec mention honorable.

- Oh, tu sais, je vis dans une maison où il y a en presque permanence une demi douzaine de chiens qui ne font que ça, tenter de me déconcentrer au cas où j'échapperais quelque chose de comestible, dis-je en esquivant Connor par réflexe.

Ce que je regrette aussitôt en fait, mais ce que je viens de dire n'y est pas étranger. Je vis dans une maison ou la cuisine, plus petite qu'ici encore, est envahie par six chiens sur lesquels on ne veut surtout pas marcher. Au moindre frôlement, j'ai l'habitude de faire un pas. Et en plus, c'est pratique lorsque je cuisine avec maman. On ne se bouscule pas. Je décide de débuter le repas maintenant. Il est tôt, mais pas trop et au pire, si je prend mon temps, de un je risque de faire moins de gaffe, de deux, ça fera passer le temps. J'ai un quelques secondes de trouble ou je me dis que parfois, je suis vraiment bête

- Et si tu sortais la bouteille avec l'étiquette rouge pour l'aérer un peu ? dis-je pour penser à autre chose. Je prend une gorgée. Ça me donne une idée. Et j'aimerais bien savoir quelle genre de musique tu peux bien écouter lorsque tu gagnes une course. Et si tu mets We Are the Champion, je t'étripe.

Bonne idée, ça va peut-être m'empêcher de trop parler. Je sais bien que je peux être assommante parfois. Et puis, les goûts musicaux, c'est tout à fait le genre de truc que j'aime découvrir. Je prend la peine de me relaver les mains et je commence à sortir ce dont j'ai besoin. Tranquillement, sereinement, un peu comme si mon honneur et mon orgueil ne risquaient pas d'en prendre un coup.

Je l'avais vu arriver, le sourire au lèvres. Elle espérait encore vivre un moment inoubliable en compagnie d'un bon amant mais elle n'avait rien vu. Elle ne savait rien de lui et je comptais bien y remédier. Cette ambiance amoureuse et remplie de désir était nauséabonde. C'était à mon tour d'avoir le sourire aux lèvres. Je jetais un dernier regard aux photos et au message. Lui, dans une position indécente avec une jolie blonde. Lui, qui fixe l'objectif alors que l'action s'effectue. Des images choisies avec soin, issues d'un petit quelque chose que son ami du soir avait pris plaisir à faire. Je n'avais plus qu'à le lui envoyer, accompagné de son message :

« Ton ami a de drôles d'occupations, tu ne trouves pas ? Ainsi il fréquente certains clubs très privés, tu le savais ? Et tu continues à le trouver fréquentable ?! Un conseil : fuis vite ! »
-W

(bn bah voilà, comme on a dit j'ai refait le truc en résumé... encore désolé x_x mais la prochaine fois sera bien meilleure !!!!^^)

Gage et folle soirée

« Le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder. Résistez et votre âme se rend malade à force de languir ce qu'elle s'interdit. » ► Oscar Wilde

Le jeune homme aurait en effet aimé que la demoiselle ne porte rien, mais il se retint de le dire. Il se mit en revanche à sourire à cette pensée, à cette image. Il ne dit rien d'ailleurs, pour ne pas risquer de sortir une connerie plus grosse que lui. Tous les deux riaient bien, profitant de ce début de soirée.
Heather fouillait les placard afin de se mettre en condition pour la cuisine et Connor l'observait tout en buvant. Elle se mit à parler d'ogre dévorant les femmes, de Barbe Bleue. Connor se défendit en disant qu'il était plus beau que ce pirate, ce à quoi la blondinette lui répondit qu'elle n'avait jamais rencontré Barbe Bleue. Elle ne répondait pas à sa question mais l'on sentait bien qu'elle mourrait d'envie de lui dire qu'il était beau. Il le sentait. « Oh, j'ai pas de pièce secrète de toute manière, et aucun cadavre dans les placard, tu peux regarder si tu veux. » dit-il en la voyant continuer de chercher ce dont elle avait besoin pour cuisiner.

Lorsque la belle évoqua le père d sa meilleure amie, Connor eut un drôle dr rictus. Le père Savannah avait abandonné sa famille il y a de ça bien longtemps, il ne l'avait pas vraiment connu et ça ne le dérangeait pas le moins du monde quand il entendait Sasha en parler. « Hum.. ; Je crois qu'il était avocat... enfin, il doit toujours l'être j'sais pas, il a disparut depuis torp longtemps pour qu'on s'y intéresse en fait. Mais j'imagine que ça doit être particulier la relation entre un flic et sa femme. Ton père à de la chance d'avoir quelqu'un pour prendre soin de lui. » fit-il, un sourire amer sur le visage. Lui n'avait personne hormis sa meilleure amie, plus de famille, et surtout pas de petite-amie. Il ignorait si ça lui manquait ou non, mais par moment il aurait aimé rentrer chez lui et trouver une petite femme aimante en train de l'attendre en lui préparant un bon dîner, souriante, un peu comme l'était Heather en ce moment même. Mais il ne dirait rien de plus à ce sujet.

Il tente une approche, frôlant la demoiselle en se dirigeant vers la fenêtre pour fumer sans déranger personne. Heather esquiva son passage et ça le fit sourire. Il n'écoutait pas vraiment ce qu'elle disait mais sentait bien la gêne dans ce mouvement. Plutôt dans l'après. Connor eut l'image raid de son corps en train de se tendre. Mais bien vite la demoiselle lui donna l'idée d'ouvrir la bouteille. Ce que l'homme fit immédiatement, prenant une carafe au-dessus de la tête de la blonde. Puis, elle lui soumit l'idée de mettre un peu de musique. « Ha ha ! Non c'est pas ce que je préfère, ême si j'aime bien Queen. J'vais te trouver LA musique ! » dit-il en allant dans le salon. Il posa son verre au passage, l'ayant terminé avec ravissement. Clope au bec, il fouilla dans son range-CD et trouva le disque parfait pour une soirée de ce genre. Quelque chose qui était énergique, discret et envoûtant à la fois, se laissant écouter et avec des morceaux sur lesquels il se verrait bien faire l'amour à même le sol. Et il assuma totalement cette pensée et le regard pour Heather qui l'accompagnait.

Par la suite, le Malone alla dans sa chambre pour laisser un peu de liberté de mouvement à son amie. Il allait changer de pantalon. Le cuir c'est bien, mais ça sert si vous voyez ce que je veux dire.. Un jean suffirait amplement à le mettre en valeur tout en laissant respirer ses parties. Puis, il retourna vers Heather qui s'affairait toujours à la préparation du repas. « J'ai hâte de goûter à ta cuisine. »dit-il tout en s'installant sur le banc du comptoir, attrapant un magazine au hasard histoire de faire semblant de s'occuper àautre cose qu'à la perturber.

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Connor & Heather

Gage et Folle Soirée

Et voilà, mon menu est choisit et je me met en activité. Je refouille dans presque tout et je sors ustensiles, et nourriture dont j'ai besoin. Je commence par placer sur le comptoir tout ce dont j'ai besoin, ou presque. M'occuper les mains a un avantage, je suis concentrée à autre chose, je parle moins. Du coup, je laisse Connor répondre à mes questions, ce qui serait nettement moins facile pour lui si j'étais totalement libre. Il parle du père en question, celui de sa meilleure amie et à ce que je comprend, il n'est pas présent. Pas de chance. Moi, j'ai mes deux parents. Et mon oncle et ma tante également. J'ai aussi un cousin sur trois. Errol ne compte pas, il est mort. Enfin, si il compte... mais... enfin, je me comprends. C'est ni mon père, ni ma mère qui a fichu le camp, c'est mon cousin, celui que je considérais comme mon âme soeur. J'hoche la tête lorsqu'il dit que mon père a de la chance d'avoir quelqu'un pour prendre soin de lui.

- Je suppose, mais moi je n'ai vécu que le point de vue de la fille de flic. Mais ouais, il a de la chance, dis-en approuvant. Je crois qu'être femme de flic ça doit être inquiétant. Et c'est réciproque. Enfin, je sais pas si c'est de la chance... ils se complètent à merveille. À ce compte j'ai eu tout autant de chance qu'ils se décident à adopter. Après 15 ans de mariage et presque 24 ans de vie commune. Oui, mes parents étaient des rebelles, ils ont vécu ensemble avant de se marier, ajoutai-je sur un ton faussement conspirateur.

Nan, je n'ai jamais de problèmes à dire, ni même à accepter que j'avais été adoptée. Je savais aussi que ma mère biologique était une toxicomane et qu'elle était morte quand j'avais 2 ans. Pour ce qui est de mon père biologique, eh bien on a jamais su. Et non, je n'éprouve aucune curiosité à le savoir. Sachant comment était ma mère biologique, je me doute que mon père ne devait être guère mieux. Connor ouvre la bouteille et vers deux coupes. J'attends un peu, je n'ai pas terminé mon autre verre. Je continue de tout préparer, tranquille, en l'observant du coin de l'oeil. Il met aussi un cd et ça me plait. C'est distrayant et ça me semble tout à fait adéquat. Je ne sais pas ce que c'est, mais ça me plait. Je lève les yeux et je vois qu'il me regarde, il attend peut-être mon approbation. Je lui sourit à mon tour et hoche la tête. Très bien.

Il m'informe qu'il va se changer et je me dis que j'aurais bien aimé me changer aussi, mais bon, tant pis. Tandis qu,il est absent et que je m'interroge sur l'idée de suspendre la préparation du repas pour aller interrompre son changement de vêtements, j'entends la sonnerie de mon portable. Ah bon ? Je croyais l'avoir éteint. Je vais le chercher et je m'aperçois que ça vient de W. Oh le salopard... qu'est-ce qu'il veut encore ? J'ouvre le MMS et j'essaie de comprendre les images. mon écran n'est pas très grand... je fronce les sourcils avant de saisir ce que c'est.

- Oh...

Je retourne à la cuisine et examine les photos avec attention. Je sais que ça aurait du me choquer, du moins je suppose que c'est ce que W. aurait voulu, mais... ça me choque beaucoup moins que je ne l'aurais moi-même cru. En fait, ce qui me contrarie, c'est pas ce que c'est, ce n'est pas les images, mais que ce soit en possession de W. Je retourne au dîner et Connor revient au moment ou je regarde encore les photos. J'éteins l'écran de mon portable et le glisse dans la poche étroite de mon pantalon de cuir. Dommage que l'écran soit si petit... je lui sourit alors qu'il me rejoint. Il est aussi sexy en jeans qu'en cuir. Il prend un magazine et entreprend de faire un peu de lecture, mais je crois plutôt qu'il essaie juste de s'occuper.

- Ah oui, vraiment ? Ma cuisine ? dis-je d'un ton parfaitement et faussement innocent. Encore 15 minutes, peut-être.

Je me remet à la cuisine, j'allume le feu et je jette tout ce que j'ai tranché. Je me concentre un peu sur le repas durant quelques minutes tout en me disant que j'espère avoir hérité des talents culinaires de ma mère. Il y a un moment de silence ou tout ce qu'on entends, c'est la musique et moi qui cuisine.

- Tu veux goûter ? Et tu me dis, si c'est trop salé, pas assez, pas assez assaisonné ? Je prend une cuillère, avec un échantillon, pas trop gros, juste parfait pour une bouchée. Je souffle dessus, par habitude. Fais gaffe, c'est chaud, dis-je en la lui tendant.

Gage et folle soirée

« Le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder. Résistez et votre âme se rend malade à force de languir ce qu'elle s'interdit. » ► Oscar Wilde

Être flic n'était pas quelque chose de facile en soit, il y avait toujours des risques et Connor était le premier à le savoir étant donné le nombre de blessures qu'il avait reçu au cours de sa carrière et qui parsemaient son corps, chacune avec son histoire. Mais il était certainement plus difficile d'être femme de policier, ou de pompier, tous ces métiers dangereux où la mort vous attend à chaque tournant de rue. Ça n'a bizarrement jamais inquiéter le brun. Lui est devenu policier par amour de la justice, de l'action et de cette sensation procurée lorsque l'on arrête un criminel. Son père lui parlait souvent de ses succès, ça lui avait donné envie de se rendre utile à la société. Faire régner l'ordre et coffrer des enflures comme ceux qui avaient fait de lui un orphelin était jouissif... Mais ça ne se passait pas toujours ainsi malheureusement et la frustration pouvait vite vous prendre. Le métier n'en était pas moins intéressant et l'homme était passionné par ce qu'il faisait. Le fait de ne pas avoir peur de la mort, de ne rien avoir à perdre l'aidait à surmonter les situations les plus périlleuses. Il s'était déjà fait tirer dessus, presque fait égorgé, battu à mains nues et c'était cette adrénaline qu'il aimait par-dessus tout ! Un poil suicidaire le Coco, mais Dieu que c'est bon de se sentir encore plus vivant en sortant de tout ça, malgré l'envie de rejoindre ses proches au ciel.
Heather était consciente de la chance de ses parents de s'avoir mutuellement, c'était touchant. Elle lui révéla qu'elle aussi était chanceuse dans le lot, car elle avait été adopté par le couple. Connor pencha la tête sur le côté droit, les yeux surprit. Il ignorait ce détail de sa vie et lui trouvait même un air de ressemblance avec sa mère, pour l'avoir déjà croiser avec son mari. « T'as été adopté ? Y ont très bien choisit je dois dire ! » fit le jeune homme en se passant en haussant les sourcils d'un air approbateur, tout en reluquant la demoiselle sans discrétion. Pourquoi feindre l'intérêt tout le temps ? Pour la mettre dans sa poche – dans son lit – il savait s'y prendre. Indifférence et regain d'intérêt constituais sa stratégie du soir...

Comme pour le reste, il n'écoutait qu'à moitié les mots qui sortaient de sa bouche. Ils étaient cependant peu nombreux et ça mit presque le jeune home mal à l'aise. Il n'était pas forcément du genre très loquace mais appréciait qu'on lui fasse la conversation, qu'on le divertisse même s'il savait se mettre sur pause lorsque cela devenait moins passionnant de son point de vue. Mais pour une fois, la belle ne semblait pas être dans la parlotte mais bien plus dans la préparation de leur repas, s'attelant à son gage de main de maître. Après avoir ouvert le vin, Connor laissa un moment de répit à la demoiselle pour aller se changer. Le cuir c'est bien, mais ça respire pas assez dans le pantalon !
Il ne traîna pas trop, juste le temps de regarder son reflet afin de paraître le plus désirable du monde, plus encore qu'une boîte de chocolat ouverte sur une table sans surveillance... D'habitude, il savait que c'était dans la poche, mais pour ce soir, il ne savait pas précisément si Heather était du genre à être docile, il ne la connaissait pas suffisamment. Son tempérament de feu lui plaisait énormément et nombreux sont ceux qui se damneraient pour ses jolis yeux ! Lui avait le loisir de les admirer toute la soirée, et pas que ! Le bleu, quel belle couleur ! Lui-même avait les yeux bleus, mais plus grisé contrairement à l'océan de la blonde. Hum... Se perdre dans ses yeux, se noyer dans son corps... Il va falloir rester calme, mon petit Connor, tout n'est pas encore gagner !

Il ne restait environ qu'une quinzaine de minutes avant que le dîner ne soit prêt et le brun trépignait d'avance. En véritable homme de cro-magnon, il aimait manger en grande quantité et priait pour que le repas soit copieux, mais pas trop lourd afin de terminer la nuit en beauté ! Heather lui demanda alors s'il voulait goûter et les yeux de Connor se levèrent d sa contemplation du vide. Un sourire en coin s'afficha sur son visage. « Avec plaisir ! Les avant-goûts, c'est ce qu'il y a de mieux, hein ! » dit-il, sous-entendant fortement dans son esprit le baiser furtif qu'il lui avait donné quelques heures auparavant, devant le café... La blonde souffla sur la cuillère et ça lui rappela sa meilleure amie lorsqu'elle venait passé une soirée à l'appartement et qu'il faisait la même chose pour qu'elle ne se brûle pas la langue. Ce n'était pas ce qu'il y avait de plus agréable alors Connor fit attention. « Hum... J'aime assez ! Peut-être un poil plus d'épices ! J'aime quand on sent bien le goût, mais après si tu es moins fan tu peux laisser comme ça et j'me chargerais du sort de mon assiette. » Sourire large et dentition parfaitement alignée dévoilée au grand jour pour l'Appolon. Il était content du résultat et avait bien envie de plonger la cuillère dans la casserole afin d'en prendre plus. Ce qu'il ne fit pas, par respect pour la demoiselle mais la faim commençait à monter.

Quelques minutes plus tard, le dîner fut prêt et Connor se chargea de mettre la table. Il fit une chose rare et installa une nappe sur la petite table du salon, déposant les couverts l'un en face de l'autre pour avoir tout le loisir de mater. « Et voilà ! Si Mademoiselle veut bien se joindre à moi. » déclara Connor en tendant sa main à la blondinette pour l'emmener s'asseoir à leur petite table. Une fois qu'elle fut installé, ils purent entamer les hostilités. « On devrait courir plus souvent ensemble, j'adore qu'on me fasse à dîner ! » nargua-t-il en entamant le repas.

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Connor & Heather

Gage et Folle Soirée

Il semble être surpris par le fait que j'ai été adopté. Et pourtant, c'est bien le cas. Parce que je ne vois pas pourquoi m'auraient dit que je l'avais été si ça n'avait pas été le cas. Mais oui, j'ai bien été adoptée. Ça devrait être évident, parce que je ne ressemble pas physiquement à mes parents, du moins pas tant que ça, mais j'ai adopté leur gestuelle, un parfait mélange entre ma mère et mon père. C'est sans doute ce qui fait que nous nous ressemblons au final. Il dit qu'ils m'ont bien choisit et je ne peux pas ignorer le regard qu'il pose sur moi. Si je n'étais pas si près de la chaleur du poêle, j'aurais frissonné. Et pas de froid, je vous assure.

- Oh, ils ont toujours dit qu'ils m'avaient choisit, mais je les soupçonne plutôt d'avoir été appelés "Bonjour, M. Spencer, on a une petite fille de deux ans et on sait fichtrement pas quoi faire avec. Vous avez de la place ?", dis-je en changeant ma voix pour lui donner des intonations que j'estime pour une dame de l'adoption.

Mais franchement, je me fiche un peu de ce qui s'est vraiment passé. Je sais que mes parents m'aiment et j'aime mes parents. Mais c'était amusant de tourner tout ça à la dérision. Beaucoup croyaient que l'aboutissement de l'adoption était de retrouver ses parents biologiques. Dans mon cas, la vie s'était chargé de m'épargner ces moments d'émotions inutiles. Ma mère biologique était morte d'une overdose et mon père biologique n'apparaissait pas sur les papiers d'adoptions. Personne de la famille biologique ne m'avait réclamé, alors du coup, les Spencer, mes parents, ont eu le champs libre.

Je lui fait goûter ma préparation et il semble apprécier. Une image fugace des photos reçues se glisse devant mes yeux. Je souris, malgré moi, mais c'est tout à fait à propos, puisqu'il prétend apprécier les avants-goûts. Eh bien moi je viens d'en avoir un également. Est-ce que vraiment, ça devrait me choquer ? Je m'interroge sur les intentions de W. Il a balancé des insinuations sur mon Ange Gardien à Connor et maintenant, ces photos. Il me conseil de fuir, mais il lui a proposé d'être mon Ange Gardien, bien que j'en ai déjà un. Quel connard ce W. Rien à foutre de lui quand même. Je ne vais pas fuir. C'est pas des photos prise sur le vif qui vont me faire fuir. On n'est pas marié, je vois pas pourquoi ça me vrillerait le moral. Je termine mon verre d'alcool. Il faut bien que je goûte au vin. Connor, lui, goûte à ce que je lui prépare et m'informe qu'il aime un peu plus épicé. Décidément, il a toutes les qualités ce mec. Avant même de répondre, j'ajoute au repas en fin de cuisson la dose habituelle de piquant que je met dans mes plats.

- La moto, la course, la victoire, la musique, le vin et les épices, dis-je, lentement en énumérant les points remarquable de Connor, du moins pour l'instant. J'en oublie, je sais, mais ce sont les faits marquants. Ah oui, j'oubliais, il est oversexy. Et je ne peux pas te laisser te charger toi-même du sort de ton assiette, tu as gagné, je te rappelle.

Comme s'il allait oublier ce détail. J'estime que tout est presque prêt et Connor va dresser la table au salon. Je profite de ce moment pour monter les assiettes et lorsqu'il revient, je les lui tends. Je prend le temps de ranger un peu, du moins ce qui n'est pas à laver et ce que je peux ranger maintenant. Ça en fera moins plus tard. Il revient, les mains vide et m'en tend une et m'invite à me joindre à lui. Oh mais bien sûr que je vais me joindre à lui et beaucoup plus près que ça j'espère.

- Oh, avec plaisir, dis-je en posant ma main dans la sienne.

Je n'aurais eu aucune réticence s,il m,avait entraîné vers un autre lieu que vers la petite table du salon. Mais si je reste souriante à cette idée, je n'ai rien contre le fait de manger avant de passer à autre chose. Je m'installe et j'entends le subtile craquement du cuir de mon pantalon. Ah oui, c'est vrai, c'est ce que je porte. Je m'installe donc et nous commençons à manger. Connor, lui, me provoque. Je feint être vexée, du moins pas vraiment une feinte, plutôt une réplique à la plaisanterie.

- Oh parce que tu crois que tu auras encore l'occasion de gagner ? Maintenant que je sais que t'es prêt à n'importe quoi pour gagner, je vais plus me laisser surprendre, dis-je sur le même ton que lui. Mais j'hoche la tête. Quoique c'était amusant que tu arrives à me surprendre, avouai-je en revoyant dans ma tête comme il avait prit le virage. C'était carrément dément ! ajoutai-je, enthousiaste, je veux bien remettre ça quand tu veux, mais le résultat sera sans aucun doute différent. Tu peux oublier l'idée de toujours gagner, dis-je, provocatrice, Je suis douée, tu verras et je relève tous les défis, dis-je en levant le menton avec assurance.

Je vais quand même pas perdre à chaque fois. Quoique dans ce cas précis, je sais pas vraiment si j'ai perdu. Excepté la course, je crois plutôt que j'ai gagné beaucoup plus. Et j'espère bien que ce n'est pas terminé.

Gage et folle soirée

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Il n'est pas chose aisée que d'être adopté et Connor ne savait pas comment il réagirait si on lui avouait une chose pareille. Au jour d’aujourd’hui, il ne pouvait craindre d'apprendre quelque chose de ce genre, n'ayant plus de famille pour le traumatiser. Enfin. Il devait bien avoir quelqu'un en rapport avec ses parents, mais il ne connaissait personne, il n'avait plus personne.. De tout manière, il était certain d'être le fils biologique de ses parents, il ne pouvait en être autrement vu sa vie. Mais Heather semblait bien vivre le fait qu'elle aie été adoptée et il n'en commenta rien. C'était une nana qui ne se laisse pas impressionner par le premier truc venu et il aimait ça. Elle en plaisantait même et il se trouvait un point commun avec elle, tourner ce qui devrait être tragique, triste, en dérision. Il en rit de bon cœur lorsqu'elle imita la dame au téléphone. « Si c'était ça, ils ont bien fait de dire oui ! Tant que tu finis pas dans un placard c'est qu'ils te voulaient vraiment ! » fit le jeune homme en pensant à l'histoire d'Harry Potter qu'il avait vu au cinéma bien des fois avec des amis.
C'était bon de rire un peu, de sentir une atmosphère plus légère dans ce quotidien si noir dans lequel il vivait habituellement. Heather était un peu comme un rayon de soleil, elle apportait la lumière dont il avait besoin, un peu comme Sasha, sauf que dans le cas de la blondinette, il mourrait d'envie de se la faire dans toutes les pièces de son appartement... Mais il ne fallait pas le dire à voix haute, du moins pas tant que la situation ne serait pas dans sa configuration optimale pour proposer tout ceci.

Tout en continuant de plaisanter, le repas fut presque prêt et Connor sortit de sa fausse lecture pour goûter ce que Heather venait de cuisiner. En plus d'être magnifique, elle était bonne cuisinière, c'était un plus ! Il ne se priva pas de lui dire également qu'il avait l'habitude de pimenter ses plats pour leur donner un peu plus de goût et la jeune femme s'extasia. Connor afficha son sourire de victoire, de la malice plein les yeux. « Et oui, je sais ! Je suis comme ça ! Et tu n'as encore rien vu de tous mes autres talents... » lança-t-il avec un clin d’œil fortement appuyé. Oh elle allait découvrir bien des choses sur le policier ce soir, et ce ne serait que pour lui plaire... « Oh mais je ne comptais pas oublier ce détail, ma belle. Tu vas en entendre parler des mois ! » C'était plus que certain !

Mais le moment était venu de passer à table et le beau brun se rendit utile. Il mit la table, mais pas n'importe où, dans son salon, sur la table basse, histoire d'être au plus près d'elle lorsque le moment viendrait. Et puis, son tapis était confortable, il n'y a rien de mieux. Une chaise en bois, voir en osier, n'est pas aussi moelleuse et douce au touché. Connor s'imaginait déjà très bien sur c petit coin de paradis, avec la demoiselle toute vêtue de cuir. Cuir qui grinça lorsqu'elle s'assit à table, c'était un bruit des plus plaisant, le craquement de la matière qui rappelle leur activité du jour. Connor laisse échapper qu'il aime qu'on lui fasse la cuisine et qu'il refera volontiers la course avec elle. Ça sembla faire sortir Hetty de ses gonds, pour le provoquer. « J'aime surprendre et tu verras de quoi je suis capable ! » dément aussi, il l'était, mais mieux valait qu'elle s'en rende compte par elle-même. Le demoiselle comprendrait vite que son ami est bien plus casse-cou qu'il ne le dit. « J'aime les défis, méfie toi ! Je sens qu'on va bien s'amuser toi et moi... » fit le lieutenant en prenant sa fourchette. Il avait verser un peu de vin dans leurs verres et se mirent à manger ce si succulent plat. Connor en était satisfait et ne prit même pas la peine de rajouter des épices, le ravissante Heather ayant su parfaitement dosé à son goût. Et elle mangeait de même, ce qui prouvait qu'elle était une femme qui n'a pas froid aux yeux, pour son plus grand bonheur.

Les assiettes furent vidées bien rapidement et il fut dommage qu'il n'y ai pas encore plus d ce dîner. Mais tant pis, il y avait plus intéressant. La bouteille était quasiment terminée elle aussi, sans s'en rendre compte, ils avaient bu tout en discutant de tout et de rien. Enfin, Heather avait surtout parler mais c'était pas désagréable alors autant continuer. « C'était délicieux ! Dommage que je n'ai pas de dessert à te proposer qui soit aussi bon que ça ! Tu veux quelque chose d'autres ? » dit-il tout en réfléchissant à ce qu'il avait de bon. « Quoique, il est un peu tard pour un café... » ajouta l'homme en faisant le tour de la table, restant assit. Il se rapprocha d'elle ainsi. Le dessert pouvait être tout trouvé, il suffisait qu'elle ne le cogne pas suite à ce qu'il s'apprêtait à faire... « Tu es très bonne cuisinière, tu sais. Et d'autant plus séduisante... » dit-il alors qu'il approchait son visage... Il en avait envie. Il sentait qu'elle aussi. Plus que quelques centimètres... Connor aurait pu la faire languir en approchant de plus en plus lentement, mais ses pulsions animales le prirent à la gorge et  ses lèvres vinrent se plaquer violemment contre celle de la jolie blonde. Cette fois, il ne la jouerait pas subtile, il avait terriblement envie de l'embrasser et ne lâcherait que lorsqu'il serait à bout de souffle.

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Ft. Connor J. Malone

Gage et Folle Soiree

Mes parents n'ont jamais été du genre à s'apitoyer sur leur sort. Il sont plutôt ironique, pour ne pas dire parfois sarcastique. Mais tout compte fait, ils sont plutôt satisfait de ce qu'ils ont. Papa dit toujours qu'il a l'essentiel. Un métier divertissant, tellement qu'il n'a pas l'impression de travailler, une épouse charmante et tyrannique et une fille aussi imparfaite que s'il l'avait lui-même choisit. Vous voyez le genre d'humour de mon père ?

- Un placard ? Ça toujours été ma cachette préférée ! Y a pas de meilleure cachette que mon placard, dis-je en riant. Mais si j'y vais, c'est tout à fait volontairement.

Oui, au présent, parce que j'ai toujours le même placard. Oui, j'habite toujours à mi-temps chez mes parents. C'est plus facile pour moi d'aller dormir chez mes parents que de partir très tôt de chez moi et Nigel pour aller chez eux. C'est peut-être aussi que de la paresse. En fait, j'ai deux maisons et ça me plait. Je me sens bien chez moi partout, mais particulièrement chez mes parents et chez moi. Mis bon, c'est un détail que je n'ai pas à révéler à ce moment-ci. Mais bon, on change de sujet. On bifurque sur le gage.

- Oh non, j'ai créer un monstre, dis-je en blaguant sur le fait qu'il ai dit que j'allais en entendre parler durant des mois. On verra bien si tu es à la hauteur de tes prétentions, jeune homme !

Du coup, c'est plaisant de savoir que ce sera une opportunité de le voir durant des mois. Du moins aussi longtemps que j'entretiendrai le défi. Et j'ai l'intention de le faire, jusqu'à ce que ça m'ennuie. Mais pour le moment, c'était loin d'être le cas et je voulais en savoir plus. Beaucoup plus. J'ai follement envie de le mettre totalement à nu. Mais j'ai tout mon temps et si je suis du genre à plonger sans hésiter, je suis tout aussi capable de savourer l'attente du bouquet final. C'est tout aussi amusant et excitant. On passe à table, tout en continuant de se provoquer à cause du gage et de la course. Non, il ne démord pas, il a gagner et il compte rester le vainqueur. Pas question, je finirai bien par gagner aussi. Je gagne au moins quelques points parce que Connor mange de bon appétit. C'est toujorus flatteur, surtout qu,il n'a pas rajouté d'épice. Je me demande si c'est parce que c'est bien comme ça ou si c'est par c'st trop épicé... je chasse cette idée de ma tête. C'est ps important. Je parle beaucoup, évidemment. Je parle de tout, de rien et le repas est rapidement expédié. Pas de touche sucrée, pas de dessert, mais c'est ps grave, c'est pas obligé. Il s'en excuse presque et me demande si je veux autre chose. Oh oui, très certainement que je veux autre chose, mais ça ne saurait tarder et si on saute le dessert, ça viendra plus rapidement.

- Non, merci, tout est bien comme ça, ou presque, pensai-je.

Je ne contredit même pas qu'il est trop tard pour le café, bien que je bois du café à n'importe quel heure du jour ou de la nuit quand je ne dors pas. Mais le café est le dernier de mes soucis pour le moment. Tout ce dont j'ai envie en ce moment c'est de serrer mon corps contre le sien et de prendre du bon temps. Il me complimente sur ma cuisine et il ajoute que je suis séduisante. Ça, je le sais. Mais ce n'est pas vraiment des compliments dont j'ai envie. On se fixe un moment et il s'approche, tout doucement. Oh, ça s'en vient. Bon sang, il fait exprès ? J'ai bien envie de me remettre à parler, juste pour la forme, juste pour le provoquer.

- Eh oui, je suis bonne à marier, dis-je sur le ton de la blague et heureusement, il ne me laisse pas la chance d'en ajouter.

Il vient m'embrasser au moment ou je me dis que s'il ne le fait pas, c'est moi qui lui saute dessus. Ah, enfin ! Agressif et assuré, comme il le laissait présager. Pourvu que ça ne retombe pas. Pour l'encourager et parce que je suis aussi, sinon plus enthousiaste que lui, je réplique avec fougue et détermination. Oui, je suis déterminée à ce que ça ne soit pas qu'un baiser. J'ai pas perdu la course pour un simple baiser, ça non. J'espère ne pas l'effaroucher. Ne riez pas, c'est déjà arrivé. Mais vu la manière dont il avait prit le virage... et les photos reçues pas W... non, je n'allais pas lui faire peur. Je glisse mes mains derrière sa nuque pour le garder contre moi et je me rapproche, question qu'il me sache tout à fait réceptive à l'idée qu'il me montre encore un plus de lui. Le baiser s'éternise de manière tout à fait délectable et je me débrouille pour me rapproche encore un peu plus. J'entends le cuir de mon pantalon grincer, doucement, chaque fois que je fais l'effort de me rapprocher un peu plus de lui. J'ai très envie de lui et j'ai passé l'âge de jouer à l'ingénue. Et je vais le provoquer dans ce sens. N'a-t-il pas dit qu'il était prêt à relever des défis ?

- Et c'est là que tu vas me surprendre et me montrer de quoi tu es capable ?, dis-je en ricanant, mais sans m'éloigner de lui.

Je repousse une mèche de mes cheveux rebelles qui se sont échappés de ma tresse. Je dois être fichtrement échevelée, mais je m'en fiche.

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Gage et folle soirée

« Le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder. Résistez et votre âme se rend malade à force de languir ce qu'elle s'interdit. » ► Oscar Wilde

Heather était très drôle, fraîche, ça faisait du bien de voir quelqu'un rire et sourire constamment. Il ne se privait pas d'ailleurs d'admirer son délicieux sourire. La jeune femme avoua sans mal qu'elle aimait se cacher dans les placards, enfant, peut-être même encore aujourd'hui, allez savoir. Connor n'eut pas de mal à imaginer la blondinette, quelques années en arrière, cacher dans une placard en attendant qu'on la trouve. Lui n'avait pas bien souvent pu avoir ces jeux. Son père s'était beaucoup occupé de lui après le décès de sa femme, ils avaient pu partager énormément de chose, mais pas suffisamment de jeux. Pour ça, il se rendait chez son meilleur ami, juste à côté, et les deux garçons profitaient de ces moments pour s'adonner à différentes bêtises, qui leur valurent pas mal d'ennuis. De vrais monstres !
Et en parlant de monstres ! La blondinette évoqua le fait qu'elle venait d'en créer un, en ayant perdu la course. L'homme avait dans l'idée de lui rabattre les oreilles durant des semaines, des mois s'il le fallait, rien que pour l'embêter. Mais c'était bien entendu affectueux. Connor est quelqu'un de très joueur et trouve toujours une occasion pour se vanter de ses exploits.

Bien rapidement, le repas fut terminé et les deux jeunes gens purent s'installer et entamer leurs assiettes. C'était très bon, rien de bien compliqué mais le policier avait l'habitude de la malbouffe. Avec son boulot, il ne pensait que rarement à se cuisiner quelque chose de sain et copieux, sauf quand Sasha ramenait des choses qu'elle avait faite ou qu'elle passait la soirée avec lui. Dans le cas où il recevait ses amis, suivant l'identité de la personne, le brun avait plus ou moins de goûts en matière de cuisine. Il ne servait pas toujours à sa meilleure amie du fast food. Le mieux était les repas chez les Savannah, toujours en bonne compagnie. Erika est très bonne cuisinière, normal c'est une maman, pensait Connor le plus souvent ! Elle prenait soin de lui comme d'un fils, et ça lui allait, lui le pauvre orphelin...

Une fois le repas terminer, Connor s'excusa de ne pas avoir de quoi préparer un rapide dessert, il n'avait même as une tarte surgelée au congélateur, c'est dire s'il fallait refaire le plein. La prochaine fois, elle aurait un dessert à manger, et peut-être uniquement ça, comme pour compléter le repas de ce soir. Mais Connor avait bien d'autres idées pour pallier à ce manque... Il convoitait une chose qui n'avait rien à voir avec la nourriture et tout ce que pouvait dire la blonde ne faisait qu'attiser son envie de se rapprocher. Ce qu'il fit sans trop attendre... La proximité était là, ses yeux ne voyant plus qu'elle. Ne se faisant pas prier et parce qu'il en mourrait d'envie, le bellâtre plaqua ses lèvres contre celle de son amie, lui démontrant ce qu'était un dessert pour lui. Heather avait tout aussi envie que lui, ça se sentait à sa manière de s'agripper à son cou. Elle venait se coller à lui, son corps chaud venant transmettre ses pulsions au jeune homme qui débordait de testostérone. Plus elle s'accrochait, plus il sentait l’excitation monter en lui comme un feu incontrôlable... Connor passa alors ses mains dans le dos de la demoiselle, descendant jusqu'à empoigner son postérieur qui était tout à fait parfait, comme il l'avait présager en la voyant remonter sur sa moto en début d'après-midi. Ce baiser était long, délicieux et de plus en plus excitant ! La jolie blondinette sous ses airs de petite fille sage était en réalité une vraie lionne affamée. Elle en voulait, et ça plaisait énormément à son compagnon de soirée. Une femme aussi farouche, ça ne court pas les rues, il avait trouvé la perle rare... Qui sait, elle pourrait bien avoir une place de régulière sur son tableau de chasse..

A bout de souffle, le baiser se termina et la jeune femme en profita pour charrier son vis-à-vis. Elle n'était pas au bout de ses surprises ! Connor n'a aucune limite, il ne connaît pas ce mot. Son sourire carnassier se fit plus prononcé à mesure qu'il imaginait la suite. Il l'avait imaginé depuis le mariage de Jane en réalité, quand il avait vu la blonde dans sa belle robe. « Si tu savais tout ce que je suis capable de te faire... » soupira-t-il alors qu'il s'était approché de son cou, la couvrant de baiser, la mordillant même. Elle en avait envie, ça se sentait. Connor sentait ces choses là, comme un animal sent la peur. Ses instincts primaires faisaient surface et il ne comptait pas s'arrêter là. De toute façon, le brun ne savait faire que ça, exprimer violemment son excitation. Embrassant la nuque de la blondinette, il la fit basculer sur la tapis. Il y avait juste assez de place entre la table et le canapé pour ne pas se cogner. Ce serait fâcheux de se faire assommer par un coin e table en pleine action !

Ses lèvres descendirent alors le long de son cou, ses mains remontant le haut bleu de la demoiselle jusqu'à le lui retirer. Il était difficile de croire que les deux jeunes ne se côtoyaient que lors de peu d'occasions et qu'ils étaient toujours entourés de tonnes de policiers, pas vraiment le cadre idéal pour une rencontre de ce type.. on ne pourrait pas dire amoureuse non, car Connor ne connaissait pas ce sentiment, il n'avait que du désir physique, ne souhaitant pas se lier à quelqu'un sur le plan émotionnel. Trop de déception, de chagrin... Alors se retrouver par terre avec Heather à moitié nue était quelque chose de bien plus séduisant. Il pouvait se vanter d'avoir trouver quoi dire et faire pour l'avoir... Cette flamme dans ses yeux brillait intensément alors qu'il empoignait la poitrine de la blonde, retournant attraper ses lèvres avec envie. « Je sens qu'on va bien s'amuser... » fit-il en entreprenant une quête tactile très intéressante sur le corps de sa partenaire. Elle serait la première à se retrouver dans une telle position dans son appartement à lui et il comptait bien ne pas se contenter uniquement de cet endroit pour lui faire l'amour. Mais avant tout, une petite séance de préliminaire bien à lui attendait la jeune femme, testant ses points sensibles pour le moment le plus crucial. Bien que retirer un pantalon de cuire ne semble pas facile, Connor s'en sortit plutôt bien, l'expérience vous dira-t-il en souriant. Plus il caresser la blonde, plus son envie montait et elle pouvait aisément le sentir au travers des coutures de son jean, gonflé par son membre suppliant d'être utilisé.

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Ft. Connor J. Malone

Gage et Folle Soiree

Ma provocation semble faire mouche et Connor réplique avec assurance. J'adore son assurance. Pas que j'en manque, pas du tout, mais c'est bien de voir un mec sur de lui. Mes dernières coucheries ont été certes satisfaisantes côté sexe, parce que lorsqu'on ne me donne pas, je prend sans scrupules, mais il y manquait un petit quelque chose d'amusant, d'excitant. Connor promet tant qu'il se doit d'être à la hauteur de mon imagination et j'ai l'imagination fertile. Toute la journée il a tenu le cap et s'est montré tout à fait digne de ce que j'avais imaginé, c'était pas le temps de perdre des points.

- J'ai beaucoup d'imagination, lui précisai-je, question d'entretenir le défi.

Non, je n'ai pas peur. Pourquoi aurais-je peur ? Peur du plaisir ? Ma foi pas du tout. Je suis souriante de nature et tout ça est un jeu bien amusant. Sentir son excitation est presque aussi excitant que de l'être moi-même. Jouer toute seule, ce n'est pas amusant. L'entrain de Connor est si rafraîchissant. Ses lèvres dans mon cou font naître frissons et frémissement. Je me demande si c'est lui ou si c'est juste parce que je suis tout à fait avide d'en découvrir plus sur lui. Il me pousse sur le tapis et fond sur moi, glissant ses mains sous mon t-shirt et en moins de deux, il vole vers le canapé. Il faut dire que je n'ai offert aucune résistance, j'ai même facilité la manoeuvre. J'accepte avec délice ses mains sur ma peau et j'apprécie sa vivacité et le fait qu'il ne me frôle pas comme si j'allais me briser. Un touché franc qui m'enchante et il n'hésite pas à me saisir à plein main. Bon sang que c'est bon ! J'éclate de rire lorsqu'il m'informe que nous allons bien nous amuser

- J'y compte bien, dis-je en retenant sa lèvre entre mes dents, mais je ne le mord pas. Pas encore.

Je le laisse me toucher, que dis-je, je m'offre littéralement à ses mains, ravie de ne pas être traitée en jolie chose fragile. Je ne fait absolument rien pour l'empêcher de me retirer mon pantalon de cuir, même si lui est toujours habillé. Chaque chose en son temps. Je me tortille pour lui faciliter la tâche, réussissant même à retirer mes chaussettes par la même occasion, mais je ne l'aide pas trop, quand même, parce qu'il est grand temps de rétablir le rapport de force. Je profit qu'il ait du se redressé un peu pour me retirer mon pantalon pour laisser mes doigts s'insinuer sous son t-shirt. Sa peau est chaude et mes doigts sont froids, je ricane lorsque je le sent se contracter à leur contact. Perfide, je continue mon ascension, glissant sur ses abdos et je m'assoie et remonte jusqu'à son cou autour duquel j'enroule mes bras et je le fais disparaître dans son-t-shirt. Je rigole, parce que c'est toujours amusant la seconde ou deux où je reste immobile et qu'il doit se demande ce que je fiche puisqu'il ne me voit pas reluquer ses dits abdominaux. C'est pas tous les flics qui sont si agréable à regarder... reluquer. Je finit par tirer sur le t-shirt et je le lance plus loin d'un bras tandis que l'autre l'attrape encore une fois par la nuque et je l'attire contre moi. J'adore cette sensation des deux corps qui se touchent peau à peau pour la première fois et je compte ben en profiter un peu. Mais pas trop, j'aurai tout le loisir plus tard, quand il sera épuisé. Je ricane, amusée par mes pensées dont il n'a pas la moindre idée. Mais assez traîné, les forces ne sont pas rétablies.

Cette fois, c'est à moi de le pousser sur le tapis, mais juste assez pour pouvoir m'agenouiller et pour quelque minutes, jouer à la dominante, puisque je le surplombe. Je profite de la situation et je le pousse un peu, pour l'observer quelques secondes de plus. Je ne fais même pas semblant, je le regarde sans gêne et sans pudeur. Il est magnifique comme ça, vu de juste un peu plus haut. Je souris et je me mord la lèvre. Je suis purement ravie. Mes mains plongent sur son jeans, que je détache sans même regarder, tandis que je fond sur lui et retrouve ses lèvres avec autant de plaisir que mes doigts de découvrir ce qui se cache sous le jeans. Je tire vers le bas et je le laisse se tortiller à son tour pour se dégager, mais je ne fais pas exprès pour gêner la manoeuvre. C'est un moment de vérité, à savoir si ça se passe bien ou non. J'éclate de rire, parce que la manoeuvre est toujours amusante et c'est là que je vois s'il se vexe ou non. Pourquoi se vexer ? Bonne question, mais c'est déjà arrivé. C'est un jeu, c'est le jeu. Manoeuvre réussit avec succès !

Je repousse le jeans plus loin et je prend encore quelques secondes pour le détailler. Je glisse sans pudeur un regard appréciateur sur lui et je n'ai même pas besoin de parler.

© Leeyarom

Gage et folle soirée

« Le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder. Résistez et votre âme se rend malade à force de languir ce qu'elle s'interdit. » ► Oscar Wilde

La jolie demoiselle n'a pas froid aux yeux, c'est le cas de le dire ! Elle ne craint pas de se faire toucher par un homme dont elle ne sait rien, dont elle ne connaît pas les penchants. Connor est un homme particulier, avec son passé, ses travers. Il n'est pas habitué à se retenir dans l'intimité. Cela ne plaît pas toujours aux jeunes femmes qu'il ramène chez lui, trop fragiles pour supporter le choc de cet affrontement. Heather à l'air d'être le genre de femme qui n'a pas peur de se faire bousculer un peu violemment, elle est une dure à cuire et le brun aime ça ! Il ne se prive en rien pour parcourir son corps avec de plus en plus d'envie. La belle l'embrasse avidement, l'envie était présente pour les deux et le jeune homme profitait cette fois-ci de cette proximité, ne cherchant plus à la faire taire. Le premier baiser qu'il lui avait donné était rapide, furtif mais pressant. À présent, c'était de l'excitation pure et dure, un contact long et chaud, leurs langues se liant sans cesse. La blonde retint la lèvre de son ami, et l'effet de ses dents sur lui l'attise d'avantage. Lui qui aime y aller à fond, qui ne craint pas une nouvelle cicatrice sur son corps déjà bien marqué. Elle pourra le mordre. Si elle trouve le point le plus excitant pour le lieutenant en terme de mordillement, elle aura tout gagné ! Il est rare qu'une femme se promène à l'endroit précis de sa nuque où l'effet est le plus fort. Personne n'ose réellement poser ses dents sur la cicatrice de Connor, certaines sachant ce qui lui est arrivé lors de cette intervention. Il avait failli se faire égorger mais la zone était sensible à un point tellement haut qu'il rageait qu'aucune femme ne se risque, comme si la plaie pouvait se rouvrir...

Palpant avec attention chaque partie du corps de la jolie Heather, l'homme alla jusqu'à retirer le pantalon de la demoiselle. Se redressant pour jeter le cuir de son amie, Connor sent des mains fraîches se poser sur son torse alors qu'il observe avec attention la blondinette en sous-vêtements. Il s'en lèche les babines, tout ce qu'il avait pu imaginer d'elle se trouvait à présent sous ses yeux. Il n'y avait pas un défaut, tout était superbe. La belle parcourait à son tour le corps robuste de son nouvel amant et il sentait chaque glissement, ses doigts se réchauffant au contact de sa peau, passant sur les cicatrices, plus ou moins légères, de son être. Ça ne lui faisait pas peur, elle y allait franchement, ce qui donna une idée de plus sur le comportement sexuel de la motarde. Heather sourit et rit de ses gestes, rejointe bien vite par le lieutenant. Elle rit de le reluquer torse nu, lui ne comprends pas vraiment, les yeux bouchés par le T-shirt qui n'est pas totalement retiré. Mais il la laisse faire, souriant de ses belles dents. Lorsque la jeune femme remonte pour se coller contre lui, Connor se sent brûler. La température de son corps, le touché de sa peau, l'enlacer ainsi, fiévreuse, c'était trop ! Le membre du brun était de plus en plus à l'étroit et cette proximité lui plaisait. Il se chargea de la caresser, son dos étant tout aussi agréable que le reste. Un nouvel échange buccal se profila, se savourant avec amusement. Connor sentait qu'il avait trouver une partenaire à la hauteur, rien qu'à en juger le début des hostilités.

Heather se fait plus dominante en poussant son ami sur le tapis. Il est rare que l'homme se laisse aussi facilement manipuler, aimant trop le contact pour se retrouver allongé, une femme trop loin de son emprise. Mais Hetty était différente, elle savait s'y prendre et il était curieux de savoir ce qu'elle allait lui faire. Enfin une femme d'action ! C'est tellement plus passionnant qu'une Marie couche-toi là trop docile. La sauvagerie est le propre de Malone, alors si on lui montre une envie de dominer, il se prend volontiers au jeu. Et lui aussi rit à l'idée de la blondinette sur lui. Un bouton saute et elle fond sur lui. Connor appose sa main derrière la nuque de la motarde, la retenant pour ne pas rompre le baiser trop vite. Il laisse sa langue filtrer entre les lèvres de la demoiselle, lui montrant ce qu'il savait faire. Elle semble apprécier tout en se plaisant à retirer le jeans de son amant. Connor sourit sans se détacher d'elle. Jusqu'à ce que la blonde presse pour se redresser. Ah ! La contemplation de la bête... Tout comme lui avait rêvé d'entrevoir le corps nu de la princesse, elle avait du se faire milles idées sur lui. Elle n'allait pas être déçue ! Sans être trop prétentieux, Connor estimait être très bien fournit et il sait se servir de son arme !
Heather rit de plus belle et le brun fronce légèrement les sourcils. Elle doit être impressionnée, c'est certain ! Oui, jamais le lieutenant ne s'est posé de question sur son anatomie, il ne compte plus les remarques et regards lancés à son sexe. En l’instant, il ne demande qu'à être libéré. Le sang afflue plus en bas qu'au cerveau, la concentration est là. Connor est fasciné par la beauté de son amie, il n'en revient pas. Il l'avait déjà vu de près, mais dans cette lumière, il semblait qu'elle paraissait plus féerique, plus rayonnante. Ses yeux pétillants d'envie, ses lèvres pulpeuses et sa poitrine généreuse... Connor était sous le charme ! D'ailleurs, il profita du silence du moment pour s'agripper aux seins de la blonde, ne se gênant pas pour s'en délecter. Au diable les bonnes manières !

Désireux d'en avoir plus, Connor glisse une main plus haut, enfonçant son doigt dans la bouche de la demoiselle. Un petit avant-goût pour lui donner l'idée qu'il attendait. Il rêvait que cette langue si habile se glisse sur son intimité et prouve qu'elle savait y faire, qu'elle était LA femme qui saurait le faire frissonner de plaisir. Il en fallait plus, toujours plus et le brun enfonça un deuxième doigt entre les lèvres de la demoiselle afin de lui montrer qu'il savait ce qu'il faisait. Il allait se permettre beaucoup de choses pas très catholiques... « Montre moi ce que tu sais faire... » dit-il en retirant ses doigts de la bouche d'Heather. Son autre main collé au tissu du tissu de sa petite culotte laissait entrevoir son envie de la toucher au plus profond de son être, qu'elle soit sienne pour la nuit, toute la nuit...

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Ft. Connor J. Malone

Gage et Folle Soiree

C'est tout simplement fabuleux. Rarement j'ai été aussi avide d'un homme que je le suis en ce moment de Connor. D'accord, je veux voir et le reluquer, mais bon sang j'ai du mal à rester loin bien longtemps. Maintenant que nous n'avons presque plus rien pour nous garder du froid, il est d'autant plus agréable de me serrer contre lui. J'ai le plaisir de constater que lorsque je reste trop longtemps un peu trop loin, il me ramène à lui. Et ce n'est pas le seul plaisir que j'ai ni même le seul que j'aurai. Je compte bien prendre mon pieds et pour le moment, ça s'annonce mémorable. Connor est magnifique, tout ce que je découvre de lui est une pure merveille. Tout ce que j'ai vu chez lui me plaît, tout ce que je vois chez lui me plaît. Oui, je sais, j'en sais encore très peu et tout ça c'est peut-être qu'apparence. Mais là, je m'en fiche.

Je glisse mes doigts et mes yeux partout ou je peux, là ou j'ai le temps de parcourir sa peau. Je vois et je sens sous mes doigts ses cicatrices. Il en a des tas. J'ai tout de suite l'image d'un chat qui venait narguer nos chiens, quand j'étais petite. Il était noir et il avait des accrocs aux oreilles et des cicatrices partout. Je glousse, autant par l'image que j'ai en tête que par les frissons que Connor fait naître sur ma peau. Il est d'une impatience inouïe, mais j'ai bien l'intention de le faire languir encore assez longtemps pour me jouer de lui un peu. Je suis fébrile, mais je n'ai rien de prévu ce soir, ni cette nuit, du moins pas autre chose que de profiter du corps de Connor encore et encore. Je suis du genre à déballer lentement mes cadeaux, pour faire durer le plaisir de la surprise et de la découverte. Il est si pressé, mais il semble enclin à jouer lui aussi. Je vais en profiter. J'espère qu'il aime jouer par pur plaisir, parce que moi j'ai bien l'intention de jouer de son corps toute la nuit.

Chacun de ses contacts m'électrise et je me serre contre lui chaque fois qu'il me touche. Quand même, j'ai beau vouloir prendre mon temps mais l'avidité de Connor semble contagieuse et je me demande si j'ai envie de jouer ou de jouir avant de recommencer encore et encore. Les deux me tentent beaucoup, mais je suis distraite dans ma réflexion lorsque Connor pose la main sur ma culotte. Oh bon sang, j'en ai presque le souffle coupé. J'offre aux doigts de Connor le même traitement que sa langue lorsqu'il franchit la barrière de mes lèvres et son commentaire me faire rire. Je le dévisage quelques secondes, puis je me serre contre lui, glissant mes lèvres sur sa joue, jusqu'à son oreille, dont je mordille le lobe délicatement.

- Je sais faire des tas de choses, dis-je en glissant mes ongles sur son torse, vers le bas, tout délicatement, mais là, maintenant, c'est ce que j'ai envie de te faire qui devrait t'intéresser.

Je force la barrière de son boxer et glisse mes doigts sous l'élastique, avant d'y plonger les mains et d'atteindre le dernier vestige de Connor que je n'ai pas encore découvert, dans tous les sens du terme.

Je ne sais pas, peut-être est-ce la demi bouteille de vin, mais tout s'est brusquement animé et je crois que mon cerveau raisonnable s'est déconnecté. Oh, oui, j'avais envie de lui faire des tas de choses et je ne me suis pas gênée. Je ne sais pas encore si je l'ai choqué ou s'il en sera effrayé plus tard, mais je dirais que sur le coup, il a apprécié. Et bon, je ne suis pas en reste, j'ai profiter avec plaisir des tas de choses qu'il a voulu me faire. Il m'a fait visiter tout son appartement d'une très agréable et plaisante manière, mais je dois avouer que je me souviens pas vraiment de ce que j'aurais bien pu y voir. Je sais qu'à un moment, nous avons eu un fou rire pour je ne sais plus trop quelle raison, mais après ce fou rire, je crois que nous avons pris notre premier moment de repos. Je crois que je me suis assoupie à ce moment là, mais sans doute pas très longtemps, parce que je l'ai senti m'observer et s'approcher. Je ne sais pas vraiment ce qu,il avait l'intention de faire, mais je l'ai chopé et je lui ai montré qu'on ne surprend pas une fille de flic. Heureusement qu'il a un grand lit, parce que la chute aurait été brutale. Si j'avais eu des menottes à ce moment là, je l'aurais carrément fait. Mais c'est plus tard qu'il les a sorti le petit salaud. On a eu à se dépatouiller un moment lorsqu'on s'est retrouvé menottés par le même poignet, mais la difficulté va de mise avec le jeu non ? Bref, je me suis amusée comme une gamine... enfin, comme une gamine majeure, vaccinée et qui fait des trucs pas vraiment convenable pour une gamine. Je crois qu'il a eu un moment de panique quand nous avons perdu la clé et que j'avais les deux poignets liés. Le temps qu'il retrouve le double pas très loin, je les avais déjà retirées avec la clé que j'avais depuis le début et je les lui passais. J'ai gagné ! Il a lutté un moment pour me reprendre les clés mais il n'a pas été long à me faire languir de lui laisser pleine possession de ses mains. Je n'ai pas regretté d'avoir cédé si rapidement. Plus tard, beaucoup plus tard, j'ai finit par m'endormir.

Et je me suis réveillée. Là. Il y a quelques secondes. Je ne dirais pas qu'on s'est endormis enlacés, je dirais plutôt emmêlés. J'ai probablement tiré sur moi la couverture à un moment où à un autre, parce qu'elle me couvre à moitié, me barrant la poitrine et une épaule. Je me retourne et je jette un coup d'oeil au réveil. 5h58. Oh bon sang. Je referme les yeux, que quelques secondes... enfin, je crois... mais soudainement, j'entends les premières notes de mon alarme de départ en promenades avec Zeus sur mon portable. Walking on the sun de Smash Mouth. Cliché. Zeus... je ne reste jamais si "tard" Zeus est toujours la meilleure raison du monde pour ficher le camp avant 6h.

Je m'assois dans le lit et j'essaie de me tirer sans le réveiller.Plus facile à dire qu'à faire, les draps sont... emmêlés... je souris.

© Leeyarom

Terminé. Aimé & Verrouillé ♥