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La boîte à secrets

Les ragots de Lakeview ◗ voir le sujet

De ANONYMOUS
Je me demande souvent la logique de suivent les gens. Ils le savent pourtant qu'il est dangereux ce W alors pourquoi le provoquer avec leur réunion ?! C'est ma voisine qui m'en a parlé, elle a prévu d'y aller... Je pense vraiment que c'est une mauvaise idée. W risque de venir y faire un tour, c'est sûr !
De ANONYMOUS
A ce qu'on dit par chez moi, le jeune Foster aurait plusieurs petites amies. J'sais pas si c'est vrai mais c'est moche pour ces filles. Malgré tout, bien joué mon gars !
De JANE J. WELLINGTON
La petite nouvelle, Rebecca Hobbs, c'est un foutu spectacle à elle seule, bordel qu'elle me fait rire.
De MAXIMUS GOOD
D'abord il gifle les gamines, maintenant il hurle tout seul. Pas qu'entendre Tyee le sauvage brailler me dérange, mais ces espèces de grognements en russe, en finnois, je ne sais pas, ça commence à me les briser. S'il a le mal du pays qu'il rentre chez lui, ça fichera la paix à tout un quartier.
De TYEE H. L. DAENDELS
Ce que... C'est absurde ! Lizbeth est une amie, rien de plus, et je... Je voulais la voir. La nuit, en pleine rue. Il n'y a pas besoin d'un lieu pour trouver les gens à qui l'on tient.
De JOSH WILLIAMS
Si vous saviez tout ce que Anton entend et voit chez les Spencer. Le petit Chatwood il s'entend trop bien avec le nouveau locataire, ça l'air et il a vu des trucs dégueulasse, mais il a pas voulu m'en dire plus. Et c'est sans parler des engueulades entre la fille Spencer et ce sournois de Chatwood. Anton a du les séparer, mais il m'a dit qu'elle a une solide droite la fille de l’éleveur.
De MEREDITH LANDER
Si vous voulez mon avis, ils n'auraient pas du expédier la petite Chatwood chez les Spencer. Ils ont plus de 70 ans, c'est pas possible de laisser une telle furie chez de si braves gens. Rose voit tous les jours comment ils se font rabrouer par le fille.
De JOYCE RIPPER
Vous savez, celle qui se balade en limousine ? Ben je l'ai vu main dans la main avec le p'tit Chatwood. C'est quand même horrible, c'est la femme de l'autre Chatwood.
De HEATHER SPENCER
Quoi ? Comment ça je suis sexy en dessous érotique ? Non, j'ai rien fait de sexuel à Lizbeth... à part en parler...
De LINUS CHATWOOD
Quoi ? Lady en dessous affriolant ?

intrigue n°3



 
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 Our children, it's our eternity || Dany&Claire

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Claire P. Garnier


Je te regarde
Claire P. Garnier
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☇ ÂGE RÉEL : 31
☇ DATE D'ANNIVERSAIRE : 29/10/1993
☇ A EMMÉNAGÉ LE : 02/03/2014
☇ MENSONGES : 68
☇ JEU A LA : Première
☇ AVATAR : Natalie Portman




MessageSujet: Our children, it's our eternity || Dany&Claire Our children, it's our eternity || Dany&Claire EmptySam 8 Mar 2014 - 19:43

Our children, it's our eternity || Dany&Claire Anigif16 DANY
CLAIRE Our children, it's our eternity || Dany&Claire Anigif17

Je devais l'avouer, le matin même je n'en menais pas large. J'avais tourné en rond de longues minutes dans la cuisine, à avaler une ou deux tasses de thé -à défaut de café- en jetant des coups d'oeils à l'horloge murale, en proie à une vive réflexion. Il était convenu que nous allions chercher les affaires de notre futur enfant chez les parents de Dany dans l'après-midi et, jusqu'à  la dernière minute, j'en avait été particulièrement impatiente. Sauf ce matin. Je m'étais réveillée avec la boule au ventre, mais en même temps, je savais que ce n'était pas non plus un si mauvais présage que ça. J'étais contente d'aller enfin récupérer tout ce qui avait été acheté dans le passé, même si cela signifiait que des mauvais souvenirs allaient revenir en masse lorsque la porte du grenier de mes beaux-parents s'ouvrirait pour dévoiler son précieux trésor. Je ne savais pas si j'allais oser toucher tous ces jouets, ces meubles enfouis depuis si longtemps là-bas, sans que personne n'ait su qu'ils s'y trouvait, à part mon fiancé et ses parents, et pourtant il le faudrait. Je ne pouvais pas garantir que j'allais rester calme, ni que je ne verserait aucune larme face à tout cet étalage de regrets, non plus que tout se passerait pour le mieux. Je savais par contre que j'essayerait de faire de mon mieux face à ma belle-famille, que j'allais essayer de rester la fille courageuse que je leur avait toujours montré, image qui, de toute façon, m'avait toujours plus ou moins caractérisée. Aussi, avais-je tenté de me canaliser entre les quatre murs de la maison en attendant le moment fatidique du départ, dans l'espoir d'être enfin prête à assumer mes responsabilités. J'avais pensé très fort à mon -notre- bébé, comme si je voulais lui dire que tout allait bien se passer, que je ferais pour lui le nécessaire, et qu'il n'aurait pas à s'inquiéter, de rien.

Le matin était passé, lentement, ce qui finalement avait entrainé une plus vive impatiente que lors de ces deux derniers jours, bien que l'appréhension ait été encore présente. A maintes reprises j'avais eu envie de me précipiter à la voiture pour partir enfin, et avais à peine touché à mon assiette. Je crois bien que mon cher et tendre était dans le même état que moi, mais il ne le montrait pas vraiment de la même façon. Ma hâte finit en tout cas par prendre le dessus, et lorsque le déjeuner fut fini, je pressais mon fiancé de se dépêcher tout en ouvrant la porte d'entrée, mon manteau à moitié mis. Plus la peine d'attendre, il fallait y aller là ! J'attendais à peine Dany, et embarquait les clés de la voiture sans attendre qu'il ne ferme la maison avec les siennes. Ses parents n'habitaient pas très loin, assez près en tout cas pour que nous puissions y aller à pied lorsqu'il faisait beau et que l'envie nous y prenait, mais avec tout le temps qui s'était passé, j'avais oublié si nous avions fait des folies pour l'enfant, ou si nous avions été raisonnables ce qui, connaissant nos caractères respectifs, ne me semblait pas vraiment probable. Par mesure de précaution donc... Sur le chemin, je restais silencieuse, un peu perdue. Les Joanson étaient pour l'instant les seuls à savoir pour ma grossesse. Moi qui avait voulu me précipiter dès la découverte pour l'annoncer à ma propre famille, je m'étais arrêtée avant même d'avoir pris le téléphone pour le faire, sans trop comprendre pourquoi je n'osais pas passer ce simple coup de fil. A la fausse couche, je n'avais même pas pu appeler mes parents, cela m'avait été tout simplement impossible, et j'avais laissé mon chéri le faire. Je ne lui avait pas demandé, mais il avait fini par comprendre tout seul lorsque, après une semaine cloitrée dans la maison, j'avais à peine mis un pied hors de la chambre. Même si, à l'époque, je ne m'étais pas rendue compte du poids que cela avait du être pour lui d'informer ma famille, aujourd'hui je savais que cela avait été une nouvelle terrible que je ne voulais plus jamais avoir à annoncer et dont je ne voulais pas non plus qu'il en soit l'émissaire. Si ces parents n'avaient pas gardé les affaires qu'il avait mis de coté, je crois bien que j'aurais également refusé qu'il le leur avoue, en tout cas, pas si tôt. Mais comme tel n'était pas le cas, je l'avais moi même poussé à les avertir assez rapidement, même s'il ne m'avait pas vraiment attendu pour prendre cette décision. Finalement quant aux miens, je voulais être prête a pouvoir leur dire que tout allait bien, que cette fois ils n'auraient pas à s'inquiéter. De cela, je ne pouvais seulement rien garantir. Vivre sur un autre continent ne facilitait pas les échanges, Dany et moi en savions bien quelque chose, et le fait que je sois loin d'eux ne pouvait pas les rassurer. Je m'attendais donc à un sursaut d'appels, me demandant avec angoisse si tout se passait bien, si je ne m'épuisais pas ou si je mangeais correctement. Détailler toutes les étapes ne me posait en soi pas de problème, mais je voulais, s'il était possible, retarder ce moment.

Les arbres de l'allée passaient devant la fenêtre, autant de mètres qui nous séparaient de l'instant où nous allions tous les deux passer la dernière porte offrant accès aux vêtements de bébé et aux objets divers qui nous attendaient. Mes mains étaient posées sur mes genoux, et je ne savais pas  comment j'arrivais à ne pas trembler. Peut être que le trajet fut trop court pour que je puisse trop réfléchir, ce qui était une bonne chose en quelque sorte. Quoi qu'il en soit, nous étions arrivés. Je défaisais ma ceinture, mais ne bougeait pas d'un poil, les yeux fixés sur la maison, et plus particulièrement sur le toit, en dessous duquel se situait le grenier. Je fermais les yeux quelques secondes mais les rouvrit quand je sentis du mouvement à coté de moi. Ma main se posa sur la cuisse de mon fiancé, le forçant gentiment à rester assis. « Attends... » murmurais-je. Ma gorge était sèche, et je restais crispée, ne sachant pas vraiment si j'avais envie de sortir, ou de faire demi-tour précipitamment. Mais nous étions ici maintenant, et à cause de mon empressement, en avance. Je respirais avec profondeur, essayant de vider mon esprit, et j'y arrivais plus ou moins, en tout cas assez pour décider qu'il était temps. « Allons-y » dis-je avant d'ouvrir la portière et de sortir à l'air libre. Je fis le tour de la voiture pour me placer face à Dany et doucement lui passais une main dans les cheveux  pour les discipliner, tandis que l'autre se posait sur son épaule. Je lui fis un sourire, peut être pas aussi enjoué que ceux que je pouvais lui adresser d'habitude mais j'espérais qu'il me comprenait. « Ca y est, nous y sommes enfin... Pensais tu vraiment il y a quatre ans que nous allions revenir chercher toutes les affaires ? En tout cas à l'époque, tu avais pris la bonne décision... Je ne sais pas ce qui va se passer, mais je suis convaincue que si je les avait eu à portée de main pendant tout ce temps, je n'aurais pas été heureuse. Du coup... merci ». Je le serrais dans mes bras, profitant une dernière fois à fond de son corps avant que nous ne saluions ses parents puis m'écartais, tout en gardant une main dans la sienne, et l'entrainait à ma suite vers l'endroit où il avait grandi, rêvé, appris à être celui qu'il était à présent et que j'aimais par dessus-tout.

J'eus un bref moment d'hésitation avant de sonner à la porte. Tout comme avec le téléphone, j'avais peur d'avancer ma main. Il n'était pourtant plus le temps de s'en aller, et j'appuyais brièvement sur le bouton. Je ne le regrettais pas. Je me mis en retrait par rapport à mon fiancé, afin de le laisser dire bonjour à ses parents en premier, mais ma main restait fermement bloquée dans la sienne pour lui rappeler que j'étais toujours là. La porte s'ouvrit rapidement, et Madame Joanson apparut derrière elle et dès qu'elle nous vit, un sourire joyeux éclaira son visage. Je savais d'où mon cher et tendre tenait le sien, il avait le même que sa mère, tout comme moi j'avais celui de la mienne. « Daniel, mon chéri ! » s'écria t-elle en s'approchant pour le serrer à son tour dans ses bras. « Claire, comment  va-tu ? Je suis tellement heureuse pour vous deux si vous saviez ! » continua t-elle en posant ses mains sur mes épaules. Je m'étais toujours entendue avec ma belle-mère. A vrai dire, au bout de douze ans, je faisait partie à part entière de la famille, et elle avait rapidement tenu à ce que je ne l'appelle plus par un timide « Belle maman » mais par son prénom, à savoir Sarah. Si j'avais eu un peu de mal au début, j'avais vite pris l'habitude. En fait, elle et son mari nous avaient vraiment aidé dans les premières années de notre couple, surtout lorsque le mal du pays se faisait sentir et que je pensais trop à mes propres parents. Ainsi, avais-je pris un réel plaisir à aller chez eux, et je crois bien que Dany en était plus qu'heureux lui aussi, comme j'étais ravie qu'il puisse aussi très bien s'entendre avec les miens. « Andrew, ton fils et Claire sont arrivés » lança madame Joanson en se tournant vers l'intérieur de la maison. « Oh mais ne restez pas là, entrez ! ». Je passais le seuil, et retrouvait avec satisfaction les couleurs chaudes de l'entrée, ainsi que le grand salon où le père de Dany nous attendait. Je jetais un dernier regard vers le dehors avant que la porte ne se referme, contemplant la rue, de manière à éviter que mes yeux ne se tournent vers l'escalier ou nous n'allions pas tarder à nous rendre. Il faudrait bien le regarder et le gravir mais pour l'instant, je voulais me contenter de la présence rassurante de mon chéri à mes cotés, et du chaleureux engouement de sa mère.

Our children, it's our eternity || Dany&Claire 883574egg7
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MessageSujet: Re: Our children, it's our eternity || Dany&Claire Our children, it's our eternity || Dany&Claire EmptyMar 11 Mar 2014 - 13:52

Our children, it's our eternity ღ We are the world, we are the children, We are the ones who make a brighter day. So let's start giving There's a choice we're making, We're saving our own lives, It's true we'll make a better day, Just you and me... © Mzlle Alice.

Petit jogging, comme tous les matins. J'en avais besoin. Ça semblait tellement normal que de venir se défouler, j'étais habitué à me rendre dans le parc, traversant les quartiers au fur et à mesure, me vidant la tête. Pourtant, rien n'était plus comme avant depuis quelques semaines. Je ne pouvais penser à rien d'autre qu'à Claire, plus que d'ordinaire oui car maintenant elle portait un petit être en son ventre. Je me repasse chaque moment précédant la nouvelle afin de comprendre, de savoir la date exacte de cette magie, souriant de plus bel en me rendant compte que tout ceci était bien réel. Ça avait été comme une sorte de choc, si brutal que je n'avais rien fait d'autre que rester figé sur place, moi qui aurait sauté de joie dans un autre moment. J'aurais pu le faire si les doutes de Claire n'avaient pas prit le dessus sur le bonheur. Elle doutait beaucoup, ce qui est normal étant donné le fait que nous avions essuyé un échec cuisant, quatre ans auparavant. La fausse couche nous avait blessé, elle avait bien failli nous séparer, mais je ne l'aurait pas supporter. J'ai tout fait pour redonner le sourire à ma bien aimée, je l'ai soulagé de certains poids alors qu'elle avait besoin de solitude. J'ai eu tellement peur de la perdre ! Et à présent, je suis heureux ! Sincèrement heureux d'entamer de nouveau le processus de grossesse avec elle, même si elle serait difficile par moment. J'aime tellement la voir changé d'humeur, rire ou s'énerver pour un rien. Je supporte un peu moins bien les larmes, ça me brise le cœur de voir son visage embué, la culpabilité m'envahit malgré moi, alors que je n'y suis pour rien. Je n'ai pas souvenir d'avoir jamais fait pleuré ma princesse, je ne suis pas homme à poser des problèmes. Plus facile à vivre tu meurs ! Je fais passé ma belle en priorité, cherchant son bonheur à tout prix. Je ne me laisse pas non plus marcher sur les pieds mais j'ai une patience à toute épreuve, claire l'a bien testé toutes ces années et elle a du mal à me faire sortir de mes gonds, ce n'est pas dans ma nature. Mais c'est marrant de la voir faire !

Si je suis sortis ce matin pour courir, c'est parce que j'en avais besoin. Certes, tous les matins je me lève aux aurores pour faire le tour de Lakeview, mais en ce moment, rester à al maison est difficile. Chaque fois, j'ai envie que le temps passe plus vite, pour enfin tenir on enfant dans mes bras, pour jouer avec lui ou elle. Oh mon dieu ! Il allait falloir qu'il arrive vite ce bébé, que l'on sache s'il s'agit d'une fille ou d'un garçon ! Les prénoms allaient fuser durant les mois à venir, mais j'avais tellement envie de voir le résultat ! Hum... Je crois que mes crises vont revenir. Depuis l’enfance, j'ai été diagnostiqué hyperactif, mes parents m'ont fait prendre un traitement que j'ai pris jusqu'à bien la majorité. Je n'en ai plus besoin aujourd'hui mais j'ai toujours de quoi paré une crise. J'ai appris à me canaliser par le sport mais je dois bien reconnaître que les dextro' marchent encore à mon âge, je serais obligé de passer mes journées à courir sans m'arrêter, comme Forest Gump... Pas évidant pour une vie de famille !
Claire est resté à la maison, elle s'est occupé comme elle a pu mais dès mon retour j'ai senti sa nervosité. Elle ne tenait pas en place, je la voyais réfléchir et j'ai eu bien du mal à la rassurer. Après une bonne douche, je me suis mis à préparer le déjeuner, quelque chose de sain qui ne ferait pas de mal au bébé. Nous sommes très au fait de ce qui est bon ou non pour le fœtus, il est important que nous soyons de bons parents afin que l'enfant vienne au monde. Ne croyez pas que nous avons mal fait les choses la première fois, loin de là. On ne sait pas ce qui a causé cette fausse couche, ça nous échappe encore, mais cette fois-ci, je ne laisserais rien arriver !

Le déjeuner s'est fait dans la bonne humeur, bien que nous ayons de nombreuses questions. Le mariage allait être repoussé car a chère et tendre souhaite être à son avantage sur les photos. Je ne vois pas de problème à ce qu'elle soit enceinte pour les photos mais les femmes ont des idées étranges par moment ! Comme si son ventre rond allait rebuter quelqu'un ! J'ai plutôt hâte qu'elle s'arrondisse, espérant sentir le bébé bouger, donner signe de santé. Il me tarde ! Et il tarde encore plus d'aller chercher les affaires laissées chez mes parents ! Nous avons le temps oui, mais construire cette chambre nous occupera de nouveau, faisant passer les semaines et les mois plus vite peut-être, qui sait ! Claire allait sûrement avoir les vacances scolaires pour souffler et je ne l'imagine pas rester tranquille une seconde, même en ayant acheté la dernière saison de Desperate Housewives pour lui faire passer le temps. Elle préfère m'attendre pour me faire subir les épisodes – pas si mal au final – pour tester ma patience. Là encore, je suis bon client !

J'allais chercher une veste dans la chambre pour partir, j'entendais ma fiancée pester à l'autre bout de l'étage inférieur, ce qui me donna le sourire. Je craignais de mettre les pieds dans le grenier de mes parents. Ils ont été si généreux avec nous, durant toute notre relation. Lorsque j'avais décidé à mes dix-huit ans, de faire venir Claire à Lakeview, je n'aurais jamais imaginé un seul instant que ma mère accepterait ! Ça paraissait si fou ! Et pourtant, elle a eu confiance en moi, elle et mon père se sont montré très compréhensifs et nous avons emménagé un temps chez eux, le temps de terminer nos études et de décrocher un travail. Je me rappelle la première fois que nous avons déménagé, dans ce minuscule appartement du centre ! C'était une bonne expérience ! Et quand la première grossesse à été annoncée, nous avions assez pour changé d'endroit, pour nous prendre une vraie petite maison dans un des quartiers les plus jolis de la ville. Je me sens bien ici, c'est vrai que j'aurais pu moi partir et vivre en France, je ne sais pas vraiment comment tout s'est fait pour qu'elle vienne vivre aux USA, c'était peut-être un choix égoïste, je l'ignore, mais nous sommes bien ici. Et nous allons à Paris dès que l'occasion se présente. Pourra-t-elle prendre l'avion ? Il faudrait que nous fassions venir sa famille ici. Enfin... encore faudrait-il qu'elle leur annonce la nouvelle.
Je n'en veux pas à ma belle de ne pas avoir prit le combiné encore, elle à besoin de temps, ce que je comprend parfaitement. Je la laisserais gérer avec ses proches sans pression. Ce qui importe en plus est qu'elle soit bien dans sa tête et sûre d'elle. En attendant, nous avions le temps de faire de notre maison un paradis pour bambin, grâce à mes parents. Ils avaient gardé les affaires de bébé précieusement, cachées de notre vue, je ne pourrais jamais les remercier autant. C'est ce qu'il nous fallait pour oublier un temps notre douleur, jusqu'au moment idéal...

Le chemin ne fut pas long, mes parents ne vivent pas loin de Pineapple Lane. Et la voiture est un bon moyen de transport, nous en avions besoin. Papa à une remorque, ce qui nous aiderait grandement pour limiter les voyages. Je décroche a ceinture et observe ma fiancée en me mordant la lèvre. Moi aussi, je suis dans le même état. J'attends donc, prenant sa main dans la mienne avec douceur. « Dis moi quand tu es prête. » me contentais-je de dire alors, ne bougeant pas d'un pouce. Elle est si touchante dans ses faiblesses. Enfin, on sort. Je n'ai pas le temps de faire un pas de plus que ma belle vient me coiffer. « C'est vraiment nécessaire ? » fis-je en riant. J'aime mes cheveux en bataille, je les coiffe souvent ainsi pour éviter d'avoir à perdre du temps. Mais ma jolie petite Claire n'est pas de cet avis apparemment. « Je ne m'imaginais pas que l'on viendrait aussi tôt les chercher. Et en même temps j'attendais ce jour avec impatience. Tout se passera bien, mon ange. » répondis-je enserrant sa taille un instant. Elle n'avait pas à me remercier d'avoir fait ce qui semblait le plus juste. Nous n'aurions jamais pu avancer en passant tous les jours devant cette chambre, à maudire le bon Dieu de nous avoir privé de notre bonheur. Ça n'aurait servit à rien. C'était la bonne décision...

Après voir embrassé la temps de ma fiancée, je lui pris la main et c'est avec plaisir qu'elle m'entraîna vers la porte d'entrée, comme si nous étions en retard ! Nous n'avions pas d'heure, nous n'en avions pas besoin avec mes parents, ils sont toujours présents quand on les demande. A peine l'on sonna à la porte que j'entendis les pas précipités de ma mère. C'est un petit bout de femme adorable, qui ne se sépare jamais de son éternel sourire. Les années ont passé et il n'a pas changé. Je lui ressemble il paraît, ça me touche. « Bonjour maman ! » fis-je en la serrant dans mes bras. Je n'ai pas de mal à embrasser mes parents, nous sommes très proche. Je suis leur unique enfant, ils ont toujours tout fait pour que j'ai une vie facile et m'apprendre les choses de la vie. Je réalise alors pourquoi je n'aurais pas pu partir vivre en France, j'ai trop besoin des étreintes de ma maman ! Une part d'enfance est restée en moi je crois. Elle enlace Claire une fois que je l'ai lâché. C'est bon de savoir que l'on a pu se voir le weekend précédant, on s'embrasse toujours comme si ça faisait dix ans que l'on ne s'était pas vu ! Et a fiancée est la bienvenue ici. Je crois que maman la considère comme la fille qu'elle aurait rêvé d'avoir... Cela n'a pas pu se faire et ils sont déjà bien heureux d'avoir pu me mettre au monde, Claire est un substitut. Elle s'entend aussi bien avec eux que si elle était née ici, c'est dingue ! « Andrew, ton fils et Claire son arrivés ! » héla-t-elle.
Mon père est un brave homme, il a travaillé dur toute sa vie et maintenant que la retraite est lancée, il en profite pour passer du temps avec sa femme. Ils sont un modèle d'amour pour bien des gens, à commencé par moi. On le rejoint rapidement dans le salon où il regardait semble-t-il une émission. « Les enfants ! Contents de vous voir ! » Il nous serra dans ses bras chaleureusement. Lui aussi aime Claire, il n'a jamais eut de résistances à son égard. Je crois qu'il s'entend bien également avec le père de Claire, le Français est une langue qu'il manie bien, étant donné les affaires de son entreprise passée. J'ai bien failli la reprendre mais ils ont vite comprit que je n'étais pas assez concentré pour cela ! Elle est entre de bonnes mains je pense, et l'immobilier se porte à merveille pour l'entreprise Joanson. « Est-ce que vous voulez boire ou manger quelque chose ? Claire, mon enfant, un peu de thé ? » proposa maman pendant que mon père et moi parlions du dernier match disputer par notre équipe de football fétiche. Il ne fallait pas trop se précipiter sur le grenier, il fallait se mettre en condition. Bien que mes parents sachent que nous sommes là pour ça, ils prendront le temps de nous mettre à l'aise, car c'était une nouvelle épreuve dans nos vies, qu'il fallait prendre avec précaution comme me l'avait souvent répété ma mère.
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Claire P. Garnier


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MessageSujet: Re: Our children, it's our eternity || Dany&Claire Our children, it's our eternity || Dany&Claire EmptyDim 16 Mar 2014 - 20:09

Our children, it's our eternity || Dany&Claire Anigif16 DANY
CLAIRE Our children, it's our eternity || Dany&Claire Anigif17


Cette maison, je l'avais toujours trouvée très accueillante. Après y avoir passé des week-end et des vacances pour les premières années de notre couple, et a force d'y venir plusieurs fois par mois, j'en connaissais les coins et recoins, bien mieux que l'appartement familial à Paris ou notre propre maison. Je m'y sentais toujours comme chez moi, et c'était principalement dû aux parents Joanson, toujours prêts à nous inviter. Avec la mère de Dany, je pouvais me confier sur beaucoup de sujets, mais en ce moment, l'enfant à venir était au coeur de nos conversations. Lors de ma première grossesse, elle avait été là aussi à me conseiller, elle m'avait prêté des livres, et fourni des contacts, je lui en avait toujours été reconnaissante. Monsieur Joanson lui, me faisait rire, et j'arrivais à oublier mes petits soucis du quotidien. Il avait une très bonne relation avec son fils, parlant souvent de sport et de choses qui, finalement, ne m'intéressaient pas toujours. Cela n'empêchait pas que, tous les quatre, passions de très bons moments, autour du feu, parfois un verre à la main, ou même autour de la table, a jouer aux cartes ou simplement pour nous dire ce qui nous passait par la tête. J'en avais besoin, moi qui n'avait pas de vraie famille en Amérique. Eux l'étaient devenue, et c'était comme si tout d'un coup était devenu simple.

Cette simplicité, cette évidence, je l'avais ressentie pour Dany des années auparavant. Même si cela ne s'était pas fait en un jour, l'amour que j'éprouvais pour lui avait grandi encore et toujours, me laissant parfois perplexe sur l'étendue de mes sentiments. Cette histoire que nous vivions tous les deux était simplement magique, indescriptible. Je pouvais dire que l'amour m'avait forgée, qu'il m'avait changée aussi, en mieux. Concevoir une vie sans mon fiancé m'était devenue impossible, bien trop dure à imaginer. Pourtant, un temps, juste après la fausse couche en réalité, je l'avais rejeté comme j'aurais rejeté n'importe quelle intention de n'importe qui. Il était presque devenu un inconnu, parce que je ne lui avait pas parlé pendant des jours, a part pour répondre à quelques questions simples, et encore. C'était la seule période que je regrettais, que j'aurais tout simplement voulu rayer à jamais pour ne plus avoir à m'en souvenir. Malheureusement, cela n'avait pas été aussi facile, et le chemin avait été long pour que les choses reviennent comme avant, ou presque. Des mois et des mois d'attente, d'approches en douceur qui n'avaient pas toujours marché, de petits services rendus ici et là pour rendre la vie plus facile, de paroles d'encouragement pour aider à oublier. Tout cela réalisé par celui qui, grâce à toutes ces années, était devenu mon pilier. Aussi, lorsque je lui disais merci aujourd'hui, ce n'était pas seulement pour avoir pensé à déménager les affaires dans un endroit qui me serait secret et inaccessible, mais aussi pour tout le soutien apporté, sorte de ciment qui avait renforcé notre amour pour encore de très longues années à venir. La demande en mariage avait été la cerise sur le gâteau, et jamais je ne pourrais oublier la soirée, le fameux restaurant français ou nous avions mangé mais devant lequel je n'avais pas encore eu le temps de repasser, cette minute d'incrédulité qui était passée devant mes yeux lorsqu'il s'était agenouillé devant moi, mais aussi ce regard plein de tendresse et de soulagement qui s'était éclairé lors qu’était venu le temps de ma réponse. La suite restait aussi gravée dans mon esprit, la sortie, un peu précipitée, le chemin de roses à mon intention et dont il avait confié le soin à sa meilleure amie, Lee-lou, et tout le reste. Voilà qui pouvait remplacer les tristes souvenirs qui avaient bercé une période de notre passé, une porte désormais fermée à clé, curieux contraste avec celle que nous allions ouvrir incessamment sous peu.

Ah, un enfant... Comment expliquer pourquoi je n'avais pas voulu y croire lorsque j'avais appris la nouvelle ? Comment comprendre pourquoi, un instant, je ne m'étais pas senti la capacité de l’accueillir dans notre foyer ? La peur m'avait frappée sans que je m'y attende, sans que je ne sois vraiment préparée à cela. D'accord, quatre ans avaient passé, et c'était peut être cela, le pire. De voir que, oui, j'étais de nouveau enceinte, mais que non, je n'avais pas tout oublié malgré tout. Les remises en question avaient été nombreuses lors de l'heure qui avait suivie, mais je savais que, malgré une première expérience ratée, c'était une nouvelle qui dépassait toutes mes espérances, qui me comblait plus encore que je n'avais pu l'imaginer. De tout cela encore, je devais une majeure partie à mon chéri, qui avait usé de tout ce qui était en son pouvoir pour me rassurer, et me faire comprendre que je ne devais pas laisser la tristesse et la peur m'empêcher d'être heureuse. Cette grossesse, nous allions la traverser ensemble, avec l'aide de sa famille, de la mienne lorsque je le leur apprendrais, de tous nos amis, peut être de nos collègues, et cette force commune nous gâterait de l'être le plus merveilleux qui soit. Si tout ce passait bien cette fois ci, bien que je n’aie pas eu le temps d'y penser, viendrait peut être le temps où un autre bébé rejoindrait notre foyer à son tour. Nous n'étions plus surs de rien à présent. Vaille que vaille, nous irions jusqu'au bout, et cela avait commencé juste après l'annonce. J'avais banni l'alcool, le grignotage intempestif de cochonneries et même le café de mon vocabulaire. Je me forçais à manger sainement, entrainant Dany avec moi puisque c'était à lui que la plupart du temps revenait la tache de faire la cuisine, cuisine qu'il faisait pour deux afin d'être solidaire, buvais du thé après les repas, et avait aussi décrété que non, je ne ferai pas de sport dans les neuf mois qui viennent, à moins que courir après mes élèves chaque jour à l'école et les week-end détente sur le canapé à regarder la télé ne puissent être considérés comme en étant un. Un programme que je suivrais à la lettre, dans l'espoir de ne pas avoir de mauvaises surprises.

A peine entrés dans la maison familiale, Dany, sa mère et moi nous dirigions vers le salon ou nous saluâmes le père de mon fiancé qui nous acceuillit lui aussi à bras ouverts. Démarra aussitôt une discussion entre les deux hommes et Sarah Joanson me proposa gentiment une tasse de thé. « Du thé ? Avec plaisir ! ». Je ne précisais pas que j'en avait déjà pris deux dans la matinée, et que j'allais déjà bien trop de fois aux toilettes dans la même journée pour me servir encore, mais j'acceptais tout de même, d'une part pour lui faire plaisir, de l'autre pour leur montrer que je me sentais particulièrement bien, que je n'étais pas du tout en train de stresser, ce qui, intérieurement, était bien loin d'être le cas. Peut être le thé m'aiderait-il à penser à autre chose pendant quelques minutes. « Je vais te faire une tisane. A la mélisse, il paraît que c'est bon pour les nerfs. Je crois que tu en as bien besoin ma chérie » me glissa la mère de Dany d'une voix assez basse pour ne pas être entendu par le père et le fils qui, de toute façon, semblaient trop absorbés à analyser les scores d'une quelconque équipe de sport de Georgie. Je la regardais avec surprise, mais elle m'adressa un sourire rassurant avant de s'éclipser dans la cuisine. J'hésitais quelques secondes à la suivre mais restait finalement dans le salon. Je ne devais pas être très convaincante pour que ma belle-mère me propose spontanément une tisane. Peut être simplement avait-elle agit en tant que femme qui avait déjà été enceinte et qui connaissait toutes les interrogations qui pouvaient surgir à ce moment là, peut être juste avait-elle senti quelque chose, mais peu importe, je lui en était au final reconnaissante. Je contournais mon cher et tendre en lui frôlant le dos de ma main au passage, et me dirigeait vers un coin de la pièce, vers un meuble sur lequel trônait un bon nombre de photos de famille, toutes encadrées. La plupart montraient Dany seul, ou avec l'un ou l'autre de ses parents, à plusieurs ages de sa vie. Bien sur, la sempiternelle photo de la remise des diplômes en faisait partie, et je souris en revoyant le jeune homme que j'avais connu des années avant et qui avait débarqué chez moi un beau matin d'avril juste après mon dix-huitième anniversaire afin de me proposer de vivre avec lui. Une photo de nous d'eux était là aussi, au milieu des autres, prise je crois lors de notre première année ici, lorsque nous n'avions pas encore les moyens de nous acheter une belle maison à Pineapple. Nous étions déjà heureux à l'époque, notre attitude s'en ressentait, la photo était belle, presque vivante. De Dany et moi, il y en avait encore d'autres mais la plus jolie restait celle-là, d'autant plus que c'était l'une des premières que nous avions fait ensemble, sous-entendu lorsque nous avions été tous les deux réunis pour de bon. Le reste constituait en des photos de vacances, montrant les parents de mon fiancé sous le soleil, en hiver, ou avec des amis. Toute une vie était représentée ici par ses quelques images, et c'était surtout cela que je trouvais chaleureux dans cette maison. Chez nous, il y avait un bon tas de photos aussi, surtout lorsque j'avais pris la peine de ramener de France deux grosses boites afin de pouvoir me rappeler de toute ma famille sur l'autre continent, mais aussi parce que nous prenions plaisir à nous photographier lorsque l'envie nous en prenait, que ce soit en vacances ou simplement avec les amis ou entre nous, pour le plaisir. Toutefois, il n'y en avait pas autant d'accrochées qu'ici. Je ne pouvais pas garantir que cela n'allait pas changer lorsque nous tiendrions notre enfant dans les bras, et lorsque lui aussi se mettrait à grandir. Et un jour viendrait où, à notre tour, nous accueilleront notre belle-fille ou notre gendre et qu'ils contempleraient les photos prises. Bon, ce temps viendrait certes dans très longtemps, mais il viendrait bien un jour. Autant prendre exemple dès maintenant.

Madame Joanson revint de la cuisine avec du thé et du café, ainsi qu'une assiette de petits gateaux et nous nous installâmes autour de la table basse. La tasse de tisane entre les mains, je jette un coup d'oeil furtif vers l'escalier qui se trouve à ma gauche. Je n'ose pas trop bouger, par peur de paraître trop impatiente, écoutant d'une oreille distraite la conversation sur le sport entre les deux hommes de la maison. Ma belle-mère, qui est en face de moi, me regarde avec un sourire compatissant, et je le lui rends par dessus la fumée chaude du liquide qui me brûle les mains à travers le mug. « Alors, comment allez-vous depuis le week-end dernier ? Les vacances sont bientôt non, vous savez enfin ce que vous allez faire ? Vous êtes les bienvenus ici Claire, vous le savez bien » me questionne-t-elle gentiment. « Et bien nous... je crois que nous allons rester à Lakeview, nous avons beaucoup de choses à faire en ce moment, le temps passe si vite ! ». Si vite, mais aussi si lentement à mon goût. J'avais déjà envie d'être au bout de cette grossesse, de passer ses mois en croisant les doigts pour que tout se passe bien me rendait assez nerveuse, malgré les conseils avisés de mon médecin. Pour lui, il n'y avait rien à déclarer, pas de problème à l'horizon. C'était déjà ce que le premier gynéco m'avait dit il y a quatre ans, et même si j'en avais changé depuis, je ne faisais pas vraiment confiance non plus au nouveau. Il semblait... inconscient du fait que j'étais plus tendue qu'une mère qui attendrait son premier enfant, parce que juste j'avais peur que tout recommence une seconde fois. Il ne pouvait pas me rassurer, rien ni personne, à part mon fiancé, ne pouvait le faire.
Alors l'attente était longue. J'avais hésité à aller voir un psy, je pensais même que c'était ce que Dany souhaitait, que je puisse parler à quelqu'un sans avoir peur d'un quelconque jugement, mais je n'avais pas pris rendez-vous encore. Je ne savais pas si cela pourrait me faire du bien, si cela allait même changer quelque chose, si j'allais oser parler à quelqu'un de ce tragique accident qui connaissait encore des répercussions maintenant, mais il y aurait peu pour me convaincre. Tout dépendrait de ce qui allait se passer aujourd'hui, comment Dany et moi allions gérer. « Si vous avez besoin d'aide, n'hésitez pas, nous sommes là » répondit Sarah en poussant vers moi l'assiette de gateaux, avant de se tourner vers mon mari. « Tu n'a pas fini d'accaparer notre fils avec ces histoires de sport ? Dis moi Dany, vous avez un peu réfléchi question prénoms depuis l'autre fois ? Je suis sure que Claire et toi avez déjà quelques idées en tête ! ». Je me cachais la tête dans ma tasse en souriant. La mère de mon fiancé avait toujours été un peu directe, mais je l'en aimais pour cela, au moins, nous avions un point commun toutes les deux. A vrai dire, non, nous n'avions pas réfléchi encore, ne pas savoir si c'était une fille ou un garçon que j'attendais élargissait le champ des possibilités et nous n'avions retrouvé un dictionnaire récapitulatif de tous les patronymes dans la bibliothèque de notre maison que quelques jours auparavant. Toutefois, j'avais en tête plusieurs idées de prénom à consonance française, mais trop pour pouvoir tous les citer, et encore moins pour parvenir à un choix définitif. « Il y en a tellement ! » me plaignais-je en riant « Comment les parents arrivent-ils à choisir ? D'ailleurs, je ne crois pas vous l'avoir déjà demandé, mais comment êtes vous parvenus à opter pour Dany ? ». Madame Joanson leva les mains au ciel comme pour dire ''C'est une longue histoire !'' tandis que son conjoint nous adressait un signe discret signifiant a coup sur ''C'est ma femme qui l'a trouvé'', avant de suspendre brusquement son geste lorsque celle-ci se tourna une nouvelle fois vers lui.

Nous étions bien finalement ici, a discuter. Cela me permettait un peu d'oublier que bientôt, nous allions nous lever pour nous rendre au dernier étage. Pour un peu, j'aurais même cru que nous n'étions ici que pour une visite de courtoisie si la tasse de thé que je venais de reposer sur le plateau ne m'avait pas rappelé qu'elle m'avait été proposée parce que je ne semblait pas trop détendue. Au moins, je riais de bon cœur face à l'attitude respective de mes beaux-parents. Ils semblaient tellement être heureux ensemble eux aussi, que je les enviait. J'avais envie que mon fiancé et moi leur ressemblions lorsque nous serions plus vieux, et je n'avais aucun doute sur le fait que cela serait certainement le cas. Nous vivrions tous les deux ensemble de longues années, à savourer les plaisirs simples de la vie sans penser à notre passé, hormis celui vécu depuis la naissance de notre premier enfant. Oui, une belle vie quoi, j'avais hâte...
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MessageSujet: Re: Our children, it's our eternity || Dany&Claire Our children, it's our eternity || Dany&Claire EmptyJeu 17 Avr 2014 - 12:40

Our children, it's our eternity ღ We are the world, we are the children, We are the ones who make a brighter day. So let's start giving There's a choice we're making, We're saving our own lives, It's true we'll make a better day, Just you and me... © Mzlle Alice.

On se sent bien dans cette maison, c'est l'endroit où j'ai grandi et je ne l'échangerais pour rien au monde ! Je suis né dans l'hôpital d'Atlanta, tout à côté, je suis vraiment un petit gars de la région. Cette grande maison que mes parents possèdent, elle nous a toujours été précieuse. Il y a plusieurs chambres, qui malheureusement pour ma mère n'ont pas pu toutes servir. Je suis leur enfant miracle, ils ont fait de nombreux traitements afin de contrer la stérilité et je suis né d'un pur miracle qui n'a jamais pu se reproduire. Ma mère aurait risqué sa vie, mais elle se sent heureuse, elle n'a jamais déploré le fait de n'avoir qu'un seul enfant, elle m'a élevé avec mon père tout en gérant leur entreprise, j'ai appris à partager avec mes camarades, j'étais un petit ange. Enfin, jusqu'à ce que des crises d'excitations surviennent et que mes parents m'amènent voir un docteur. Hyperactif a-t-on dit. Bon, et bien, personne n'est parfait ! Gamin, j'étais intenable je me demande encore comment ils ont fait pour me supporter à certaines périodes de ma vie ! Éternel impatient, doux rêveur avec ce besoin de bouger en permanence. Combien d'heures ais-je pu passé dans ce recoin du salon, puni pour ne pas me tenir à table, ou sur la chaise de la cuisine à attendre que je finisse mes légumes. Rien ne semble avoir bougé ici, c'est agréable.
La seule grosse modification qui a été faite fut les achats pour l'arrivée de Claire. Une armoire en plus pour ses affaires et tous ces petits détails qui font que l'on veut qu'une personne se sente bien. J'ai changé pas mal de choses, retiré quelques posters pour qu'elle se fasse sa place, ranger les vieux jouets souvenirs, qui de toute manière n'ont plus eut leur place dès l'instant ou les photos de notre couple se sont accumulées, sur la table de chevet, les murs, la porte. Une véritable passion bien que nous ne pouvions nous voir beaucoup. Claire à toujours tenu une place importante dans ma vie, dès le premier jour de notre rencontrer. Ce coup de foudre si brutal, un amour de colonie puis la séparation et toutes ces promesses de s'appeler. Nous l'avons fait, mes parents ont du acheter un ordinateur pour éviter de payer des factures de téléphone astronomiques trop longtemps. Je m'en veux de leur avoir fait subir ça mais ils m'ont soutenu et ne m'ont pas trop rabroué lorsque je passais des nuits à parler avec ma chérie sur internet alors que j'étais sensé dormir. Mes notes en ont un peu patient mais rien n'était plus important que de sentir que l'autre était là. On était jeunes et fous ! Et on l'est toujours restés, c'est ce qui fait la force de notre couple. Ma princesse à donc eut sa place dans la maison, comme dans le cœur des miens. Ma famille adore cette brunette, ma mère sautait presque de joie à l'idée d'avoir une fille à la maison, elle considère Claire comme son bébé, comme moi et a fait en sorte que l'acclimatation se fasse bien. Mes amis aussi l'adorent, bien qu'il y ai quelques tensions avec Lee-Lou depuis les débuts, mais je gère ça, un jour ça ira !

La plus belle des choses nous arrive aujourd'hui, bien des années après le dépôt de bagages de ma douce amie. Dis ans ont passé depuis ce premier jour, quinze ans de bonheur que la distance n'a jamais entachée. Je pourrais passer des heures à parler de mon amour pour Claire et de la fierté qu'elle m'aspire. Nous allons bientôt nous marier, je chéris le moment où elle m'a dit oui. Le mariage sera cependant quelque peu retardé, puisque ma princesse porte en elle la vie depuis quelques semaines. Je respecte son envie de ne pas apparaître enceinte sur les photos de mariages, je lui céderais n'importe quoi du moment qu'elle se sent heureuse. Je souhaite que cet enfant grandisse, il est notre priorité. Ça fait quatre ans que nous tentons d'oublier la fausse couche, nous sommes prêt à retenter l'expérience et j’espère qu'elle sera mené à terme. J'ai envie de tenir ce bébé dans mes bras, de le voir grandir et, qui sait, d'en avoir d'autres. Je ne veux pas que notre enfant grandisse seul, je n'ai pas été malheureux mais je souhaite lui donner des frères et sœurs, avoir une grande famille a toujours été mon rêve ! Et nous l'aurons.
Je souris lorsque ma fiancée passe près de moi, frissonnant au passage de sa main dans mon dos. Mon père et moi sommes en pleine discussion sportive mais je n'oublie jamais sa présence. Tournant les yeux pour suivre son parcours, je répondis à mon père. « Oui, la saison est bien partie, ais il faut encore travailler. » Après les matchs professionnels, il m'avait questionner sur l’équipe que j'entraîne. Ce n'est peut-être qu'une équipe universitaire mais certains de ces jeunes aspirent à devenir pro' un jour et je compte bien les aider au maximum de mes capacités.

Je n'avais pas remarqué l'absence de a mère, jusqu'à ce qu'elle revienne avec du thé et des gâteaux. L'odeur du café envahit mes narines et je souris. Je ne buvais pas de café, ça me rendait beaucoup plus nerveux. Les infusions de camomille me calmait plus jeune et j'ai toujours gardé cette boisson, ne prenant pas le risque, même aujourd'hui alors que je n'avais plus de crises. Enfin... depuis l'annonce de la grossesse de Claire je me sens tellement excité par la nouvelle et impatient que je recommence à trembler. En position assise, ma jambe tressaute sous le coup des nerfs, ce qui à le dont d'énerver ma mère, ce doit être pour ça qu'elle m'a donné la même infusion que Claire. Nous parlons encore avec mon père, tout en avançant vers la table mais je n'ai pas vraiment fait attention à ce que maman disait sur nos vacances. Il est clair que nous ne pourrons pas aller bien loin, hors de question de mettre le bébé et ma fiancée en danger ! « Tu n'as pas fini d'accaparer notre fils avec ces histoires de sport ? » lança maman, agacée gentiment par nos bavardages. Nous nous assîmes en silence, se regardant d'un œil complice avec mon père. Je suis proche de mes parents, je leur dit tout, rien ne leur à jamais été caché, c'est une relation bonne enfant, mon père est comme un ami. Mais là, nous ne disons plus rien comme des enfants ris en faute et ma mère peut e poser sa question. Elle me demande si nous avons trouver des prénoms et je jette un regard à ma fiancée, la bouche a demi ouverte. « Euh... et bien... Nous avons plusieurs idées. La liste que nous avions faite la dernière fois ne nous reviens pas en tête alors nous en cherchons suivant le sexe mais ce n'est pas évidant du tout ! » avouais-je, quelque peu mal à l'aise, autant que Claire je crois. Il y a, comme ajouta ma fiancée, tellement de prénoms possibles ! Nous aimons différents noms, ce qui complique la tâche.
Claire demanda à mes parents comment ils avaient choisit mon prénom et je sentis chez mes géniteurs toute une histoire. Il est vrai que je n'avais jamais parlé de ça à ma compagne. J'avais hâte que l'un ou l'autre de mes parents se mette à table, l'histoire était plutôt sympathique. Ce fut papa qui parla. « Oh ! Tu te souviens, Sarah. » fit-il en posant sa main sur celle de ma mère, en souriant. Ils sont touchant et si amoureux, leur amour m'inspire énormément ! « Choisir Daniel comme prénom a été un tout un périple ! Kenneth est le nom de ses grands-pères. Mon père et celui de ma femme portent le même nom, cela nous a aidé et semblé évidant ! » Mais pas évidant à porter pour un enfant à cette époque, un peu trop « dur » jugés par certains. Alors nous avons chercher ce qui conviendrait le mieux à notre petit bouchon. Au départ, on nous avait promit une fille et j'ai toujours aimé le prénom Rebecca alors le jour de la naissance je te laisse imaginer ma réaction quand à la dernière échographie on nous a dit que ça allait être un garçon. Nous n'avions pas d'idées du tout ! » ajouta maman. Mes parents et moi avions un large sourire à ce moment là, attendant la suite car elle était des plus drôles et je ne leur en voulais pas le moins du monde pour la spontanéité de ma mère et leurs goûts cinématographiques. Maman reprit. « Une fois sur la table, le médecin m'a crié « je vois la tête, poussez. » et j'ai poussé en criant Daniel ! » Et l'on éclata de rire, tous se remémorant le pourquoi de ce prénom si soudainement hurlé. Afin que ma fiancée comprenne notre hilarité, je me repris un peu pour lui expliquer. « En fait, mes parents sont fans de Sean Connery et dans les jours précédant l'accouchement, ils ont regardé un de ses vieux films 70, L'homme qui voulu être roi/ c'est un super film j'te le montrerais ! Sean Connery joue le rôle de ce type appelé Daniel, lui et ses amis voulaient la couronne. Et en fait, à la fin du film, un des personnage retrouve son ami en Inde et lui montre la tête de Daniel, qui porte la couronne sur la tête ! Ça a traumatisé ma mère qui, en entendant le médecin, à pensé à cette scène. Voir Sean Connery décapité, c'est pas ce qu'elle préfère mais au moins, j'avais un prénom grâce à lui ! » et l'hilarité revint. C'est vrai que cette histoire est drôle, je pense que l'on aurait pas pu faire pire façon de trouver un prénom qu'un vieux souvenir d'un film vu la veille et je prierais volontiers le ciel pour que lors de l'accouchement de Claire, elle n'ai pas regarder Desperate Housewives avant ! Haha ! Papa demanda alors comment les parents de Claire avaient pensé à ses prénoms à elle. Personnellement, j'aime beaucoup son second prénom, qu’elle semble ne pas apprécier plus que ça. Il est doux et fris et j'aime ce fruit, hihi^^.

L'ambiance était bonne, je sentais ma fiancée plus détendue mais elle comme moi savions pourquoi nous étions ici et nos regards allaient bien souvent vers l'escalier. Il allait être tant de monter. Maman sortit une clé de sa poche et la déposa sur la table, près de ma bien aimée. « Les enfants, allez-y. » Cette petite pièce de métal était la dernière séparation entre nous et les affaires de bébés que nous avions achetés. Mon cœur se mit à battre la chamade alors que Claire prenait l'objet dans sa main. Elle ignorait tout de cet endroit où tout avait été entreposé, elle n'était jamais monté depuis quatre ans. L'émotion allait être forte et a mère le savait, son sourire bienveillant le prouvait. Je pris la main de ma fiancée et la fit se lever. « Viens, ça va aller. » la rassurais-je alors que j'étais tout aussi stressé.
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