Ft. unknown

A toute histoire une morale. Trouvons la notre.

Rue, 16 heures.

Quand elle avait reçu l'appel, une voix dans sa tête lui jurait que c'était une erreur et qu'elle n'avait jamais eu l'intention d'aller rencontrer cette personne. La jeune femme ne niait pas en avoir besoin, depuis Joshua et ce qui lui était arrivé, depuis ces trois dernières années. Elle en avait plus besoin que jamais mais Juliet l'admettait mal. Comme encore beaucoup de monde à leur époque, la blonde croyait dur comme fer qu'aller dans un tel endroit, dans ce cabinet, relevait de la démence ou tout du moins de la déficience intellectuelle. Ce qu'elle pouvait avoir des principes ainsi construits sur des idées toutes reçues ! A son âge, beaucoup auraient trouvé cela navrant. Il y avait encore tant de choses à connaître, à apprendre et à comprendre … Avec ses principes, elle se bloquait une nouvelle ouverture d'esprit.

En proie à un dialogue bien réparti entre sa raison et ses a priori, Juliet espérait que quelque chose vienne la sauver de ses réflexions. Mais rien, aucune apparition miraculeuse ou catastrophe naturelle pour l'empêcher de penser. Pour une fois qu'elle croyait en une force supérieure ! Big Brother avait loupé sa chance de faire d'elle une fervente croyante !
Prestant face à son rendez-vous et cette rencontre qu'elle ne se voyait plus annuler, la blonde enfila sa veste et s'empara de son sac, vérifiant la présence d'un ou deux billets, de quoi payer à la sortie de cet entretien. Quand elle pensait que le tarif pour une heure de bavardage allait avoir un prix exorbitant … Vraiment, quel argent jeté par les fenêtres ! C'était du vol, de l'escroquerie à ce rythme !
Sur ces pensées très positives, Juliet sortit de chez elle et rejoignit son cher véhicule qui, lui, ne la trahissait jamais. Elle ruminait, se détestait. Qu'est ce qu'il lui avait pris de prendre ce rendez-vous ! Elle devait réellement être dérangée ce jour-là ! C'est qu'en plus, sa mémoire c'était bien gardée de lui rappeler cet écart de conduite ! Il avait fallu que la secrétaire la rappelle pour confirmer le rendez-vous pour que cela revienne à son esprit … Elle se maudissait. D'humeur passablement mauvaise, elle grimpa dans le véhicule et roula jusqu'au cabinet, prête à faire demi-tour à chaque instant.

Le lieu était calme. Un arbre ou deux, des bâtisses jumelées et fermement collées, le petit cabinet avec sa plaque d'or sur la devanture se trouvait serré entre les deux. Avec sa porte en verre et sa grande fenêtre barrée d'un rideau opaque, le local paraissait presque abandonné. Le lieu ne devait pas vraiment être lumineux … et ça se disait vouloir apporter la paix et la lumière dans l'esprit des gens ! Bah tiens ! En entrant la dedans, Juliet était sûre de voir son moral descendre un cran plus bas encore, c'était pile le genre d'endroit où commencer une bonne dépression. Un premier étage aux volets entre-ouverts, presque de quoi faire peur.
La jeune femme avança lentement, traversant la rue pavée comme si elle s'avançait au bord d'un gouffre. Précautionneuse, elle avait la sensation de s'aventurer dans l'antre du malin … et là Big Brother venait de renoncer définitivement à sa voix lors du vote ! Soudainement amusée par ses pensées exagérément fantaisiste, la blonde se stoppa devant cette porte quasi transparente. Un couloir se laissait deviner et le lieu n'était toujours pas rassurant. Elle prit son courage à deux mains et s'avança, saisissant la poignet qui tourna d'elle-même avant de laisser la porte s'ouvrir vivement. Juliet fit un pas en arrière, surprise. Une femme se tenait dans l'embrasure de la porte précédemment fermée et lui souriait outrageusement. Juliet fronça des sourcils, qu'est ce qu'elle lui voulait celle-là ! « Mademoiselle Stark ? ». Madame … elle était une femme mariée tout de même. Elle regarda la femme. Oh non, pitié … pas elle. Et si ! Sur sa veste l'insigne … bonjour toubib ! Juliet hésita à fuir à toute jambe. Un peu trop enjouée et guillerette, la psy en face d'elle ne lui laissa pas le temps de répondre, interprétant justement ce manque de réaction comme une réponse positive à sa question. La prenant comme une vieille amie par le bras, la psychologue dont l'engouement paraissait sur-joué et à l'allure particulièrement décontracte l'invita dans le local. Ça y est … elle était tombé dans l'asile de fou ! Condamnée à rester pendant quelques années avec cette madame folle-dingue et ses … perroquets ?? Pas possible … mais où avait-elle atterrie ? Au centre de la pièce qui terminait le couloir sombre, un volatile, particulièrement coloré semblait entreprendre un grand nettoyage de son voisin d'un blanc laiteux. « Je sais ce que vous pensez. » Ah, vraiment ? Quel devin ! ... Elle le savait ? Juliet en doutait. « J'ai pour principe de dire qu'un psychologue aussi morne et terne que les pensées de certains de ses patients n'est pas bon pour le métier. Il doit être là pour aider, mettre les choses bonnes en avant et ne pas oublier l'aspect humain de sa vocation. » De ce point de vue là, c'était gagné ! La blonde pensait tout à fait l'opposée de psychologue morne et terne lorsqu'elle regardait la femme à coté d'elle. « Les animaux sont un soutien sans faille, ils peuvent nous aider dans notre tâche. Ils sont les premiers à comprendre et à ressentir les émotions par lesquelles passe l'Homme et le patient. » Allo, madame folle-dingue ? C'est d'un animal dont il est question ! Pas la peine de lui sortir tout ce charabia, Juliet était persuadée d'être tombée dans une maison de fous. « Si vous voulez bien, mon cabinet est de ce coté. » La blonde n'avait encore prononcé aucun mot et pourtant le médecin n'en paraissait pas particulièrement troublé. Celle-ci partait déjà en direction du dit bureau. Juliet suivit ses pas. « Installez-vous. » La pièce était loin d'une antre sombre et ne donnait pas un teint blafard au médecin et son patient. Le rideau tiré, la pièce restait chaleureuse. Les murs d'un orangé-jaune des maisons du sud de l'Europe, une lumière claire se plaçait comme second soleil. Bien qu'artificiel, la clarté donnait une impression de chaleur et un sentiment estival. Elle s'assit dans le seul fauteuil libre et observa un peu les lieux. Son regard tomba enfin sur la psychologue qui la fixait, le visage serein mais inexpressif. « Comment allez-vous ? » Quoi ? Ah … la séance avait débuté. Juliet avait presque oublié la raison de sa venue, ce cabinet la perturbait et la détendait à la fois. Les griffes sorties, pas du tout prête à se laisser mener par le bout du nez par ce drôle de personnage, la blonde haussa les épaules. « Comment vous croyez que je vais ? » … La conversation débutait, elle n'était pas sûre de vouloir tout dévoiler et mettre son esprit à nue devant cette femme bien trop extravagante. Le médecin lui sourit en réponse et la détailla un instant. Là, Juliet était mal à l'aise. « Vous y arrivez ? » Y arriver ? De quoi parlait-elle ? Le regard interrogateur, elle ne sut que répondre. La psychologue comprit et son regard se posa sur un point, près de son col. Son jeton des cinq mois. Une main maintenant plaquée sur l'objet qui était fièrement accroché à son chemisier, la blonde ne laissa rien paraître mais d'y penser, la peur la tirailla un peu. Elle réfléchit un instant à sa réponse. Elle décida de parler. La jeune femme savait déjà que le prix de la consultation serait bien élevée. Autant que la disparition de ses quelques billets serve à quelque chose. Elle allait se confier, livrer ce qu'elle voulait, vider son sac, puis partir comme elle était venue. Elle n'espérait rien de l'entrevue, tout juste raconter son histoire une nouvelle fois. Alors elle parla, cita son frère dans un coma depuis trois ans, Henri, toujours là pour l'épauler et l'aider à sortir de ses travers, les AA qui lui avait permis de s'établir avec Henri, à être sobre, Serah et son éloignement progressif, Matthew et ses terreurs nocturnes...

Le soleil avait déjà beaucoup changé de position lorsqu'elle ressortit du cabinet. Elle avait tenu à payer les trois heures de discussion alors que le médecin ne lui en demandait qu'une heure. Elle s'était excusée d'avoir accaparée son temps, la psy l'avait rassurée. Les perroquets l'avaient salué à sa sortie. La jeune femme était maintenant dans sa bonne vieille voiture. Sa bonne vieille voiture qui refusait de démarrer. Les nerfs soudain à vif, elle retint quelques larmes de rage et sortit de son tacot. Le capot ouvert, elle vérifia les jauges et analysa la situation. Tout était bon, pas d'eau dans l'huile, rien ! Alors quoi ?! Le véhicule voulait revenir sur ses précédents mots ?? « C'est bon ok, je retire, toi aussi tu peux me trahir quand tu veux ! » A parler toute seule, elle passerait pour une folle mais tant pis. Elle n'y prêta même pas garde.

Rageuse, elle referma le couvercle du coucou, s'empara de son sac et ses clés, et ferma le véhicule. Elle aurait presque eu envie de pleurer. Elle n'était pas une forte nature et toute la distance qu'elle avait essayé de mettre entre elle et les événements durant la consultation commençaient à peser. Le désespoir prenait le pas sur la rage et elle s'assit sur le capot de la voiture, dépitée.

Spoiler:

Juliet & Heather

A toute histoire une morale.
Trouvons la notre.

Je vais finir par tuer Linus. Je me contrefiche que son frère se soit suicider, lui, je vais le tuer. Depuis la mort d'Errol et depuis le départ de Linus, je rêve de voir Linus revenir, mais maintenant qu'il est là, je ne souhaite qu'une chose, qu'il reparte. Je déteste ses manières, je déteste la manière dont il me parle, dont il me traite. J'ai juste envie de lui exploser la gueule à coups de poings. Mais je ne le fais pas, parce que c'est mon cousin. D'accord, il a toujours eu un caractère froid et moins enjoué qu'Errol, mais il n'était pas si déplaisant. Il n'aimait rien de ce que son frère et moi aimions, mais il trouvait un moyen de s'intéresser à ce que nous faisions, à sa manière. Mais maintenant, il est parfaitement méprisant. J'ai vraiment envie de botter son petit cul d'anglais de l'autre côté de l'océan. Mais plutôt, je vais courir. Ça me permet d'évacuer la colère, voir la rage qu'il m'inspire. Pourquoi a-t-il fallut qu'il décide de revenir et en plus bosser au Fingertips. C'est un p'tit génie de la géophysique, pourquoi tout balancer pour le Fingertips ? Connard ! Je lui ai carrément dit d'aller se faire foutre et je suis partie. J'ai laissé la Fingertips entre ses mains et j'ai fichu le camp. Je suis rentrée, chez moi, je me suis changée, j'ai prit mon chien et nous courons depuis environ 2 kilomètres.

Je me sens un peu mieux. Je suis encore contrariée... enfin, non, je suis surtout tellement déçue qu'il agisse ainsi avec moi. J'avais toujours espéré qu'un jour, on finirait par se réconcilier. Mais visiblement, il n'en a rien à foutre. Zeus cours devant moi, s'arrêtant parfois renifler quelques boîtes postales, ou bornes fontaines, puis il me rejoint et me devance et le même manège recommence. Je ne tiens jamais la laisse de Zeus. Ce n'est pas nécessaire. Zeus est un chien très bien élevé et bien dressé, je l'ai dressé moi-même. À Lakeview, les gens sont habitués de nous voir courir et la plupart ne se soucient guère qu'il soit en laisse ou non, ils le connaissent. Ça ne m'étonne donc pas de le dépasser et de le laisser derrière quelques temps. Mais il ne reste jamais longtemps derrière. Il me dépasse presque toujours aussitôt. Cette fois, je trouve que c'est long. J'émet un bref sifflement et il me répond. Mais je trouve que sa réponse est loin. Je me retourne et je le vois sagement assis sur le trottoir. Il me regarde avant de regarder vers la rue. Je suis peut-être à une dizaine de mètres de lui et je l'appelle. Encore une fois, il me regarde, mais il ne bouge pas et reporte son regard vers la rue. Je suis contrariée de sa désobéissance, mais je suis intriguée. Pourquoi ne vient-il pas ? J'espère qu,il ne me fait pas comme la dernière fois. La dernière fois, il est resté devant deux types qui fumaient un joint. Zeus a été dressé comme chien policier, il attend la friandise lorsqu'il renifle une sorte de drogue. J'ai toujours des gâteries dans mes poches, au cas ou. Je reviens donc sur mes pas et essaie de voir pourquoi il est arrêté. Il est devant une voiture, sur laquelle trône une femme, appuyée contre son capot. Et mon chien la dévisage, avant de me regarder, puis il la regarde à nouveau.

- Euh... bonjour ? Je... enfin, est-ce que mon chien vous dérange ? Probablement... ça va ? Je sais pas trop pourquoi il veut ps bouger... vous avez un problème ? Il... c'est un chien de secours disons... ou alors vous avez un joint dans vos poches... c'est un chien flic... il attend la gâterie...

D'accord, comment expliquer à cette femme que mon chien semble déterminer à m'indiquer qu'elle a des problèmes. Le hic c'est que je ne sais pas quel genre de problème. Mais il a l'air déterminé à ne pas bouger.

Ft. Heather S. Spencer

A toute histoire une morale. Trouvons la notre.

Rue, 16 heures.

Bien décidée à ne plus se retourner vers sa bonne vieille voiture, la fêlone, la traîtresse de la journée, Juliet croisa les bras et attendit que la chance lui tombe dessus. Espoir vain bien évidemment, la jeune femme aurait ainsi pu attendre indéfiniment. Elle n'avait aucune envie de contacter un garage, encore moins de rentrer à pieds. Elle ne souhaitait pas non plus demander de l'aide à Henri considérant qu'elle lui en demandait déjà suffisamment assez et que le pauvre avait bien d'autres choses à faire. Demander à Serah de venir ? Ce n'était peut-être pas une mauvaise idée, cela pourrait toujours la faire sortir de son lit duquel elle devenait dépendante, le temps passant. La blonde lui envoya un message, espérant une réponse directe, signe qu'elle serait éveillée ou en tout cas suffisamment forte pour bouger jusqu'au mobile. Aucune réponse. Juliet jugea préférable de ne pas insister et attendrait qu'elle daigne lui offrir un mot ou deux pas texto. Réfléchissant à une solution, un moyen de faire démarrer l'oiseau de malheur, Ginny se frappa le front. « C'est pas vrai. » Matthew. Elle avait oublié d'aller récupérer son frère à l'école. Une heure, deux heures, trois heures de consultation et elle était bien en retard. Si en plus, on rajoutait à ça le fait que sa voiture l'empêchait de se rendre jusqu'à lui … elle aurait beaucoup trop de retard. Bien sûr, il pouvait rentrer seul, il le faisait la plupart du temps mais il lui avait fait promettre qu'elle viendrait le chercher. Juliet se savait loin d'être la meilleure grande sœur que l'on puisse rêver. Souvent absente, peu partisane des longs moments de jeux en sa compagnie, distante. Mais son frère ne semblait pas se formaliser de ça, sa présence lui manquait juste, voilà pourquoi il lui avait fait promettre que ce serait elle qui le reconduirait après l'école. Elle était la pire grande sœur que l'on puisse imaginer. Déjà que beaucoup se moquait de Matthew aux vues de la différence d'âge avec ses frères et sœurs, si en plus il se retrouvait abandonné par eux … Juliet grimaça. Elle était un monstre parfois.

Sur cette constatation terrible, la jeune femme s'aperçut qu'on l'observait. Pire encore, c'était un chien qui était à l'origine de ce sentiment persistant d'être pris pour cible. Elle le regarda. Il ne bougea pas. Assis sur son derrière bien sagement, il semblait attendre quelque chose, ou quelqu'un. Elle regarda autour d'elle cherchant un maître qui aurait perdu son animal mais rien. Un sifflement lointain et le chien s'exprima enfin. Juliet sursauta peu habituée aux chiens bien qu'elle ne soit pas contre les animaux. Elle les aimait les animaux … mais ne se voyait pas en adopter un. N'osant pas ciller, de peur que la bête soit plus enragée que calme et gentille, Juliet attendit. Des bruits de pas se firent entendre et elle observa la nouvelle venue. Tenue de sport, maîtresse du chien à n'en pas douter. Le chien semble décidé à ne pas bouger et Ginny ne sait pas vraiment comment réagir mais remarquant que l'animal n'avait aucun air agressif, seulement passif, elle se permit un sourire à l'encontre de l'inconnue. Inconnue qui ne tarda pas à prendre la parole et qui étonna Juliet. Ce chien avait compris qu'elle avait un ennui ? Ça ne pouvait pas être sa panne. Ce n'était que du matériel, le bête avait plutôt du percevoir le désespoir soudain de la jeune femme en se rendant compte qu'elle avait encore failli à sa tâche de sœur et qu'elle était tout simplement, un cas désespéré. Mais s'il avait compris son ennui de voiture … d'un autre côté … ce chien méritait tous les applaudissements.

« Bonjour. Ne vous inquiétez pas, il m'a un peu surprise au début. Un chien qui vous regarde sans raison apparente ça pose quelques questions mais il ne me dérange pas tant que ça. »

Juliet s'éloigna de la voiture pour s'avancer vers le chien et sa maîtresse.

Elle eut une moue gênée. « C'est un bon chien de secours alors bien que … bien que ça m'étonnerait qu'il ait compris que la carcasse qui me sert de voiture refuse d'obtempérer ? » Elle regarda ensuite le chien en levant les bras en signe d'innocence. « Promis, je n'ai pas de joint en poche. »

Juliet & Heather

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Trouvons la notre.

Heureusement, cette femme n'a pas peur des chiens qui la dévisagent sans raisons apparentes. C'est habituellement ce qui me cause le plus de problème dans le fait de ne jamais, ou presque, tenir Zeus en laisse. Ce sont ceux qui en ont peur qui se plaignent. Pourtant, Zeus n'a rein d'effrayant, c'est un adorable chien. Mais heureusement, cette femme ne semble pas en avoir peur, elle est juste surprise qu'il la fixe comme ça. Zeus a toujours eu ce comportement empathique... ou alors c'est que pour la gâterie, mais surement que ça été bénéfique pour certaines personnes.

- Mais je peux comprendre que ça intimide un peu. J'en suis navrée.

La femme permet à Zeus d'échapper à un reproche, parce qu'elle avoue que si elle ne croit pas que Zeus puisse détecter un problème mécanique, il a quand même réussit à déterminer qu'elle avait effectivement un problème. Sa voiture ne démarre plus. Je jette un coup d'oeil à Zeus, qui s'il ne tourne pas vraiment la tête, continuant de regarder vers la voiture, ou non, plutôt la femme, il me regarde du coin de l'oeil. Il attend effectivement la gâterie et je ne vais pas l'en priver. Je fouille dnas mes poches et je le vois attendre, fébrile.

- Vous vous y connaissez en voiture qui ne démarre pas ? Je peux jeter un coup d'oeil si vous voulez ? Si ce n'est pas trop complexe, j'arriverai au moins à trouver la cause. Je bidouille ma moto, alors je connais un peu, mais je dois avouer que les voitures, je suis pas très calée. Sinon, je connais le dieu de la mécanique en personne.

Et sans vraiment attendre son assentiment, parce que je suis certaine qu'elle l'aurait fait démarrer si elle avait pu et su le faire, je me dirige vers sa voiture et ouvre le capot. C'est effectivement un vieux modèle. Heureusement, avec les nouveaux modèles, tout est caché.

Ft. Heather S. Spencer

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Rue, 16 heures.

Il y avait peut-être un espoir, une chance pour que la jeune femme face à elle s'y connaisse en voiture récalcitrante. Bien sûr, c'était un espoir très fin mais ça ne coûtait rien d'espérer. Elle, n'avait jamais pris le temps de connaître les rouages de son véhicule, une erreur qui lui coûtait son temps, sa patience et son sang-froid aujourd'hui. Mais, c'était le genre de choses que Joshua aurait pu lui apprendre … malheureusement, il n'avait jamais été là pour le faire et elle n'avait jamais vécu ce moment d'apprentissage avec son grand-frère. Bien dommage. Toutefois, l'heure n'était pas à la nostalgie. Elle avait eu tout le temps pour penser à son aîné et aujourd'hui, c'était d'elle qu'il était question et de sa maudite voiture.

Proche de la jeune femme et de son chien, elle sourit en regardant la maîtresse offrir une récompense à la bête. Il avait tout l'air d'être un bon chien et Juliet se demanda ce qu'il serait advenu d'elle, adossée à son capot si l'animal n'avait pas surgi. Elle aurait sans doute passé la nuit là … La jeune femme aurait détesté laisser son auto dans un coin pareil de peur de ne pas la retrouver le lendemain et elle aurait été capable de passer une nuit blanche pour la surveiller, en attendant qu'on vienne la chercher. Bien sûr, dans cette situation, elle aurait déjà appelé Henri et une dépanneuse mais tout de même, elle aurait été prête à rester là, sentinelle.

« Je dois dire que je n'ai aucune connaissance en mécanique et je le déplore aujourd'hui. » Faible grimace de celle qui se rend compte de ses lacunes. « J'allais justement vous demander si vous vous y connaissiez. Je ne sais pas du tout ce qu'il se passe, elle démarrait très bien tout à l'heure … enfin, en début de journée. » Corrigea-t-elle en se rendant compte du temps qui était passé depuis sa sortie de chez la psy.

Juliet la laissa ouvrir le capot et observer l'intérieur. Non, décidément, même en soulevant la bête, Juliet n'y aurait rien comprit. Hormis le liquide de refroidissement, la batterie, tous ces fils et tuyaux lui étaient quasiment inconnus. Le passage de son permis était loin maintenant et elle n'avait plus aucun souvenir des notions techniques apprises à ce moment-là.

« Le dieu de la mécanique, vraiment ? Il serait bien utile si elle refuse de démarrer en effet. Merci pour votre aide en tout cas, mademoiselle ... » Vague question pour connaître son nom, c'était toujours plus facile de parler avec quelqu'un que l'on pouvait nommer.

Juliet & Heather

A toute histoire une morale.
Trouvons la notre.

Je débute mon inspection des possible causes du non démarrage de cette voiture. Évidemment, c'est pas exactement comme une moto, mais mon épave roulante est du même genre. Mais je dois avouer que je suis beaucoup plus moto que voiture. J'ai apprit à réparer ma moto par intérêt, contrairement à ma voiture. Je n'aime pas trop les voitures... d'accord, y a de beaux modèles, mais je préfère de loin les motos. Ma voiture est utile, ma moto, c'est un plaisir. Je tente de resserrer à la main quelques trucs qui pourrait expliquer pourquoi ça ne démarre pas, mais rien ne semble bouger.

- Hetty, dis-je en sortant de sous le capot et en lui tendant la main.

Main que je retire aussitôt en voyant qu'il y a déjà des taches d'huile et de graisse. Évidemment, c'est un moteur, je m'attendais à quoi ? Que ce soit aussi propre que ma moto ? Non, bien sur que non. Ma moto, est aussi propre qu,un bijoux. Je l'entretiens si bien. Ma moto st presque aussi soignée que mon chien, ce qui est peu dire.

- Et ça fait quoi quand vous tournez la clé ? Le moteur fait un son en particulier ? J'hausse aussitôt les épaules. Je dois avouer que même si vous reproduisez fidèlement le son, je ne saurai pas plus ce que ça signifie. Mais c'était marrant de le proposer.

Je ricane. L'entendre tenter de reproduire le son de sa voiture aurait vraiment été marrant, mais pas tant que ça puisque ça n'apporterait rien de plus. Je retourne sur le capot, à chercher encore ce qui pourrait empêcher de démarrer, mais si j'ai une petite idée, je ne pourrai premièrement pas réparer et de deux, je ne suis pas certaine. La batterie semble ok, le reste me semble bien aussi, mais bon, je n'ai pas la science mécanique infuse. Mieux vaut que je contacte le dieu des mécano. Ce sera plus rapide et moins gênant pour moi.

- Je crois bien que ce sera nécessaire de contacter le dieu de la mécano. Un Saint ne sera pas de taille. Mieux vaut le dieu en personne.

Je fouille dans ma poche, pour en sortir mon portable, laissant par la même occasion une traînée huileuse sur ma camisole.

- Rha, bon sang... Je trouve rapidement le numéro dnas mon répertoire et je le sélectionne. J'espère qu'il est libre.

Et je souris à Juliet.

Ft. Heather S. Spencer

A toute histoire une morale. Trouvons la notre.

Rue, 16 heures.

Elle la regarda commencer son inspection, se demandant si elle avait beaucoup d'expérience dans le domaine. En fait, elle se demanda qui était la jeune femme, tout simplement. Une personne prête à aider et généreuse, sans aucun doute ; qui s'y connaissait un minimum en mécanique, certainement. Mais ses déductions s'arrêtaient là. Hetty, rajout à ses connaissances. Cette dernière réapparaît de sous le capot, se nommant ainsi et tendant une main rapide avant de l'enlever tout aussi rapidement. Les tâches d'huiles n'étaient pas forcément ce qui aurait dérangé Juliet pour lui serrer la main mais elle grimaça en voyant que sa voiture avait laissé des traces sur Hetty.

« Juliet.» Vague sourire de présentation. « Désolée pour les tâches de graisses. Attendez. »

Elle ouvrit la portière de sa voiture, saisissant rapidement un vieux chiffon laissé là par Henri, certainement utile les jours où il vérifiait les pneus.

« Je devrais sans doute l'emmener plus souvent au garage. » dit-elle en tendant le tissu à la jeune femme.

Juliet écouta ensuite Hetty lui demander de parler du bruit du moteur. Ses yeux s'arrondirent essayant désespérément de mettre un son sur tout ça.

« Euh ... » Fut la seule réponse qu'elle trouva, peu habitué à écouter tous les toussotements de son véhicule.

Le rire la prit ensuite, rejoignant celui d'Hetty en imaginant ce qu'aurait pu donner l'échange si elle l'avait agrémenté d'un bruit étrange se voulant reproduire celui du moteur. Juliet la laissa continuer une inspection rapide et en vint aussi à la conclusion que la jeune femme ne pouvait rien faire de plus pour son cas, du moins elle-même. C'était déjà formidable d'avoir essayé. Cela étant, Hetty avait apparemment la solution : le dieu de la mécano. Juliet se demanda bien un instant qui cela pouvait être mais fut reconnaissante à Hetty de continuer à l'aider en proposant d'appeler ce professionnel.

Elle la laissa joindre la personne en question et profita de ce qui devait être la sonnerie pour poser sa question et la remercier :

« Merci pour votre aide, c'est vraiment gentil. Vous avez l'air de vous y connaître un peu en mécanique non ? C'est un passe-temps pour vous ? »

Spoiler:

Heather & Juliet ☇ A toute histoire une morale. Trouvons la notre.

La journée promettait d'être très longue. On m'avait amené un semi-remorque pour un contrôle et en voyant l'état dans lequel on me l'avait confié, je désespérais. Comment pouvait-on négliger à ce point son véhicule ? C'est pas comme si il s'agissait d'un objet décoratif. Une voiture, un camion, une moto, c'était utilitaire, purement utilitaire. Et de plus, ils n'avaient aucune honte à me montrer qu'ils n'avaient aucune propreté. Le pare-brise était fêlé, sûrement par un petit caillou et il était sali par beaucoup de résidu d'insectes et de pluie boueuse. C'était bien ma vaine ! J'aimais ce métier mais quelques fois, on ne me rendait pas la tâche facile. Je pensais alors aux quelques personnes que je pouvais féliciter de prendre soin de leur engin. Tous arrivaient avec un véhicule parfait ou presque mais tenaient à le vérifier auprès de moi. On pouvait alors engager la conversation, trouver un moyen d'optimiser le véhicule. Ça me faisait beaucoup penser à Heather Spencer qui dans ma tête devenait bien plus souvent Hetty. La jeune blonde était vraiment agréable et en plus, semblait apprécier ce qu'il faisait et respecter son métier. Je considérais que c'était plutôt rare venant d'une personne si jeune. En fait, je ne lui avais jamais demandé son âge mais je ne lui donnais pas plus de trente ans et c'était un grand maximum.

En parlant d'Hetty, c'est son numéro qui s'afficha sur mon appareil lorsque je le sentis vibrer. Je nettoyais rapidement mes mains pleines de savon et répondait rapidement :
-Alors jeune fille, je vous manquais déjà ? Qu'est-ce que je peux faire pour toi ? J'attendais qu'elle me réponde. Un problème ou autre, j'étais prêt à partir sur le champ pourvu que j'échappe à ce semi-remorque. Si c'était un service pour Heather, j'étais prêt à me déplacer, il y avait pas de mal.

Alors après avoir entendu son explication, je montais sur mon bolide bien entretenu, prêt à rendre service.

made by ℬlue ℐⅴy


[HRP: je savais pas trop comment introduire ça alors j'ai un peu éclipser la conversation pour ne pas avoir l'air de pas réagir.]

[HRP: C'est parfait, pas de problèmes !]

Juliet & Robert
& Heather

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Je prend avec gratitude le chiffon et m'essuie un peu les mains, tout en tenant mon portable entre mon oreille et mon épaule. C'est pas que j'aime pas avoir les mains sales, mais je préfère pas tacher mes vêtements sauf mes vieux vêtements, ceux dont je me sers pour justement jouer sur ma moto. Une fois mes mains relativement propres, je serre la main de la demoiselle qui se prénomme Juliet. Très joli prénom, vraiment.

- Enchantée, Juliet. On répond alors et je me lance. Bonjour Robert, c'est Hetty ! Il me répond avec son ton jovial et rieur habituel. Une voix avec laquelle on est obligé de sourire en retour. Il demande si je lui manque. Je l'ai vu deux jours plus tôtMais tu me manques dès que je vois un moteur, Robert. et justement, j'ai sous les yeux un moteur qui refuse de démarrer. Est-ce que tu es libre ? Il accepte. Oh, merci, tu es un dieu, vraiment !

Et je raccroche. Je suis enthousiaste, j'essaie de toujours l'être, même quand ça va pas. C'est toujours mieux d'être enthousiaste, comme ça, on ne pose pas de questions embarrassante. C,est comme ça que j'ai survécut à la mort d'Errol. J'ai dit que ça allait et j'ai sourit. Pour l'instant, ça va.

- Oh, la moto, c'est une passion. La bricoler, c'est surtout une question financière. J'ai apprit en regardant les mécano. Et Robert, il est divin, il me laisse tout regarder. Il m'a beaucoup apprit. Si tu veux un cours accéléré, je suis certaine que s'il a pas à remorquer, il te montrera quoi regarder la prochaine fois. Elle te fait souvent ça ta voiture ?

Ft. Heather S. Spencer

A toute histoire une morale. Trouvons la notre.

Rue, 16 heures.

Juliet n'allait sans doute pas tarder à rencontrer le dieu de la mécanique, celui-ci ayant rapidement accepté de venir après un petit échange que la jeune femme jugea atypique entre lui et Hetty. Elle était vraiment reconnaissante à la jeune femme de s'impliquer pour qu'elle puisse rentrer chez elle. Elle n'y était pas obligée. Elle avait même sans doute d'autres choses à faire mais elle avait jeté un œil sous le capot et avait appelé un de ces amis qui pourrait sans doute aider Juliet. Elle lui en était reconnaissante. Ce n'était pas tous les jours que l'on tombait sur une personne comme ça. Et certainement pas non plus sur un chien comme celui qui l'accompagnait. La dite bête restait d'ailleurs parfaitement sage pendant que sa maîtresse prêtait main forte à Juliet. Une éducation impeccable. C'était impressionnant, d'autant plus que la blonde savait que jamais, elle, n'aurait pu donner un ordre, même pas à un chien. Elle n'aurait pas su se faire obeir. C'était alors totalement intéressant et inattendu de voir l'éducation parfaite de cette bête.

Hetty raccrocha et Juliet ne sut même pas comment la remercier pour tout ça.

« C'est une belle passion. Je t'avouerai que je ne suis jamais montée sur une moto. La faute sans doute à mon manque de témérité et surtout de courage. Je suis une vraie froussarde avec ces engins. » répondit-elle, un peu admirative et aussi dégoûtée d'être si peureuse.

Elle sourit à la suite de sa phrase sur le mécano.

« Non d'habitude elle démarre parfaitement bien malgré que ce soit un vieux modèle. Mais je crois que l'univers à décider de se rebeller contre moi aujourd'hui ... » Le ton de la plaisanterie, même si d'une certaine façon, elle le pensait vraiment. « C'est vraiment gentil à toi de l'avoir appelé en tout cas. Je ne sais pas comment te remercier. Et comment remercier ton chien. Si tu n'es pas trop pressée après ça ou même une autre fois, j'espère au moins que tu me laisseras t'offrir un truc à boire. Il y a un très sympathique café en ville, ils y vendent même de très bonnes pâtisseries. »

Heather & Juliet ☇ A toute histoire une morale. Trouvons la notre.

La meilleure preuve que je n'avais pas envie de continuer à m'occuper du semi-remorque était sans doute mon entrain débordant à l'idée d'enfourcher ma moto et de partir vers Hetty pour régler un problème de moteur. Ce que je ne faisais pas pour la jolie blonde. J'avais parfois l'impression que c'était mon assistante mais il n'en était rien. Elle était juste une passionnée que j'aimais avoir à mes côtés pour les longues discussions sur le sujet de la mécanique. J'étais intarissable là-dessus. On pouvait dire ce qu'on voulait, que je n'étais pas bavard ni rien mais je m'en fichais bien. Je parlais quand c'était nécessaire et surtout quand la compagnie était agréable. Ce qui n'arrivait pas si souvent quand la moitié des clients ne savaient même pas dire un merci une fois qu'on leur avait réparé leur véhicule. La plupart du temps je ne disais rien, encaissant en silence. Mais je notais toujours dans un coin de ma cervelle le nom de du malpoli en me promettant de faire du moins bon travail la fois d'après. J'était comme ça. Pas vilain devant les gens mais assez revanchard quand même. Mais le sujet n'était pas là. Hetty au téléphone, je souriais grand en l'entendant :
- Je suis toujours libre pour toi, tu le sais bien. Tu penseras juste à passer au garage après ça me tenir compagnie, c'est beaucoup moins drôle quand t'es pas dans les parages. Dis-moi où t'es et j'arrive blondie. Après m'avoir dit où elle se trouvait et m'avoir remercié, je roulais jusqu'à leur position. Le casque même pas attaché, je n'avais pas loin à faire de toute façon.

J'arrivais et me garais à côté. Aussitôt descendu, j'enlevais le casque et m'inclinais exagérément, décidément, j'étais trop heureux de quitter le garage aujourd'hui pour aller à la rencontre des deux demoiselles qui attendaient :
- Salut à vous mesdames !

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[HJ: Ok alors voilà le dieu tant attendu.   ]

Juliet & Robert
& Heather

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Robert avait été facile à convaincre. En fait, je n'avais même pas eu à le convaincre, il avait aussitôt accepté, moyennant que je passe le voir, ce que j'accepte sans réticence. J'étais fichtrement ravie. J'aurais été un peu embêtée s'il n'avait pas été disponible, mais c'était un risque à prendre. Je n'ai jamais rien eu contre les risques. Je fais de la moto, ça c'est un risque perpétuel. Mais c'était un risque plaisant. Appeler Robert est aussi un risque plaisant, surtout qu'il avait accepté. J'écoute Juliet m'avouer qu'elle n'est pas très téméraire et je me contente d'hocher la tête. Elle ne voit pas les choses comme elles sont. Elle voit ma passion, mais elle oublie les siennes.

- Oh, tu sais, on doit craindre la moto. C'est dangereux si on est pas prudent. Quand on ne craint plus, on devient moins prudent et ça c'est dangereux. Et puis tu sais, c'est une belle passion que si on aime. Si t'as jamais essayé, tu peux pas savoir si ça pourrait être une passion. qui sait, t'auras peut-être un peu moins peur si tu essaie. Mais tu peux aussi ne pas aimer du tout. Je suis certaine que tu as aussi de très belles passions, dis-je du ton de celle qui sait bien que tout n'est pas fait pour tout le monde et qu'au final, qu'est-ce que ça change ?

Elle m'indique que sa vieille voiture n'est pas du genre à ne pas démarrer. Alors ce doit être un véritable problème. Mais vite, comme ça, je ne saurais dire. Elle me remercie, également mon chien, de l'avoir aidé. Je sais pas si elle dira la même chose une fois qu'elle aura vu la facture de Robert, mais rendu là, ce n'est plus mon problème. Je balaie l'air de la main, parce que ce n'est rien du tout, absolument rien du tout.

- Oh, tu sais, tous les prétexte sont bons pour voir Robert. Il est mignon comme tout et sexy en plus. Attends de le voir se pencher sous le capot...

Eh oui, je n'ai jamais eu la langue dans ma poche et quand il s'agit de très beaux messieurs, je suis intarissable. Ma mère, quand elle m'entends parler ainsi, réplique toujours qu'elle ne m'a pas élevé comme ça et qu'avoir su que j'aurais de tels commentaires, elle ne m'aurait pas laissé traîner autant avec mes cousins. Ce à quoi je répliquais que si mes cousins le font au sujet des filles, j'ai le droit aussi au sujet des garçons. Je crois que sans oser l'avouer, elle pense comme moi, mais c'est une vieille dame. Mais je crois qu'elle serait parfaitement d'accord avec moi. Robert a un joli petit cul.

Et j'entends le moteur de sa moto. Eh oui, je sais reconnaître le son de sa moto. Il n'y a pas tant de moto et elles sont toutes bien différentes. Je sis les reconnaître. Si je ne les reconnais pas, c'est qu'elles sont nouvelles. Alors à ce moment là, je vais rencontrer le ou la propriétaire, question de faire connaissance. Robert fait son arrivée et, le reconnaissant, Zeus se précipite sur lui ravi de le revoir. Je me retrouve aussi rapidement à côté et je met un frein à mon chien. De toute évidence, et sincèrement, ravi de le voir, je le suis également. C'est toujours un tel plaisir... pour les yeux, entre autre.

- Robert ! Viens ici, que je te présente Juliet ! Zeus, lâche-le bon sang ! Juliet, le dieu de la mécano incarné. Robert, celle qui a besoin de ta magie divine ! lancai-je avec enthousiasme. Et voici la cible de ton courroux divin ! dénonçai-je en pointant la voiture de Juliet.

Nouveau message Expéditeur: Unknown Destinataire: Heather S. Spencer Message reçu, aujourd'hui. ____________________________ Te connaître aussi est dangereux, de toute évidence. -W

Ft. Heather S. Spencer

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Rue, 16 heures.

Après la petite confidence sur la témérité ou plutôt le manque de témérité de Juliet, celle-ci écouta Hetty lui répliquer que la moto n'était pas non plus sans danger. Qu'il fallait même être prudent. Ça pouvait paraître d'ôtant plus impressionnant lorsque l'on voyait des personnes en faire en connaissant tout ce que venait de dire la jeune femme. Puis elle continua sur les passions et sur le fait que toutes les passions n'étaient pas faites pour tous. Certainement. Tout le monde n'était pas constitué de la même façon. Mais Juliet ne savait même pas si son irrépressible envie de faire connaître la vérité sur tous les fronts pouvait être qualifié de passion. Il y avait bien la musique mais dernièrement, elle n'y considérait plus suffisamment de temps pour pouvoir en parler en ces termes.

« Un jour qui sait, j'essayerai peut-être la moto, quand j'aurai mis à jour mon testament. » Dernière partie de phrase sur le ton de la plaisanterie, Juliet appréciait cette conversation avec Hetty. « Je ne sais pas si on peut dire que j'ai une passion. Je crois que je suis si occupée avec ma famille que je n'ai pas le temps d'en faire vivre une mais ce sera sur ma liste de choses à faire. »

Légère moue, gênée de parler ainsi de sa famille à la jeune femme qui avait sans doute bien d'autres choses à faire et aucun intérêt à entendre ses histoires.

Après des remerciements à l'encontre d'Hetty, Juliet sourit en entendant les paroles de la jeune femme.  Ginny n'avait pas vraiment l'habitude de regarder les hommes et surtout pas depuis qu'elle étaient mariée et heureuse avec Henry mais elle allait sans doute, pour une fois, se le permettre, ne serait-ce que pour pouvoir soutenir l'avis d'Hetty.

« De quoi rendre la visite au garage plus agréable ! »

Sur ces mots, un bruit de moteur parvint à leurs oreilles. N'étant pas du tout experte mais sachant tout de même faire la différence entre voiture et moto, Juliet jugea qu'il s'agissait d'un deux roues et que le propriétaire était sans doute le fameux dieu de la mécano. Comme pour lui confirmer cela, le chien, Zeus, se précipita vers l'homme qui arrêtait son engin. Suivant le mouvement, Ginny rejoignit les environs de la moto nouvellement arrivée et de son conducteur. Hetty se chargea des présentations et Juliet s'empressa de le saluer non sans avoir grimacé à l'énonce de sa voiture comme objet de courroux.

« Rencontrer le fameux dieu de la mécano en personne est un honneur. Et merci d'avoir accepté de vous déplacer. Il est loin le garage d'ici ? J'espère ne pas vous avoir interrompu dans une autre réparation. »

Spoiler:

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C'était autrement autre chose qui me saluait vivement que les deux femmes à côté. Il s'agissait plutôt d'une bête poilue et dont les griffes malgré tout pointus ne faisaient pas que du bien. Mais ce n'était pas bien grave, je n'avais rien contre les animaux et celui d'Heather était particulièrement sympathique. Me mettre en colère pour si peu n'était pas mon genre. Je caressais alors rapidement Zeus avant que sa maîtresse ne le rappelle à l'ordre. Un sourire des bons jours sur le visage, je laissais ma fierté l'emporter quand la belle blonde me présenta.

- Je vois qu'on a parlé de moi, j'espère uniquement en bien, je suis un dieu sans défaut ! La petite blague se voulait simplement être un échauffement, ma journée avait été ennuyeuse au possible et le soleil avait tapé fort, il était fort possible que mes neurones en soit quelque peu grillés.
- Ne vous en faites pas, ça ne me dérangeait vraiment pas de venir, pour tout dire j'espérais un miracle qui me sorte de mon ennui de la journée et Hetty a appelé ... je pense à la nommer au titre d'ange prochainement. Sourire en coin et petite moquerie pour Heather qui n'était sans doute pas faite pour être un ange, plutôt garçon manqué de midinette. Je titillais un peu la jeune femme mais je savais qu'elle prenait ça bien et elle ne se gênait pas non plus.
- Bon, regardons ça. Je suis désolé j'ai oublié mon chapeau pointu et mon bâton magique au garage, il n'y aura peut-être pas de résurrection spectaculaire. Me frottant rapidement les mains, je me dirigeais vers la voiture en faute et jetais rapidement un premier coup d'oeil sous le capot. A première vue, rien ne semblait détérioré mais sur les vieux modèles comme ça, toutes les pannes étaient à envisager.
- Vous alliez loin comme ça ? Vous habitez Lakeview ? Je n'étais pas vraiment bavard habituellement mais la présence d'Hetty sans doute, je me décoinçais un peu en tentant de faire passer le temps tandis que je fouillais les entrailles du véhicule.

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Ft. Juliet V. Stark & Robert E. Parker

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J'aime bien bavarder avec cette fille. C'est spontané et rafraîchissant ! Il faut dire que j'aime bavarder tout court, mais quand même, je préfère bavarder avec certaines personnes et d'autres que j'évite. Comme Linus par exemple. C'est simple, chaque fois qu'on s'adresse la parole, on finit par s'engueuler. J'aime bien la confrontation, quand ça reste divertissant, mais avec lui, ça vire en cataclysme. Alors j'essaie de ne pas lui parler trop longtemps. Je me contente de faits. Mais bon sang que c'est ennuyeux.

Je rigole lorsqu'elle parle de mettre à jour son testament. C'est tellement une idée qui ne me vient pas naturellement. Si ce n'était de l'élevage de mes parents et du Fingertips, je n'en aurait pas fait. Elle ne semble pas croire que les passion peuvent être toutes simple. Mon portable sonne et, machinalement, je regarde rapidement le message, sans vraiment cesser de porter mon attention sur Juloet plus de quelques secondes. Je lis rapidement le texto, tout en répondant à Juliet.

- Oh, ça n'a pas besoin d'être violent ni totalement déjanté pour être passionnant. Mon oncle est passionné par les vieux bouquins.

Elle a l'air de chercher quelque chose d'excentrique. Je repose les yeux sur le texto et je le relis. Je peste, puis range mon portable et retrouve aussitôt mon sourire. Salopard. Je vais lui en faire, moi, des dangereuse à ce satané W. J'hausse les épaules, pour chasser cette idée, je ne sais pas trop quoi ajouter d'autre. Elle semble s'amuser, mais avec une certaine retenue, de mon commentaire au sujet de Robert. C'est une dieu de la mécanique et Robert, comme toutes les description de dieux, n'a pas que le talent qui peut être caractérisée de divin.

L'arrivée de Robert créé une précipitation dans sa direction, d'abord par Zeus, puis moi parce que je suis Zeus et finalement, Juliet qui nous emboîte le pas. Rapide présentations et Robert me qualifie d'ange. J'éclate de rire, mais ce n'est pas tout à fait faux. Il entre dans le vif du sujet et va jeter un premier coup d'oeil à la voiture. Le laissant quelques pas devant, je me met à côté de Juliet et lorsqu'il se penche sous le capot, je lui tapote le bras et je lance une oeillade au postérieur de Robert. J'hausse les sourcils à quelque reprises et je me mord la lèvre, pour lui signifier que ça en vaut le coup d'oeil. Mais aussitôt qu'il se retourne pour poser une question à Juliet, je lève les yeux de ses jolies fesses et je prend un air de pure innocence.

© Leeyarom

Ft. Heather S. Spencer

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Rue, 16 heures.

Une passion calme et intellectuel, oui, Hetty avait sans doute raison, il pouvait y en avoir de toutes sortes. En y réfléchissant bien, peut-être que la musique pouvait être qualifié de passion chez elle mais n'ayant que peu le temps de pratiquer et surtout plus l'envie. Joshua l'avait toujours aidé à faire vivre cet amour de la musique, sans lui, c'était dénué d'intérêt. Quoiqu'il en soit, la passionnée face à elle arrivait à la motiver, lui offrant à nouveau une possibilité de s'imaginer appréciant de faire vivre une passion. En même temps que la jeune femme lui démontrait qu'une passion pouvait être tout sauf excentrique, son portable se mit à sonner. Juliet la laissa un instant à sa lecture et fronça les sourcils en entendant son mécontentement.

« Un problème ?... »

Mais Robert arriva en même temps, interrompant la conversation et rendant sa question inutile. Un homme que Juliet reconnaissait bien bâti. Elle ne pouvait qu'acquiescer aux dires d'Hetty. Aussi lorsque celui-ci, amateur de blagues, semble-t-il, en lança une sur Hetty, si l'on pouvait appeler cela ainsi, Juliet sourit, hochant la tête, certaine qu'elle méritait au moins ce qualificatif pour l'aide qu'elle lui apportait via le dieu de la mécano. Puis il s'excusa de n'être peut-être pas en mesure de réparer tout ça.

« Ne vous en faites pas, c'est déjà très gentil d'avoir accepté de venir jeter un œil ! »

Et c'est là qu'Hetty la poussa à regarder comme elle, le postérieur du dieu de la mécano. Retenant un rire, Juliet eut tout juste le temps d'apprécier le paysage qu'il se redressait et lui posait une question. La question en elle-même n'avait rien de drôle mais la situation et l'innocence-même peinte sur le visage d'Hetty eurent raison de son sérieux et elle répondit avec un sourire rieur :

« J'avais un rendez-vous dans le coin mais j'habite Lakeview oui. »

Ne pas trop en dire sur son quartier, c'était mieux. Elle avait appris qu'en révélant qu'elle habitait sur Sunrise, beaucoup la considéraient et la traitaient différemment, et elle n'avait pas besoin de ça alors que, malgré la situation de son véhicule, elle ne passait pas un si mauvais moment.

« S'il n'y a rien à faire pour ce tas de ferraille, je trouverais bien quelqu'un pour me ramener. »

Robert repartis à la conquête du moteur et de l'intérieur de la voiture, Juliet entreprit simplement d'hocher vigoureusement la tête et de lever le pouce en signe d'accord en réponse à Hetty, sur l'appréciabilité du postérieur du mécanicien.

Heather & Juliet ☇ A toute histoire une morale. Trouvons la notre.

Tout en m'enfonçant dans les entrailles du véhicule, j'essayais d'engager la conversation et aussi de m'intéresser. J'étais peut-être charmant, il m'arrivait parfois d'oublier le monde extérieur quand je bossais et il fallait alors que je me rappelle à l'ordre. Il y avait le client. Et ici, en l'occurrence, il y avait Heather et Juliet, c'était beaucoup plus gênant de laisser un silence total.

Je fronçais les sourcils en entendant le ton rieur dans la voix de la propriétaire de la voiture. Je ne comprenais pas ce que j'avais pu dire de si drôle avant de furtivement poser mon regard sur le visage d'Hetty, bien trop innocent à mon goût. Je levais les yeux au ciel en espérant qu'elle ne racontait pas trop de sales trucs sur mon compte. Malgré tout j'écoutais las réponse de Juliet.
- Si ça peut vous dépanner, je dois avoir un employé occupé pas loin, il aura le camion, on pourra toujours vous déposer. Je ressortais le nez de sous le capot, souriant et charmant, attendant une réponse et notant de nouveau le regard de connivence entre les deux jeunes femmes. Prenant un air réprobateur, je tournais de nouveau le regard vers la voiture en m'exclamant :
- J'espère pour vous que le spectacle est agréable mesdames ! Je ricanais un peu, heureux malgré tout de toujours susciter l'engouement chez les femmes.
- Il ne faut pas croire tout ce que dit Hetty, elle a tendance à tout exagérer. On pourrait croire qu'elle est amoureuse de moi ! Je rigolais totalement, en imaginant d'avance la réponse que la jeune femme pourrait trouver à ça. Je savais bien que j'étais tout simplement son maître de la mécanique avec qui parler moto pouvait être agréable mais la taquiner était un tel plaisir que je ne pouvais m'en empêcher.

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[HRP: désolé j'ai été longtemps absent, je poste du coup et si vous préférez le cloturer pas de soucis,parce que ça fait peut-être longtemps maintenant.]

Ft. Juliet V. Stark & Robert E. Parker

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Je me retiens de rire lorsque Juliet approuve mon appréciation du postérieur du mécanicien. Difficile de garder un sérieux de circonstance, parce que non, mais franchement, qui a-t-il de vraiment si sérieux ? Je déteste le trop sérieux, du moins celui qui rend les gens de mauvaise humeur. On peut être sérieux, attentif et rigoureux sans avoir l'air bête et furieux, non ? Ce n'est pas parce que c'est sérieux que c'est aussi interdit d'être de bonne humeur. D'accord, c'est moche pour Juliet qu'elle soit en panne, mais je vais quand même pas pleurer. Déjà que je lui ai appelé le dieu de la mécanique pour la secourir, il y a de quoi se réjouir, non ?

Robert se retourne et nous dévisage un moment, tandis que les deux filles tentent de ne pas trop rire. Mais je devine au regard qu'il me lance qu'il sait exactement ce qui se passe. Il me lance le même regard quand je lui lance une subtile vanne parfois pas si subtile. Et comme d'habitude, je lui répond avec un sourire digne d'une pub de dentifrice. Je retiens un ricanement moqueur, tandis qu'il se retourne en avouant carrément qu'il sait exactement ce qui se passe. Cette fois, je rigole franchement.

- Tout à fait exquis !

Et ensuite, il ose dire que j'exagère. quoi ? Il me fait des reproches alors que moi je lui trouve une nouvelle cliente ? Je prend un air outrée de stupéfaction.

- Oh, comment tu oses ! Je n'exagère rien ! T'es un dieu de la mécanique, t'es le meilleur et t'as des fesses magnifiques dans ce jeans ! Est-ce que j'exagère ? demandai-je en posant la question à Juliet. Non, il faut croire tout ce que je dis, mais je n'empêche personne de me contredire, ni d'atténuer mes remarques. J'hausse les épaules. Et pus, je ne suis pas amoureuse de toi. T'es un dieu, je te vénère, c'est tout. Et n'essaie pas de te montrer modeste, tu adores ça, dis-je en éclatant de rire.

Robert est mon mentor côté mécanique. Il m'a apprit tant de choses que je pourrais presque faire l'entretien et réparer ma moto seule tellement il a une patience divine et qu'il explique bien. Mais bon, je n'ai malheureusement pas le temps de tout faire moi-même et je n'ai pas les outils adéquats. Et puis, bon ça peut être utile d'avoir un mécano non ? À secourir les inconnues entre autre.

© Leeyarom

Ft. Heather S. Spencer

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Rue, 16 heures.

Juliet espérait vraiment qu'il puisse faire quelque chose pour son vieux tas de ferrailles. Elle aurait sans doute du prendre un autre véhicule mais elle aimait sa voiture et ne désirait pas en changer de suite. Finalement, elle aurait peut-être du écouter sa soeur quand elle lui disait que ça finirait par un appel à l'aide, au beau milieu de nul part. Il arrivait que Serah sache de quoi elle parlait ... Malgré tout, la situation aurait pu être pire. Rencontrer Hetty et avoir affaire à Robert, il y avait bien pire ! La chance avait joué en sa faveur et jouerait peut-être encore si le véhicule refusait de démarrer puisque le dieu de la mécano proposait de la reconduire avec un de ses camions. Pourquoi pas. Ça lui éviterait d'appeler Serah ou Henri, lesquels se moqueraient ouvertement de la situation.

Elle aurait du se douter qu'il repérerait leur discussion silencieuse sur son postérieur. Prise sur le fait, Juliet se retint de rire encore plus à sa réplique. Le spectacle n'était pas désagréable, bien sûr, mais elle se retiendrait de le dire comme ça, se contentant de sourire innocemment tandis qu'Hetty lui répondait, fièrement. Tous les deux se lançaient la réplique et s'était drôle à voir. Bien moins quand la jeune femme lui demanda son avis. Ginny s'empourpra et tenta une réponse qui la fit bégayer mais déjà l'amie du mécano reprenait son plaidoyer. Elle retint un rire devant la réponse bien sentie d'Hetty et attendit celle de Robert.

« C'est toujours comme ça entre vous deux ? »

Un grand sourire sur le visage, Juliet aurait pu se croire au beau milieu d'un sketch plutôt intéressant. Ces deux-là s'étaient bien trouvé dans leur passion.

« Bonjour,
Nous avons constaté que le sujet suivant n'a pas reçu de réponse depuis un moment, nous vous laissons jusqu'au 20 mars sinon, le sujet sera verrouillé.
Merci de votre compréhension. »

Verrouillé