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Autant Maya Standfield posait des questions futiles dans le but d'ironiser chaque situation, autant Briget E. Chatwood y répondait de manière trop sérieuse comme si chaque mot détenait un sens. L'une devait relativiser quand l'autre devait arrêter de titiller son amie. Les filles possédaient une complicité. Chacune savait qu'elle pouvait compter sur l'autre. Aussi, les lycéennes ne se prenaient pas la tête, ni ne se jugeaient gratuitement. La jeunesse caractérisait leurs actes toujours impulsifs et peu réfléchis, notamment leurs paroles parfois acerbes. Les deux jeunes filles se comprenaient.

Ouais je vois, tu vas devoir aviser, au fur et à mesure, la riposte risque d'être de plus en plus lourde. Elle continua dans sa réflexion : je me mets à ta place, car Matt aussi peut se montrer lourd, franchement je ne tiendrai pas deux minutes avec une inconnue. Si ça rentre pas, je comprends que tu t'énerves à force.

Par la suite, Bridget présenta une lubie : rechercher une fenêtre pour mieux voir à l'intérieur d'une maison. Pourtant, elle avait déjà observer la demeure. Elle s'entêtait à approfondir la rencontre avec le monde de Jaymes Holden. Il possédait un endroit à lui, bien décoré et assez accueillant. La blondinette avait saisi cette donnée, pourquoi persister ? Si elles se faisaient capter ? Maya n'en pouvait plus d'attendre sa pote. Elle ne comprenait pas l'objectif de Chatwood. Or, elle respectait ses envies. Standfield n'arrêtait pas de jeter des coups d'oeil autour d'elle et à l'intérieur. Sans Bridget, elle détenait un stress permanent et la frayeur d'être remarquée. Elle se cachait du mieux qu'elle pouvait. Soudainement, elle fut surprise par la silhouette de son amie. Elle se situait dans la maison. Son sourire se voulait diabolique. Maya se ressaisit et répondit un sourire accompagné d'un levé de pouce pour saluer l'action de Bridget. Maya accepta l'aide de sa camarade, elle entra.

On pouvait le faire de l'extérieur, non ? Elle adopta un air perdu et une posture oppressée par le besoin de se faire discrète. Bref, je te suis. Putain c'est beau ici, t'as vu le matos ? La télé est aussi grande que... oh et le home cinema ! Il se prive pas le gars ! Vu le mobilier c'est un gars qui vit ici, seul sûrement ! T'es pas d'accord ?

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La compréhension restait une donnée qui habitait la conversation entre les deux collègues. Regards compatissants, empathie naissante, hochements de tête : chaque manifestation physique correspondait à une monstration d'une accord effectif. Cette dernière n'était pas affolante mais encourageante. Il fallait dire que Jesse détenait son caractère fait de discrétion et de solitude alors son apparente sociabilité de ce soir le rendait plus accessible. Sa partenaire se montrait étrangement calme, et partageuse comme il était rare de la surprendre. Un lien naissait entre Jesse et Arwen. Ils ne demeuraient habitués au contact humain. Or, cet exercice semblait leur réussir. Présentement, la brunette sourit à la réponse de son interlocuteur. C'est gentil. Il faut s'accrocher et avoir du caractère ! Ce n'est pas facile des deux côtés car il y a de la concurrence entre hommes : leur côté macho ne va pas en les aidant, tant pis pour eux. Ces bagarres entre mâles sont amusantes à observer. Leur exercice préféré représente : la vantardise. J'suis sûre vous ne pouvez pas comprendre car vous êtes en dehors de tout cela , c'est tout à votre honneur, vous êtes bien plus réfléchi que ces bêtes, et il vaut mieux se situer à l'extérieur de ce système digne de la naissance de l'Homme. Perry se sentait à l'aise pour discuter avec ce détective. Jesse affichait une écoute admirable et un sens du partage indéniable. Ce moment en sa compagnie était plus agréable qu'elle ne l'aurait pensé, cette sortie débutait sous les chapeaux de roues : par une belle entente. Par la suite, la jeune femme voulait connaître la manière de Jesse pour gérer ses émotions. Les autres le charriaient beaucoup à cause de son côté discret et réservé. Ces personnes représentaient les bêtes décrites par Arwen : des gens sans fond... ! L'agent de police rit à la façon de répondre de son interlocutrice à son interrogation. L'histoire du punching bag faisait son effet. Belinski reprit plus sérieusement. La belle comprenait qu'il ne souffrait pas du comportement d 'autrui. Il était vrai qu'il détenait plus d'aplomb que ces policiers avides de pouvoirs comme il le décrivait. Pour sûr, ils ne pouvaient pas se vanter d'être des pionniers, leurs patrons, même placés derrière un bureau, l'étaient. Jesse possédait un véritable avis sur la question, un avis valable. Par la suite, Arwen dut revoir son opinion, son interlocuteur exprima quand-même un malaise par rapport aux réactions des autres. Or, il effectuait son travail sérieusement. Cela l'aidait à tenir. Il faisait partie des bons sur cette terre. Il dégageait quelque chose de rassurant. Vous valez mieux qu'eux et ça, vous le savez. Auquel cas, je vous l'assure. Puis, le beau gosse se confia sur son parcours. Arwen l'édifiait au rang de héros, il s'occupa d'un cartel à lui seul dans une époque antérieure. Tu plaisantes ? C'est ton job que tu assures d'une manière exemplaire, tu as tout les mérite. Ne dénigres pas tes actions, certains ne se seraient pas autant mouillés que toi ! Je dois dire que tu m'impressionnes. Perry ne put que sourire faiblement au commentaire de son interlocuteur sur sa main abîmée. Ensuite, la brune afficha un intérêt plus particulier. Le serveur choisit cet instant pour les déranger. Arwen paya sa tournée comme promis. Ils trinquèrent. A nous ! Elle but une gorgée de sa consommation. Heureusement, Jesse réussit à rebondir sur leur discussion actuelle. Surprenant ! La flic appréciait la sincérité dont l'homme à l'allure décontracté faisait preuve. Un passif important avait forgé cette personnalité plus qu'intéressante. Cet homme était aussi seul que Perry. Non. Sa maison restait cela de son ex fiancé, son mentor, l'homme de sa vie, décédé un an plus tôt, elle vivait dans ce souvenir permanent : des affaires appartenant à Randy jonchait chaque recoin de la demeure trop grande pour l'agent de police. Je crois bien que des points communs nous lient. Elle jeta un coup d'oeil à la boisson de Jesse, la même qu'elle. Il nous en faudra plus qu'une pour oublier cette journée, même si ta compagnie me l'a déjà fait oublié.... trop sincère, elle se perdit intérieurement, son air se crispa.

Bonjour je me nomme, nomdupersonnage, et j’ai voté pour

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Sam… Tu veux bien m’y amener?

Bad Wendigo Advices ‏@bitchwendigo 4 min
@BoogyLou mathematical pi (3.1416) yolo

Et toi fait gaffe. On parle pas aux femmes comme ça. Surtout pas à ma Desiree. Si tu prend pas soin d'elle, j'vais m'assurer de prendre soin de te donner une leçon, minus.

Maya Standfield venait de terminer son laïus pour exprimer son désaccord avec l'attitude d'une inconnue qui s'était moquée ouvertement de Bridget E. Chatwood, quand Jane J. Wellington vint la reprendre. Apparemment, les mots de la lycéenne ne passèrent pas inaperçus. Cette dernière en voulait à JJ. Elle la prenait de haut. La brune osait lui adresser sévèrement la parole devant une pote, il s'agissait d'une donnée amplement gênante. De plus, elle lui parlait mal et elle lui donnait des ordres. Était-ce le lieutenant de police qui se mettait en avant ou l'amie de Rachel, la génitrice de Maya ? La petite blonde reprochait à Jane de jouer d'autorité telle une mère. La femme était constamment derrière le dos de la jeune fille. Rachel avait aussi passé un pacte avec elle ou Wellington éprouvait-elle réellement de la compassion pour la situation de l'adolescente ? Présentement, Standfield n'était pas calmée. La réaction de Jane l'énerva encore plus. Bridget aussi affichait une colère ingérable. Elle avançait des paroles incompréhensives, Maya détenait l'habitude de la voir ainsi. Chatwood s'était bien défendue devant Penny en trouvant une excuse plausible mais malheureusement trop facile. Les gamines s'étaient volontairement affichées sur le devant de la scène. L'une n'assumait pas la vue d'un cadavre et elle cherchait à s'en défaire par des moyens discutables quitte à passer pour une coupable, et l'autre défiait les ordres et les lois en pestant contre tout et tous. Deux attitudes clairement négatives !

J'aime bien qu'on m'adule, cela va de soit. Qu'on me lèche les bottes, je peux accepter. Qu'on m'agresse de tant d'attention me donne la rage. Et vous savez bien que la rage est une maladie que le chien doit éviter, car lorsqu'il en est atteint, on l'abat.

Ma petite chienne, je t'apprécie beaucoup en tant qu'employé, mais cela va de soi que je ne vous ferai jamais d'exception ou donnerai de permission spécial peut importe si vous embrasser mes pieds ou non. Je n'hésiterai pas à porter le bâton non plus, si on se comprend bien: je sais punir les plus gentils aussi.

Toutefois, je dois avouer vous éviter de peu. Tant d'attention de votre part m'agace royalement. Je sais supporter, mais j'éviterai de passer l'interminable avec vous. Je suis votre patron, point votre pape.

v

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Rebecca n’avait pas mis long feu avant de comprendre qu’elle manquerait d’argent pour subvenir à tous ses besoins…au moins elle avait un toit totalement payée, que sa grand-mère lui avait laissée… seulement l’électricité, l’internet, sa voiture et toutes les autres dépenses – y compris celle de se nourrir bien évidemment- ne fournissait plus avec son job de bibliothécaire. Certes elle avait commencée à poser des petites annonces pour offrir ses services de femme de ménage dans le quartier, simplement personne ne l’avait encore contacté pour le moment. C’est donc avec regret qu’elle se mit à la recherche d’un colloque pour l’épauler dans ce grand changement de vie. Elle n’avait pas eu que des gens bien, un homme plutôt âgé c’était même présenté avec une poupée gonflable, qu’il qualifiait d’épouse. Seven trouvait ça plutôt cocasse, elle avait même jouée le jeu et proposée une tasse de thé à ce morceau de plastique, mais c’était vite rendu compte que ce malade la regardait d’un très drôle d’air. Elle avait fait semblant de faire sonner son téléphone pour dire que son grand père faisait présentement une crise cardiaque. Enfin, elle s’en était sortie pas trop mal avec une jeune femme qui l’avait téléphoné peu de temps après. Seven était en train d’arroser les fleurs de sa salle à manger lorsqu’on toqua à sa porte. Bien enjouée, la brunette gambada jusqu’à la porte d’entrée et l’ouvrit en grand pour y voir une jeune femme, probablement la nouvelle locataire. Elle était toute jolie malgré la pluie qui devait s’être abattue sur elle. Bonjour, j’imagine que tu es Jill? Entre, vas y te gênes pas c’est chez toi aussi ! Elle se poussa sur le côté pour laisser entrer la jeune femme. Tu vas voir c’est pas la plus grande des maisons, mais elle n’est pas minuscule non plus et tous mes trucs y rentre! elle jeta un coup d’œil vite fait à la pièce. Il est vrai que je n’ai pas beaucoup de chose, c’était tout à ma grand-mère, elle est décédée y’a peu de temps…elle était tellement vieille! Seven avait les yeux illuminés comme toujours.